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 Une lettre, des souvenirs, un choc ...

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Elias Slade
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MessageSujet: Une lettre, des souvenirs, un choc ...   Une lettre, des souvenirs, un choc ... EmptyVen 15 Avr - 20:44:26

Une lettre, des souvenirs, un choc ... Aaron-10

Chapitre 1: Un colis remplis de souvenirs.


    Elias James Baker, Baker, voilà bien longtemps que je n'avais plus vu ce nom associé à mon prénom, même si j'avais gardé mon nom après mon adoption, je ne l'écrivais plus et Slade avait remplacé Baker sur toutes les lettres que je recevais, alors aujourd'hui recevoir ici à Clairefontaine une lettre à ce nom m'inquiétais. Je tenais cette lettre délicatement comme si elle contenait un objet explosif, chose peu probable si on tenait compte de la taille de l'enveloppe, mais ce qu'elle contenait pouvait s'avérer pire qu'une bombe. Je la regardais avec appréhension, avec inquiétude, avec une pointe de nervosité, mais pourtant je ne savais pas si je voulais vraiment découvrir son contenu.

    Sous le nom Baker je n'avais que de mauvais souvenirs, que des drames, des crises, des pertes, de la tristesse, alors aujourd'hui ce nom ne m'évoquait rien de bon. Je retournais la lettre et avec un mélange de colère, tristesse, d'espoir, d'incompréhension et de soulagement je vis que la lettre avait été écrite par une certaine Marja Vierwind domicilié aux Pays Bas. Marja, je ne pensais jamais revoir ce prénom un jour, ce prénom évoquait pour moi beaucoup de chose et à la vue de ce prénom ma rancœur remonta à la surface et dans un moment de colère je déchirais l'enveloppe et quittais précipitamment ma chambre. Comme chaque fois que je n'allais pas bien, comme chaque fois que je pétais un câble, j'allais courir, courir pour oublier, courir pour évacuer ma colère, ma haine envers celle qui m'avait abandonné.
    Tant d'années de souffrances pour qu'elle me laisse à mon propre sort, pour qu'elle disparaisse en me laissant aux mains de la police, aux mains des orphelinats. Elle est partit sans jamais donner de nouvelles, elle est partit en me laissant être « l'enfant dont la mère a tué le père avant de s'enfuir », j'étais devenu l'enfant indésirable, sans parents. Elle était partit sans penser à moi, sans se soucier de ce qu'il allait m'arriver, elle a disparu me laissant inquiet, bouleversé et perdu. Et maintenant que ma vie reprenait un sens, que je me reconstruisais, maintenant que j'avais réussi à aller de l'avant, elle refaisait surface dans ma vie et ca je ne pouvais le supporter.

    Je courrais toujours plus vite pour oublier, toujours plus vite comme si courir allait m'éloigner de mes problèmes, je savais qu'ils seraient là à mon retour mais au moins pendant une heure j'étais seul et rien ne pouvait m'atteindre, c'est ce que je voulais croire. La solitude j'avais connu grâce à elle, j'avais appris à la gérer et à m'en faire une alliée, être seul c'est avant tout ne rien devoir à personne, être seul c'est ne pas avoir à supporter les gens, être seul c'est ne plus souffrir à cause des autres, être seul c'est tout simplement ne compter que sur soi même. Et compter sur moi même j'avais appris au sein des différents orphelinats et familles que j'avais fréquenté et encore une fois tout ca grâce à elle.

    Je courrais toujours à travers le centre, et plus je souffrais plus j'accélérais. Malgré toute mon envie, je n'arrivais pas à l'évacuer de ma tête, ses derniers mots avant de disparaître revenaient inlassablement hanter mon esprit, ils étaient comme ancré en moi et quoique je pouvais faire, quoique je pouvais dire, ils revenaient de plus en plus fort à tel point que j'aurais cru revivre la scène. « Pardonne moi Elias, pardonne moi pour tout ce que tu as du vivre à cause de lui et pardonne moi pour ce que je vais faire. », non je ne lui pardonnerais jamais, l'espace d'un instant j'avais cru qu'on aurait pu vivre en paix tout les deux mais non, elle m'avait laissé, elle avait fait pire que son mari, elle m'avait abandonné, elle m'avait trahis. « Elias, je t'aime vraiment mon fils. », foutaise, menteuse, jamais elle ne m'aurait laissé subir ce que j'avais subis si elle m'aimait vraiment. « Je sais que tu vas m'en vouloir, je sais que tu ne vas pas me le pardonner mais n'oublies jamais que je serais toujours là pour toi, ou que je sois. » Encore mensonges, enfants je l'avais appelé des centaines de fois la nuit, j'avais crié de toutes mes forces pour qu'elle vienne me sortir de ces orphelinats, jamais elle n'avait répondu à mes appels aux secourt. « Tu es quelqu'un de bien Elias, ne laisse personne te changer. Tu vas devoir être fort mais je sais que tu t'en sortiras. » Une seule personne m'avait changé et c'était elle, elle seul était la cause de mon changement, j'avais failli sombrer à plusieurs reprises à cause d'elle, alors oui aujourd'hui je suis plus fort, mais sans eux ma nouvelle famille jamais je ne m'en serais sortis. Ses paroles se faisaient de plus en plus forts dans ma tête, de plus en plus oppressant et j'avais beau accéléré, aller au bout de mes limites, je n'arrivais pas à faire taire sa voix dans ma tête.

    Fatigué, au bout du rouleur physiquement et psychologiquement, je m'effondrais sur le sol au milieu des bois qui entourait le centre. Seul encore et toujours, j'évacuais ma colère, ma peine, elle revenait dans ma vie alors que tout allait bien pour moi, il fallait qu'elle gâche ma vie encore une fois. Je pleurais loin du regard des autres, je me lâchais, allongé sur le sol je laissais échapper ma peine ne luttant plus contre mes souvenirs, ne luttant plus contre mes pensées qui déviait inévitablement vers une seule et unique personne: ma mère et sur une question: que pouvait bien contenir cette lettre.
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MessageSujet: Re: Une lettre, des souvenirs, un choc ...   Une lettre, des souvenirs, un choc ... EmptyDim 17 Avr - 22:59:30

Une lettre, des souvenirs, un choc ... Aaron-11

Chapitre 2: Une discussion pleine de vérité


    Au bout de plusieurs dizaines de minutes, je trouvais la force de me relever, de repartir de l'avant, j'avais eu besoin d'évacuer les sentiments qui avaient refait surface, de trouver la force d'enfouir au fond de moi toutes les questions qui me venaient à l'esprit et de me reconcentrer sur la seule chose qui m'importais actuellement: mon football. J'avais laissé aller ma colère et ma rancœur avec mes larmes et j'espérais que tout ces sentiments disparaitraient au moment ou j'essuierais mes larmes, ce moment était venu, je remis de l'ordre dans mes cheveux et dans ma tête, essuyais rapidement toutes traces de tristesses, puis terminais le footing que j'avais commencé, tranquillement, calmement et sereinement, enfin en tout cas aussi sereinement qu'il était possible pour un gars qui venait d'avoir des nouvelles de sa mère disparu depuis 4 ans. Mes larmes ravalées, ma tristesse aussi, je regagnais ma chambre pour me préparer pour l'entrainement, en entrant la première chose que je vis fus les morceaux de lettres déchirées, éparpillées sur le sol, à l'endroit même ou je les avais jetés, rapidement je les ramassais et les enfouis dans un de mes tiroirs, en vrac mais pourtant rangé, un peu comme mes pensées à l'heure actuelle.

    Je réfléchissais sur la raison qui m'avait entrainé inconsciemment à ranger la lettre au lieu de la jeter, et j'étais tellement absorbé par mes pensées toujours aussi désordonnées, que je n'entendis pas mon téléphone, ce fut seulement au bout de la 4eme sonneries que je réalisais qu'il sonnait. Je me précipitais pour répondre sans prendre connaissance de mon interlocuteur.

    (Conversation téléphonique en Anglais)

      « Hello EJ, comment tu te portes loin de nous ? »


    J'avais reconnu la voie de mon interlocutrice, parce que c'était une fille, pas n'importe laquelle, c'était ma sœur, celle avec qui j'avais passé pas mal de temps à discuter, elle avait le don de me faire parler, de me comprendre, c'était quelqu'un de très à l'écoute, elle avait été là pour moi dès le début et cela nous avait beaucoup rapproché, je tenais beaucoup à elle comme à toute la famille Slade même si je ne l'avouais pas.

      « Hey Mel', ca va moi en France, un peu dur mais je m'en sort. Et vous ? »


      « Tu nous manques enfin surtout aux parents qui sont seuls à la maison maintenant, mais sinon ca va ? Tu es sur, je trouve que tu as une petite voie, tu es sur que ca va Elias ? »

      « Oui enfin non, enfin je suis juste un peu fatigué par les séances d'entrainements. »

      « EJ, je te connais maintenant, tu es hésitant, distant ca ne vas pas au centre? »


    Elle me connaissait vraiment bien, et je le savais, elle savait aussi que je n'aimais pas me confier et qu'il avait fallu du temps pour que je réussisse à lui confier mes sentiments. Je ne savais que faire, lui mentir aurait été plus simple, mais elle l'aurait sentis, détourné la question me semblait être le meilleur moyen pour ne pas avoir à répondre.

      « Non t'inquiète, je fais plutôt des bons matchs, je m'en sort bien et Théo ca va lui ? »

      « Elias James, tu avais promis de me parler à l'avenir lorsque tu n'allais pas bien. Dois-je te le rappeler cette promesse ? »


    En effet lors de mon dernier moment de colère, un moment ou j'avais complètement perdu la tête, et ou mon coup de folie m'avait entrainé pas mal d'ennuis, Mélanie était venu me récupérer en sale état et ce jour là elle m'avait fait jurer de tout lui dire, de tout évacuer sur elle si j'avais besoin, mais de ne plus garder pour moi, ce jour là j'avais jurer de ne rien lui cacher de mes douleurs, de mes peines.

      « Non pas besoin je me rappel et je n'oublierais jamais ce jour. »

      « Alors dis moi ce qui te tracasse ou je prends un billet et là tu seras obligé de me parler. »


    Je savais qu'elle en était capable, prendre un billet aller-retour Londres – Paris juste pour une journée, pour venir m'aider, pour s'assurer que je n'allais pas faire de connerie, elle en était capable comme les autres membres de cette famille qui m'avait accueilli et chéri comme un des leurs. Je m'assis donc sur mon lit, soufflais un coup et lui racontais tout ce que j'avais sur le cœur.

      « Ce matin j'ai reçu une lettre mais pas de n'importe qui, elle est écrite par Marja, je sais que c'est elle et je lui en veux de faire irruption dans ma vie alors que j'ai réussi à tout oublier. Mélanie tu sais à quel point elle m'a détruit, à quel point j'ai souffert par sa faute, et maintenant que j'ai réussi à trouver ma voie, maintenant que je me suis reconstruit, elle revient et je n'arrive pas à me sortir de la tête tout les souvenirs provoqué par la réception de sa lettre, je lui en veux de revenir comme ca, j'ai tourné la page, je n'ai plus besoin d'elle et c'est au moment ou je suis le mieux qu'elle ose revenir dans ma vie mais je ne veux pas la revoir. »


    J'avais commencé à m'emporte, à hausser le ton, à sentir la colère monter en moi et Mélanie du le sentir aussi puisqu'elle me coupa la parole.

      « Elias calme toi. Tu as lu cette lettre ? »

      « Non, je ne la lirais pas, je n'ai pas besoin d'elle, je ne veux pas savoir ce qu'elle veut, je ne veux plus entendre parler d'elle, je n'ai pas besoin d'elle Mélanie. »

      « Elias je sais ce que tu ressens envers ta mère, mais c'est ta mère. Tu ne veux pas te l'avouer parce qu'elle t'a fait du mal, parce qu'à cause d'elle tu as souffert, mais Elias si sa lettre te bouleverse autant c'est qu'il y a une raison. »


    Il y eu un blanc et Mélanie avait repris la parole.

      « Elias, je sais que tu ne veux pas flancher devant les autres, et que tu veux te montrer fort mais je sais aussi que cette lettre te touche beaucoup, tu es en colère en ce moment parce que son retour fais remonter dans ta mémoire des souvenirs douloureux mais je sais aussi que tu as des souvenirs joyeux avec ta mère, mais que tu ne veux pas te l'avouer. Elias tu n'as jamais voulu l'avouer mais je sais que tu as toujours eu besoin de savoir pourquoi. Pourquoi elle était parti ? Pourquoi tu avais vécu ce calvaire ? Et je sais aussi que au fond tu as toujours ressenti de l'inquiétude de ne pas avoir de nouvelle. C'est ta mère, celle qui t'as mise au monde, celle avec qui tu as vécu les crises de ton père, Elias je sais que c'est difficile ce que je te dis là, mais tu dois comprendre pourquoi cette lettre te touche autant. »

      «  Non Mélanie arrête, je sais ou tu vas en venir et non, je ne te dirais pas que j'ai besoin de cette lettre, que j'ai besoin de réponses. J'ai avancé et je me suis reconstruis aujourd'hui j'ai un rêve et je veux tirer un trait sur mon passé. »

      « Elias, ton passé tu ne pourras pas l'oublier c'est ce qui fait que tu es toi. Tu ne pourras pas tirer un trait, par contre tu pourra apprendre à vivre avec, à chaque fois que tu y penses tu souffres, et tu te poses énormément de questions, obtiens les réponses et tu pourras avancer, tu n'avanceras pas tant que tu ne seras pas en paix avec ton histoire. Elias durant ton sommeil tu appelais ta mère, tu ne voulais pas t'approcher de maman de peur qu'elle remplace ta mère, Elias tu vas vivre avec ton passé et ce pour toujours, tu dois trouver les réponses qui t'aideront à vivre sereinement avec tout ca, tu dois comprendre pourquoi elle t'as abandonné Elias et ceci t'aidera à vaincre ta peur de l'abandon, tu dois lui laisser une chance, c'est ta mère et quoique tu souhaite faire croire, tu as besoin d'elle, tu as besoin de ses réponses, tu as toujours eu besoin de savoir ce qui lui était arrivé. »


    Je réfléchissais à ce qu'elle me disait, il n'y avait pas moyen qu'elle puisse avoir raison, pas moyen que j'avouais avoir besoin d'elle. Et pourtant, tout ce qu'elle disait sembler réel, tout ce qu'elle m'expliquait, prenait un sens, elle avait souvent raison et pourtant malgré tout j'espérais que pour une fois elle avait tord.

      « Elias tu es toujours là ? »


    Nouveaux silences, les pensées fusaient de manières ininterrompus, désordonnées et contradictoires dans ma tête, je me sentais de plus en plus mal, j'avais peur de ce qui allait ressortir de cet échange téléphonique avec Mélanie.

      « Elias James Slade, c'est pas le moment de faire peur hein. Je sais qu'en ce moment tu réfléchis mais s'il te plait réponds moi. »

      « Mélanie je suis perdu, je ne veux pas que tu es raison, alors s'il te plait, dis moi que tu as tord, dis moi que je n'ai pas besoin d'elle. »

      « Je ne peux pas, je suis désolé. Je veux t'aider Elias et je sais que cela passe par des moments difficiles comme celui là, mais tu dois le faire, tu croyais avoir avancer, tourner le page mais regarde aujourd'hui ou tu en es? Au même moment, tu souffres à cause de ton passé, je sais que tu doutes, que tu as peur des réponses que tu obtiendras, mais si tu veux vraiment avancer, tu dois trouver des réponses à tes questions et savoir comment va ta mère et ce qu'elle a vécu. »


    Une blessure s'était rouverte en moi, une blessure que j'avais tenté de dissimuler, aujourd'hui je savais que j'avais toujours vécu avec le besoin de savoir ce qu'il était advenu de ma mère, de savoir pourquoi j'avais mérité de vivre ce calvaire, mais jamais je n'avais osé me l'avouer, il avait fallu que Mélanie le fasse pour moi, qu'elle m'oblige à y penser pour que je puisse accepter l'idée que j'avais besoin de réponse pour définitivement aller de l'avant
    .
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MessageSujet: Re: Une lettre, des souvenirs, un choc ...   Une lettre, des souvenirs, un choc ... EmptyJeu 21 Avr - 20:37:50

Une lettre, des souvenirs, un choc ... Aaron-12

Chapitre 3: Un questionnement sans fin.

    J'étais resté plusieurs jours à me demander si je devais ou non lire cette lettre, si j'étais prêt à accepter ce que contenait cette lettre, si j'étais assez fort pour faire face à cette femme qui m'avait laissé tomber sans aucun remords. Et finalement plus les jours passés, plus je laissais trainer cette affaire et pourtant cette lettre occupait toute mon esprit, toute mes pensées, elle m'obsédait complètement.

    Les jours passaient sans que je n'y prête vraiment attention, je me sentais comme déconnecté du centre, du football, je n'avais plus le goût à rien, mon implication, mon envie, ma détermination avaient disparu laissant place à un unique sentiment: l'indifférence. Je n'avais plus envie, plus la force de me concentrer sur le football, seul la lettre me préoccupait. Je n'en dormais plus la nuit réveillé par des crises de paniques suite aux souvenirs qui refaisaient surface les uns après les autres. Je faisais acte de présence aux entrainements, actes de présence aux réunions, mais j'étais devenu « je m'en foutisme » de tout et ce malgré plusieurs remontrances de l'entraineur à propos de mon niveau aux entrainements, mais même ceci ne m'atteignais pas, moi qui prenait toujours grand soin à faire les choses correctement, à plaire, à réussir tout ce que je fais, je n'étais ni vexé, ni blessé, j'avais bien d'autres choses en tête.

    Finalement j'avais réussi à reprendre le dessus, mais ceci du se faire au détriment de l'équipe, du club. Un événement m'avait remis les pieds sur terre, m'avait fait prendre conscience que je ne pouvais pas la laisser tout gâcher une nouvelle fois, et cet événement n'était autre que le match face à Montpellier. Un match ou j'étais passé complètement au travers du début jusqu'à la fin, un match ou j'avais raté absolument tout ce que j'avais tenté, il n'y avait rien, nothing, nada pour sauver ma prestation, un match horrible ou j'avais affaibli l'équipe, j'avais traversé les 90 minutes de ce match sans me rendre vraiment compte de ce qu'il se passait, obnubilé par la lettre qui trainait dans le fond de mon tiroir à l'Inf.

    La nuit qui suivit ce match, je ne dormais pas comme à mon habitude mais cette fois pas à cause de la lettre, non cette fois je me sentais minable, nul, j'avais à moi seul fait perdre l'équipe se soir et j'avais sentis dans leur regard qu'ils m'en voulaient, je les avais en quelque sorte trahis et je me sentais mal, vraiment mal. La culpabilité de la défaite, les regards de mon coéquipiers bien plus expressifs que des mots, avaient le temps d'une soirée réussi à faire disparaître mon obsession pour la lettre. Cette nuit là beaucoup d'idées avaient fusées dans ma tête, j'avais ressenti beaucoup de sentiments, mais au petit matin, j'en étais venu à une conclusion, je ne pouvais pas la laisser me détruire une seconde fois, elle m'avait privé de mon enfance, je ne pouvais pas la laisser me priver de mon rêve, de ma passion, de la chance de ma vie. Il fallait que je mette un terme à tout ceci, et je savais que je n'avais pas trente milles solutions, ou je lisais la lettre ou je la jetais, mais quoique je puisse faire à notre retour au centre, je devais le faire et ne plus me laisser distraire.

    Ouvrir ou jeter, je n'avais aucune idée de ce qui était le mieux, mais je savais que quelques soit ma décision je devrais assumer derrière, assumer mon choix et surtout assumer mes responsabilité envers cette équipe, plus jamais je ne laisserais Marja ou une quelconque personne me distraire de mon but: réussir dans le football.

    Finalement après plusieurs heures de car pour le retour à Paris, j'étais arrivé devant mon bureau, devant ce tiroir. Debout devant, c'était le moment, soit je lisais cette lettre, soit je la jetais une bonne fois pour toute. Je pris les quatre bouts qui constituait l'enveloppe, je m'assis sur mon lit et j'arrêtais de réfléchir, à ce moments les mots de Mélanie me revinrent en mémoire et inconsciemment, les morceaux dans la main, allongé sur le ventre, je sortis les bouts des lettres et commençait à les reconstituais. Une fois la lettre lisible, doucement mon attention se porta sur les mots écris en Gallois et je fus ému par les premiers mots de cette lettre: « Mon fils. »
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MessageSujet: Re: Une lettre, des souvenirs, un choc ...   Une lettre, des souvenirs, un choc ... EmptyDim 24 Avr - 23:04:54

Une lettre, des souvenirs, un choc ... Articl10

Chapitre 4 : Une lecture pleine de révélations

    Voilà c'était le moment, j'avais entre mes mains un bout de mon passé, un morceau de mon destin et surement une partie primordial pour la construction de mon futur bonheur et pour mon futur moi. L'explication de toute ma souffrance, se trouvait ici. Mes questions, mes doutes, mes tristesses, trouveront sans doute leurs origines, leurs causes grâce à cette lettre, je ne savais pas si les réponses allaient me satisfaire mais j'espérais qu'elles m'appaissent et qu'elles m'aident à trouver un sens à ma vie, à mon passé et surtout qu'elles me permettent de comprendre ce que je suis devenu.

    « Mon fils, voilà maintenant 4 ans que je t'ai perdu, 4 longues années loin de toi, plus de 1460 jours passés sans toi, sans nouvelles à me demander comment tu allais, ou tu étais et surtout si tu était heureux. Je n'ai pu vivre sans ta présence, j'ai passé mon temps à te chercher, je te voyais dans chacun des enfants que je croissais, je t'ai vraiment chercher mon fils, j'ai passé mon temps à te chercher depuis les Pays Bas, vraiment Elias. Je n'ai jamais cessé de m'inquiéter pour toi, mais sans ta présence je me suis perdue, j'étais Marja Geesink, j'étais une mère, vivre sans toi c'était comme vivre à moitie, j'étais vide sans toi à mes cotés, te rechercher m'as permis de survivre en tout cas les premiers mois, mais je me suis perdue, à montrer un visage différent du mien aux autres, j'ai fini par m'y perdre moi aussi, je ne savais plus qui j'étais pourquoi je continuais de me battre, Elias j'étais devenue une fugitive, une meurtrière et le pire je t'avais abandonné. J'avais perdue mon chemin, je m'étais perdue mais surtout j'avais perdue ma raison d'avancer, je t'avais perdu toi.

    Je sais que tu dois m'en vouloir et je ne peux pas te blâmer mais sache que je ne me le pardonnerais jamais, je croyais qu'on aurait pu enfin vivre heureux tout les deux, mais j'avais du fuir. Je suis vraiment désolé Elias, je n'ai pas tenu ma promesse, je n'ai pas été assumée mon rôle de mère, et je sais que tu étais encore petit, tu avais besoin de ta famille et je t'en ai privé. Elias, je suis vraiment navrée que tu ai du vivre tout ceci, tu ne le méritais pas, et je suis désolé que tu ai du endurer tout ceci par ma faute.

    Elias je sais que je me lamente, je sais que tu dois trouver ca injuste puisque j'ai choisis et tu as subis mes choix, mais je voulais que tu saches qu'au plus profond de moi je le regrette tellement, je suis tellement désolé Elias. J'ai écris cette lettre non pas dans le but de m'imposer dans ta vie, j'en ai perdu le droit depuis 4 ans, mais j'ai écris cette lettre parce que tu as le droit à des réponses, tu as le droit de comprendre. Cette lettre je l'ai écrite de nombreuses fois sans jamais savoir ou l'envoyer, et finalement je t'ai retrouvé, sous un nouveau nom, dans un nouveau Pays, mais je t'ai retrouvé. Elias voici la partie de la lettre qui pourra j'espère t'aider à comprendre, à accepter et à me comprendre même si je n'attends pas de toi que tu me pardonnes grâce à une lettre.

    Elias après avoir tué ton père, j'ai eu peur en prenant conscience de la gravité de mes actes, en prenant conscience de ce qu'allait devenir notre vie après, ton père mort, moi en prison et toi seul, alors en réalisant ce que j'avais fait et ce que j'encourrais, j'ai fuis, je ne voulais pas te laisser, mais ce fut la seule solution que j'avais trouvé sur le moment, dans la précipitation, j'ai quitté le Pays, pour rejoindre les Pays-Bas. J'avais vraiment l'espoir de pouvoir te faire venir aux Pays-Bas avec moi, je le désirais tellement mais lorsque ta demande de nationalisation a été accepté, je t'ai recontacté Elias, des dizaines de fois et chaque fois les lettres m'étaient réexpédiés. J'ai vraiment tout tenté Elias pour te retrouver, mais je n'ai pas réussi. Je n'ai jamais voulu t'abandonner, et je sais que cela ne chance pas grand chose, mais je veux que tu saches que tu as toujours été aimé. Après plusieurs mois a tenter de te retrouver en vain, j'ai sombré et j'ai perdu tout espoir de te retrouver. J'ai moi aussi beaucoup souffert de ton absence et j'ai fais des choses dont je ne suis pas fière, durant cette période loin de toi j'ai accumulée les erreurs, j'ai réussi à m'en sortir Elias, et je constate avec soulagement que toi aussi. Depuis que j'ai retrouvé ta trace, je me sens soulagée, rassurée, sereine, même si je ne me pardonne pas mon erreur. Je sais que tu as souffert et je sais qu'à cause de moi, tu as toi aussi enchainer les conneries, mais je sais aussi que tu as été soutenu, que tu n'as pas traversé cette épreuve seul.

    Elias je n'essaye pas de me trouver des excuses, ni de me faire pardonner, quoique je puisse dire, rien ne pourra effacer ce que tu as vécu, j'en ai conscience et je ne me fais pas d'illusions, mais j'avais besoin de t'expliquer, je te devais la vérité. Je sais qu'il en faudra bien plus pour qu'un jour je puisse espérer que tu me pardonne, mais depuis 4 ans j'attendais le jour ou je pourrais enfin revoir mon fils, ou en tout cas avoir de ces nouvelles. Aujourd'hui je t'ai retrouvé, et j'espère qu'un jour tu pourras toi aussi trouver la paix avec ton passé, avec notre passé. Elias je ne peux pas te comprendre, ni comprendre ce que tu as vécu, mais j'aimerais vraiment que tu puisses te libérer de ce passé, des sentiments qui te rendent si triste.

    Elias tu as mon adresse au dos de l'enveloppe, je ne te demande pas de me pardonner, je veux seulement que tu écrives tout ce que tu as vécu, tout ce que tu as ressenti. Je sais que cela est dur pour les gars de ton âge, mais tu en as besoin tout autant que moi, j'ai réussi à avancer mais il me une partie pour totalement aller de l'avant et je sais que tu es le seul qui puisse me libérer totalement, c'est égoïste de ma part, mais je le fais pour toi, parce que je sais que tu en as besoin aussi. Elias je ne te demande pas de me pardonner, ni même d'être indulgent avec moi, je ne le mérite pas mais je veux que nous soyons au clair tout les deux, que nous puissions enfin faire le vide, je ne te demande pas de me faire une place dans ta vie, mais au moins d'être sincère envers toi même. Cette lettre tu dois l'écrire pour toi, pas pour nous, pas pour moi mais pour toi, laisse aller tes émotions, laisse ton passé s'envoler sur ce papier.

    Je t'aime Elias, vraiment de tout cœur, tu as ta vie et je ne m'introduirais pas dedans. Je ne veux pas chambouler ton quotidien, même si je sais que cette lettre changeras forcément un peu les choses, mais je veux que tout soit clair entre nous, bien sur que j'ai l'espoir d'un jour te revoir, d'un jour t'avoir à mes cotés, mais je ne te forcerai pas, j'accepterai tes choix, tes demandes. Elias tu restera quoiqu'il arrive mon fils, tu fais partie de moi quelque soit ma vie actuelle, quelque soit ta vie actuelle. Je serais toujours là pour toi, à n'importe quel moment, pour n'importe quels raisons. Elias accepte cette lettre, et accepte de me répondre.

    Je t'aime mon fils. »
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MessageSujet: Re: Une lettre, des souvenirs, un choc ...   Une lettre, des souvenirs, un choc ... EmptyJeu 28 Avr - 19:32:03

Une lettre, des souvenirs, un choc ... Gun_1310

    Durant la lecture j'étais passé par beaucoup de sentiments contradictoires, par beaucoup d'émotions, cette lettre ne me laissait en aucun cas indifférent, c'était ma mère et malgré tout ce que j'éprouvais envers elle, tout ce que j'avais à lui reprocher, j'étais tout de même soulagé de la savoir en vie même si les premiers jours suivant la réception de cette lettre, j'avais tout fait pour l'oublier.

    Cette lettre était une étape importante dans ma reconstruction, et je le compris que quelques temps plus tard. Elle m'avait été difficile à lire, difficile à accepter, mais je savais que chaque mots, que chaque phrases, que chaque explications, étaient un pas de plus qui m'éloignait de ma sombre enfance. Elle m'avait expliqué ses raisons, elle m'avait assuré que je n'étais pas indésirable et qu'elle n'avait jamais voulu me laisser, chose qui conter beaucoup pour moi, tant j'avais développer après cet abandon un fort sentiment d'infériorité, le sentiment d'être indésirable, pas assez bien. Je savais à présent que jamais je n'avais été indésirable, toutes ses révélations n'allaient pas me faire oublier ses 4 années, mais ses révélations commençaient à donner un sens à tout mon passé, comme si je n'avais pas souffert pour rien.

    Je ne lui pardonnais rien, j'étais bien trop en colère, bien trop triste pour excuser ses erreurs, mais je sentais en moi que maintenant tout allais être différent, pas plus rose, pas meilleur, mais juste moins compliqué, moins tragique, peut être pas tout de suite mais je me sentais prêt à croire que j'allais être un peu épargné par les souffrances. Je ne savais pas si ma vie allait changer complètement après cette lettre, mais il était fort probable que mes sentiments changent, que cette lettre soit le déclencheur d'une nouvelle vie, d'une vie faite de rêves, d'espoirs et de bonheur. C'est en tout cas ce que j'espérais et même si pour le moment je ne me sentais pas prêt à lui répondre, je me sentais un peu plus léger et je le ressentais sur le terrain comme en dehors.

    Il allait falloir du temps pour me reconstruire pleinement et ne plus me laissais bouffer par mon passé, un passé qui m'avait traumatisé et qui faisait désormais partie de moi, de ce que j'étais. Mais Mélanie avait raison, je ne pourrais pas l'oublier, mais je pourrais apprendre à vivre avec, ce qui ne tue pas nous rends plus fort, non ? Pour la première fois de ma vie, je me sentais prêt à accepter mon passé, à vivre dans le présent. Cette lettre n'avait pas changé ma vie, elle ne m'avait pas sauvé, mais elle allait m'aider à grandir, à apprendre de cet épreuve, une épreuve qui m'avait dégouté de la vie. Ma mère Marja Geesink m'avait donné la vie avant de me la reprendre, avec cette lettre elle m'avait symboliquement libéré de ce calvaire dans lequel elle avait plongé ma vie.

    Celle que je prenais pour seule et unique responsable de toute ma détresse, fut aussi la seule qui pouvait m'en libéré et avec cette lettre, je savais que dorénavant ma vie allait prendre un autre sens. J'avais désormais une famille aimante et présente, un passé que j'étais prêt à accepter et une mère qui ne m'avait jamais oublié malgré les années passés loin d'elle. Sa lettre, je la rangeais cette fois très soigneusement, c'était le symbole de ma renaissance, j'avais encore beaucoup de questions à lui poser pour définitivement être en paix avec tout ca, mais j'avais attendu 4 ans pour avoir de ses nouvelles, et c'était à son tour d'attendre. Et à partir de maintenant le centre était ma priorité, elle attendrait comme je l'ai attendu.

    Au bout de plusieurs semaines, j'étais calme, serein et la présence de cette lettre ne me dérangeait plus. J'étais à l'Inf en train de vivre mon rêve, ma vie avait pris un sens, et mon esprit était désormais libre, je savais qu'un jour je lui répondrais, pour avoir vraiment toutes les réponses, mais pour le moment je n'avais qu'une envie profiter de l'instant présent chose qu'auparavant il ne me serait jamais venu à l'idée. Je voulais tout simplement savourer les moments de paix et de plaisirs que j'éprouvais ici au centre, des sentiments nouveaux et agréables. Je n'avais pas changé, et je ne changerais pas, je resterais le garcon timide, sensible, renfermé, anxieux, un peu bizarre, colérique ... mais je commençais au fil des jours à faire le tri en moi et à me libérer de tout ce qui m'éloignais de mon but: devenir footballeur.

    J'étais resté moi, juste plus libre et avec un but: réussir ma vie à défaut d'avoir eu un bon passé, je voulais un bon présent pour pouvoir en profiter.


FIN !
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MessageSujet: Re: Une lettre, des souvenirs, un choc ...   Une lettre, des souvenirs, un choc ... EmptyMar 3 Mai - 16:54:41

Une lettre, des souvenirs, un choc

Elias
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