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 Highway to Hell

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Milenko Sandrosavljevic
Sandro
Milenko Sandrosavljevic


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MessageSujet: Highway to Hell   Highway to Hell EmptyMar 3 Mai - 17:53:52

Ça y est, c'est les vacances. Vite ! Sortez-moi de ce pays de fou ! J'ai tellement hâte de retrouver les miens, tellement hâte de prendre ma mère dans mes bras, taquiner mon frère et prendre des nouvelles de mes oncles, tantes, cousins et cousines. Ah c'qu'elle me manque cette Galles ! La verdure des plaines, ses cornes muse entraînées par leur musicien en Kilt, ses troupeaux de chèvres par centaines, ces vieilles maisons bien de chez nous et toute ces têtes rousse me manque.. Ça fait bientôt 1 an que je ne suis plus rentré au berceau et, assis dans le train direction la gare Lille Flandre, je ne peut m’empêcher de ressasser tout ses vieux souvenirs. Ma jeunesse lui appartiens, ma famille aussi et mon dévouement encore plus ; ce pays qui me rend tellement fier ! Une chose est sur, c'est que quand je rentre, je m'enfile un demi-litre de Guiness car ras-le-bol de leur jus de pisse assaisonné à la Stella Artois, Kronembourg, Karmeliet ou je n'sais quelle saveurs imbuvable . La culture Galloise n'a vraiment rien à envier à celle des français, hormis peut-être leur fromage, que je n'aime pas d'ailleurs.
Me voilà donc à mi-parcours du premier trajet de cette longue route infinissable, casque audio sur la tête à m'écouter en boucle de vieux chants de mes ancêtres Celtes et à observer le nombre de passagers qui peut défiler en 2h16 de temps de route. J'ai toujours tendance à analyser les gens, surtout ceux qui me paraisse inquiétant et vipérin, ça me permet de me préparer à n'importe quelle situation si un jour, un dégénéré deviendrais importunant. Les trains français sont toujours remplient d'un mélange de culture incroyable et ébahissant. Jamais dans mon pays je ne verrais ça, du moins je l'espère. La France était autre fois maître de l'Europe avec ses colonies, et maintenant, à l'aube des années 2000, c'était à leur tour de subir la colonisation.
J'arrive donc à Lille, capitale du Nord pour changer de train, direction à présent Calais, avec un échange de quelques minutes à Dunkerque ; en route pour encore 1h10 de train.
Et moi qui me plaignait de paris, arriver à Lille c'est encore pire ! Bref, j'avais autre chose à penser pour le moment, un petit message au frère cadet pour prévenir de mon avancé et encore le même rituel avec le casque sur les oreilles et pour changer, un peu de AC DC, Highway to Hell...
Un enfant, ballon en main en face de moi me faisait penser à ma futur carrière. Les autres au centre de formation rêvaient tous de Barcelone, Inter de Milan ou Manchester United, moi je n'pensais qu'à porter bravement et vaillamment les couleurs de mon pays en sélection national. Bien sur, il faudra passer par le bas échelons mais m'éloigner de l'Angleterre en signant en Bretagne ou à Bayonne ne me disait rien qu'il aille. J'avais déjà de bonne motivation pour la saison qui allait suivre à l'Inf, en espérant viser le podium avec l'équipe et en tant qu'objectifs personnel de rééditer la même opération que la saison précédente, terminer meilleur défenseur du centre. Ce sera surtout la saison à ne pas relâcher car celle sera réellement déterminante pour l'avenir. J'ai des convictions, à commencer par garder mon sang froid sur le terrain et à tacler intelligemment.
Allez hop arriver à Dunkerque, je dois m'empresser de prendre la ligne suivante, le train est déjà là, il faut se dépêcher mais à peine arrivé sur le quai d'en face, je m'aperçois qu'il me manque un sac ! Je courre, courre et rattrape le train qui allait partir puis récupère mon sac. Je me retourne donc avec un ouf de soulagement...mais le train qui devait me ramener à Calais pars juste sous mon nez.. Tout d'un coup je me prend engréner dans un mal de ventre incroyable, comme si mes intestins étaient en train de se lier entre eux.. le début d'une galère infinissable venait de démarrer...


Dernière édition par Bran McPhail le Jeu 5 Mai - 18:09:24, édité 1 fois
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Milenko Sandrosavljevic
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MessageSujet: Re: Highway to Hell   Highway to Hell EmptyMer 4 Mai - 15:22:39

J'étais là, sur le quai, à regarder s'éloigner le train qui devait me ramener à Calais. Impuissant, ne pouvant rien faire, j'étais comme démoralisé devant ce tel drame ! Mille et une questions se sont invités dans ma tête ; Comment repartir d'ici ? ou aller ? Comment ? Je m'assis alors sur un banc de la gare, à regarder les locomotives défilées, telle une vache enfermé dans sa pâture, désarmé. Plus d'une heure aprés, alors que la voix agaçante de cette charmante dame annonçant les trains m'effaroucha la tête, j'entendis le mot magique, la seule ville parmi des milliers qui m'intéressa sur le moment : CALAIS ! On dit que le destin et bien fait, moi je veut bien le croire car à l'instant même ou je me leva du banc, sac en main, le train qui allait enfin mettre fin à mon fardeau accosta à quai. Je pris donc place avec le sentiment d'être soulager.
Arriver à Calais, ce fut une bien autre histoire.. Évidemment, mon bateau avait déjà pris la mer et je me retrouvais une fois de plus pris de panique, à chercher comment trouver un autre ferry pour traverser la manche..

(Toute mes paroles avec un bon accent Gallois et un français niveau scolaire).

« Excusez-moi, pourrais-je demander un renseignement ? »

« Ouaip ? C'est pourquoi ? »

« Je cherche un bateau pour.. »

« Ah nan c'est pas à moi que tu dois demander gamin, moi j'suis que gendarme ici, va voir les douaniers il sont un peu plus impliqué que nous. »

« Thank's sir. »

Je ne savais vraiment pas à qui m'adresser, j'étais perdu dans cette ville très obscure.
Je m'approcha alors d'un drôle d'homme à casquette essayant d'approcher les jeunes gars étrangers probablement..


« Bonjour, pardonnez-moi de vous embêter monsieur, euh, qui sont les douaniers ? »

« Quoi ? Douanier ? Wouh pinaise, s'pèce di counasse faut j'me taille ! »

Si en plus je dois me coltiner tout les camés de cette foutu ville de mes deux ! Je changea alors de discours pour aller plus vite..


« Salut, tu es douanier toi et tes amis ? »

« Bonjour jeune homme, en effet nous somme la Douane de France, pouvons nous faire quelque chose pour toi ? »

« Ah oui bonjour, euh je ne trouve pas de point de renseignement pour prendre un bateau »

« Hein ? Quel accent on comprend rien ! Tu veut prendre le ferry Boat ? L'accueil est là-bas mais vu l'heure faudra t'saquer la nouille pour pas loupé le dernier. »

Oui bon, c'est pas en un an qu'on réussis à parler proprement cette langue ingrate..

« Merci Monsieur l'agent, à plus tard. »


Je pris mes clics et mes clac puis arriva au guichet pour prendre mon ticket quand soudainement un rideau de fer descendra lentement mais sûrement devant mon nez, un nouvel échec venait de s'amplifier.. Il était 21h04 et à quelques minutes prêt, je rentrais chez moi, de ce fait me voilà seul dans la rue, avec à peine assez de sous pour me restaurer. Mais avant tout ça je devais prévenir maman.

« Allô maman ? C'est Bran tu vas bien ? »

« Ah fils, je pensais justement à toi, je me disais que tu venais justement de rentrer dans le bateau, ça va tu as fait bonne route jusqu'ici ? »

« Euh ouais, c'est pour ça que je t'appelle d'ailleurs, arrivé à Dunkerque j'ai loupé mon train et me voilà bloquer à Calais sans pouvoir prendre le Ferry, le dernier est parti ya 5 minutes et le prochain est à 6h10 demain matin. »

« Oh mon dieu mon chéri, mais c'est affreux ! Tu dois être mort de trouille ! »

« Non ça va maman, je vais bien, ne t'en fais pas. » Elle avait raison, j'étais à deux doigts de faire dans ma culotte..

« Tu veut que j'appelle tonton Wesley, il doit sûrement être pas loin de Calais avec son camion et il comprendra qu'il... »


prichtcrchhhpchittcrr


« Bran ? Bran tu es là ? Mon chéri tu... » TUUUUUUT

« vas-y cours putain, cours ! »


Vous avez sans doute du saisir, je venais de me faire braquer mon portable, et devinez qui sont les malfrats ? Deux gens de couleurs, deux infâmes personnage à peine plus jeune que moi. Arabes, Kabyle, Bosniaque... Peu importe, je n'fais plus la différence, cette peste nous envahis et je n'fais plus entre différence entre les différentes espèces de ces vermines. Le cauchemar continua et j'avais l'impression de sombrer de plus en plus vers les ténèbres.
Arrivés vers 22h, je décida enfin de quitter le port pour rejoindre la ville, toute ces péripéties creuse mon estomac et il est grand tant de manger un morceaux. Ce sera Moules Frites ce soir !
Je m’asseyais à la table du restaurant tout en cherchant mon porte feuille, de peur de me l'être fait volé mais fort heureusement, il me restais quelques euro pour survivre jusqu'à demain matin 6h. J'étais seul à table, alors que celle d'en face était remplis d'une famille de 4 enfants. Ils avaient l'air si heureux tous réunis au tour du même festin, alors que moi, je sirotais bien seul mon jus d'abricot en rêvassant, en pensant une fois de plus à ma terre Galloise qui n'attendait plus que moi pour débuter l'été. Ces derniers événement m'avaient tellement bouleverser, et ma mère qui doit être morte d’inquiétude, la pauvre..
Une heure, bientôt deux même, j'étais là à me sursauter de sommeil quand le serveur m'annonça que le restaurant allait fermer. Je sortis, et dehors le vent de la côte faisait pétiller mes yeux et chatouillait mes narines. En avançant peu à peu, je me demanda ou j'allais finir la soirée.. Il me rester à peine assez d'argent pour finir le trajet mais quelque chose me retenait d'aller dormir, comme si on me l'interdisais. Prévention de danger ou serais-ce simplement la peu qui me jouais des tours ?
Finalement affalé en dessous d'un abris de bus non loin du port, mes paupières commença a devenir lourde. Je n'voulais pas fermer l’œil afin de guetter tout les dangers potentiels de cette ville méconnue. Mais le sommeil à eu raison de moi. Recroquevillé sur moi-même, je finis par m'endormir quand tout à coup...
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Milenko Sandrosavljevic
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MessageSujet: Re: Highway to Hell   Highway to Hell EmptyJeu 5 Mai - 19:31:50

« Eh mec, ta pas 10 balles ? Mec ? Et gamin réveil toi ! »

6h51, j'ouvris un œil, puis deux. Au dessus de moi, deux hommes revêtu d'habits troués, souillés et dégageant une forte odeur nauséabonde. Quelle horreur, deux clochards venait de me réveiller après une nuit glaciale passé dans les rues d'une ville infâme. Une effluve d'alcool pestilentielle sortais de leurs bouche et me réveilla directement. Cette bouffée prise à l'aube m’écœura atrocement à tel point que j'étais à deux doigts de vomir. Me penchant alors vers le sol, les deux énergumènes me releva d'une main ferme et me rétorqua :

« Mais tes toute jeune ma belle, tu vas vite nous passer ton fric et tout va bien se passer coco. »

Je venais à peine de me réveiller, la gueule dans le coltard et me voilà déjà en face de deux bandits dans l'une des situations les plus complexes qui puissent m'arriver. C'est dingue ça, il ne se repose jamais les Français avec toutes leurs conneries ? C'est comme si le sort s’acharnait contre moi, comme si je payais pour tout mes moments pas très catholiques de ma petite vie. Bref je devais me sortir de là très vite avant que cela ne tourne au drame.
Tandis que le premier me plaquait contre la vitre gelée de l'arrêt de bus avec le bras sous la gorge, le second commença à fouiller mes sacs, à tout déballer, s'acharnant sur mes affaires en les flanquant tout au tour de nous. Ce fut une scène très choquante et surtout inconcevable pour moi, qui venait d'un lieu aisé, qui n'avais jamais fait de mal à personne hormis dans mes pensées, moi qui n'eu jamais un seul soucis avec qui que ce soit et qui, au contraire, baisse le regard devant les fortes têtes prépositionnées à la provocation. Mais il ne fallait pas que je m'attarde à la réflexion, en deux temps trois mouvements, je sortis un coup de pied légendaire, similaire à celui d'un grand gardien sur une sortie de but, atteignant justement la zone recherchée qui étais celle des bijoux de familles et poussa ce premier sur le second. Ni une ni deux je pris mon sac d'habits pour le jeter à la figure du mec qui fouillait dedans. Je pris mon sac à dos et pris mes jambes à mon coup pour m'enfuir le plus loins possible de ses terreurs.
Malgré ça, l'un deux résistait encore et s'engagea dans une poursuite tonitruante ! A travers route et carrefour, je gagna de la distance avec, il faut dire qu'être footballeur aide beaucoup. M'éloignant du centre ville et voyant derrière moi qu'il était toujours à ma poursuite, je décida de m'enfoncer dans les rues sombres et étroites tout en lui encombrant la route le plus possible en renversant des poubelles et autres objets se trouvant sur le trottoir. Pas moins de 2km aprés que cette évasion avait commencé, je me retrouva pris au pied dans un cul-de-sac ! L'homme repris son souffle, la main sur le cœur et en avança vers moi tout doucement. Il toussa énormément et essaya de marmoner quelque chose. Le voilà plus qu'à trois, quatre mètre de moi, canif en main et je pouvais ressentir toute la terreur qu'il exprimé au travers de son regard.
Pendant un cour instant, mon pouls et mon cœur s’accentuaient de seconde en seconde. Ce serait tellement bête de finir meurtris par un alcoolique airant et assoiffé de méchanceté alors qu'une carrière footballistique m'attend. Le football ! Je venais de me donner la réponse à mon problème. Sans plus attendre je fonça sur mon malfaiteur et au dernier moment j’instituai un mélange de tacle glissé et balayette qui fit tomber l'homme violent, se cogna la tête au sol et ne se releva plus. Un dernier regard sur l'individu apparemment inerte, puis repartis en trottant vers le port. Un coup d’œil à la montre et formellement, avec cet accrochage il se faisait déjà bientôt 7h15.
Ma dernière carte en main pour le bateau venait de s'envoler, ces saligaud ont emporter mon prote feuille et plus rien ne me dis de retourner sur les lieux du crime..
Je m'engagea frauduleusement dans le tunnel sous la manche, marcher était mon dernier espoir puis n'ayant aucun argent, je ne peut plus que compter sur mes atouts de taille ; mes jambes.
Voilà maintenant plus de deux heures que je marche sans m 'arrêter, sans me retourner ni même regarder les campions passer. Je ne comptais plus que sur moi-même cette fois. Il faisait vraiment obscur dans ce tunnel et les camions qui me rasaient ne prêtaient aucune attention à mon égard.
Quelques mètres plus loin, un camion de la société Transaliance se range prés de moi, un jeune homme y sors côté passager, c'était un Anglais.

« Tu vas ou comme ça ? Je peut te déposer ? »

Jamais je n'aurais cru qu'un rosbeef m'aiderait dans ma quette ! Sans dire autre chose que de l'autre côté de la manche, je montai dans la cabine du routier puis ce derniers repris la route. Il avait l'air plutôt ouvert, peut-être trop sympathique à mon goût. Voyant que je ne répondais pas à ces milles et une questions il se tut pendant un long instant avant que je prenne la parole, et en Anglais s'il vous plait :

« Je m'appelle Bran, je suis Gallois. Je rentre de mon école de football mais j'ai loupé le ferry boat, et j'me suis fait agressé par des clodo puis volé mon portefeuille. Du coup je marche pour rejoindre au moins l'Angleterre. »

Je vis alors son visage s'épanouir. Un large sourire venait remplacer la déception du bonhomme. C'est fou ce qu' on peut apporter comme petit bonheur rien que dans une discussion de rien du tout..
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MessageSujet: Re: Highway to Hell   Highway to Hell EmptyLun 9 Mai - 21:26:25

J'étais là, assis dans la cabine du camion, à côté de se mec qui me paraissait de plus en plus détendu.
Le jeune homme, voyant que j'étais déjà plus ouvert qu'il y a 10 minutes commença à me raconter sa vie, qu'il venait de Manchester mais que ses parents sont partis vivre en Amérique, que son frère était sois disant le plus grand truand du monde Anglophone et que sa sœur, à tout l'inverse, était la future représentante de Grande-Bretagne, la plus seine et vierge des femmes de l'île. Il s'amusait également à chanter haut et fort des chants du célèbre club de football Manchester United. Ces chants horripiler mon tympan. Et bien que cela puisse être un miracle de m'endormir sur des mauvaises notes exécrables, je trouvais tout de même sommeil, du fait de ma folle matinée à Calais probablement.
Alors que je me réveillais bien que plus tard dans l’après-midi, je me retrouvais seul dans le camion de l'Anglais, en pleine campagne avec un soleil tapant sur le pare brise , résultat de mon réveil tardif. Sur l'autoradio, il était affiché 16h30 et il y avait un mot de ce fameux Richards collé au volant :

« Je suis dans ma couchette, il y a une épicerie à un quart d'heure à pied de l'air de repos, je reprend le volant à 18h. »
Richards 



J'étais donc parti à la recherche de cette fameuse épicerie pourtant jamais trouvé, j'ai dû me perdre en route. Bref, ça m'a permis de prendre l'air et de me remettre de mes émotions précédentes. De plus, j'ai réussis à joindre ma mère qui était morte d’inquiétude pour moi. Je lui ai dit que j'allais être à bon port pour cette nuit minimum puis demain matin au plus tard. La pauvre, sa voix tremblait tellement le soulagement et la peur venez à elle.
Je venais de rentrer un peu avant 18h au camion, histoire de ne pas rester seul au beau milieu de nul part. A ma grande surprise, le camion était verrouillé mais Richards n'apparaissait pas prés du bahut. J'ai bien du attendre une heure et demi avant d'apercevoir une ombre derrière moi, je me retourna puis...

BOUM


Il faisait sombre. Sombre et très chaud. Un bruit assourdissant venait donner raison à ma migraine invraisemblable. Je passa ma main sur mon front et senti une énorme boule sur mon visage, comme si l'on m'avait assommé d'un coup sec. Puis au fur et à mesure de mon réveil, j'entendis comme des pneurs frotter sur des lignes de sécurité que l'on croise sur les grandes autoroutes Anglaise. J'entendais également un moteur puissant capable de tracter une remorque. C'est à ce moment là que j'en en déduis que je m'étais une nouvelle fois embarqué dans une salle aventure.. A l'aide d'une lampe porte-clefs, je pus observer l'état de mon cachot, qui ressemblait fortement à une couchette, évidemment fermé bien soigneusement à clés. Sacré moi ! Maman m'avait pourtant interdis de monter à côté d'un étrangers. Elle avait raison, à 18 ans, on a pas l'âge de se défendre seul et encore moins de faire l'échevelé sur une autoroute tellement fréquenté.
Je sentis que la bétaillère c'était arrêté et sur un réveil qui sonnait déjà depuis pas mal de temps était affiché 23h15.
Sans réfléchir une seconde de plus, j’enfonçai la porte d'un coup de pied tonitruants en plein sur la serrure très fragile, ouvris la porte du poids-lourd et me sauva a grande vitesse. En m'éloignant, je me retourna vers l'aire de repos et vis cet illustre Richards monter dans son camion. Je pris à travers les champs pour éviter de me retrouver en conflits avec ce dernier sur la route et me voilà donc au bord d'Oxford. Pas vraiment ma destination, puisque d'un commun d'accord, Le kidnappeur devait me ramener à Shrewbury.
Oxford... Après tout, je n'étais plus vraiment si loin comparé à Paris, Dunkerque, Calais ou encore Londre. La ville était un peu endormi au centre. Beaucoup de monde dans les Pub mais pas beaucoup de joueur, les gens n'était pas à la fête. Il devait sans doute y avoir un match et que ce la c'est mal passé pour l'équipe à domicile.
Je continuais à avancer, alors que j'entendis de vague chants reconnaissable. Ce sont des chants qui m'étaient particulièrement familière. Mais Oui ! C'est bien ça ! C'était effectivement les glorieux chants des supporter de Bangor City. Arrivé en masse, drapeau virevoltant et écharpe au tour du coup je reconnus directement mon ami d'enfance Ramsey :

« Ramsey ! Ça alors ! Mais qu'est-ce que tu fais ici ?? »

« Bran ! Bran McPhail ! Nom de dieu ! Toi qu'est-ce que tu fais là ? Moi je suis venu assister à la déculotter d'Oxford contre nos locaux ; 4 buts à 2 ! »

« Hoo moi tu sais, une très longue histoire, je n'aurais pas assez de temps jusqu'au retour au pays pour t'expliquer ce qu'il m'est arrivé tu sais.. »

«Tu es tout seul ? Allez viens, rentre avec nous, on est en Bus, tu as qu'à nous suivre je suis sur qu'on te laissera monter si tu chante en coeur avec nous ! »

« Allez, volontiers ! Je te suis. Merci Ramsey ! »



Le bonheur finis toujours par arriver.. Il suffit d'une coïncidence pour me permettre de me remettre sur le chemin du retour. Qui aurait pu croire que j'allais tomber sur un bus de supporter ivre mort et gaie comme les plus beaux jours du football Gallois ? Certainement pas moi. C'est donc dans le meilleur des conforts que je repars retrouver ma mère et mes proches. Rien ne vaut des chants purement Gallois, de la bonne bière et des copains pour rigoler et passer le reste du trajet sereinement.
Au matin, alors que le bus fait escale jusque chez mon ami Ramsey, il proposa alors de me ramener chez moi. Je lui en remercie et une fois arrivé chez moi, sonna 3 fois, comme à mon habitude :

« Ça alors ! Bran ! Mon chéri, tu es enfin de retour ! »
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Clodomir Pizmoidsu
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MessageSujet: Re: Highway to Hell   Highway to Hell EmptyMer 18 Mai - 19:18:15

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MessageSujet: Re: Highway to Hell   Highway to Hell Empty

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