[WZ] You won't forget my name [FIN]

CHAPITRE PREMIER

Sept heures … Pourquoi me lever à cette heure là alors que les grandes vacances débutent aujourd'hui. J'ai du oublier de changer mes habitudes écolières où je me levais le matin à cette heure-ci. Je remontai ma couverture jusqu'à couvrir tout mon corps jusqu'aux épaules et la chaleur immédiate me fit fermer les yeux. Le bruit des voitures qui roulaient au loin entrait dans ma tête comme un doux ronronnement. Tout était parfait pour que je puisse me rendormir, sauf que …

- Wojciech ! Powstań ! ( Wojciech ! Debout ! )

Je me redressais en grommelant car même le premier jour des vacances, je devrai aider mon père à faire le petit déjeuner avant de faire les courses. Mes pieds quittèrent mon lit qui, au passage, grinça comme une craie contre un tableau noir. Et c'est avec mes pantoufles aux pieds que je me dirigeais vers la salle de bain pour ma toilette matinale …

*

L'air était frais par ce matin d'été. Des cris parcouraient ce même air avec une intensité surprenante et les aboiements des chiens étaient effrayants. Je courrais à grandes enjambées, sautant par dessus les ronces et les orties, évitant les branches d'arbres parsemées un peu partout dans cette nature sauvage. Quelques oiseaux me frôlèrent en prenant leur envol, apeurés de tout le remue ménage qu'il se passait. Une route se profilait au loin, laissant présager que je m'approchais de la ville.

*
- Pospiesz się, zaczniemy wkrótce … ( Dépêche-toi, on va bientôt se mettre en route … )
- Czekaj, nie ma pośpiechu ... ( Attends, rien ne presse … )

Mon père était déjà prêt à se mettre en route alors que j'étais toujours en train de manger mon croissant en lisant le journal. J’accélérai un peu et quand je finis de m'habiller, mon père attendait dans la voiture. Il faisait tout de même frisquet malgré la date du jour. Je resserrais un peu mon écharpe, je fermais mon manteau et j'entrais dans la voiture. La route était difficile car étant le premier jour du mois et qu'il était assez tôt, beaucoup de gens ne s'étaient pas parqués de l'autre côté de la rue. Les chasseurs étaient sorti très tôt ce matin pour s'adonner à leur passion. Je vis en passant près des terrils que des chercheurs allaient profiter du calme de cette journée pour trouver de nouveaux fossiles. Le supermarché n'était plus qu'à quelques centaines de mètres …

*

Mon chemin improvisé débouchait sur une route avec très peu de circulation. Un cri de joie parvenant du terril de devant où je crus comprendre qu'un type a trouvé un fossile d’archéoptéryx. Je continuais ma route sans m'arrêter, mes pieds foulant le bitume avec automatisme alors que je cherchais un endroit où je pouvais m'arrêter … Un „Il est pas là” parvint à mes oreilles et je m'enfonçai donc dans des buissons afin de continuer dans les bois, pour pas être aperçu. Les branches d'arbres fouettaient mon visage déjà engourdi par l'air frais et lorsque ce paysage changea, je me retrouvais sur le parking d'un supermarché alors qu'un bruit de frottement très aigu fendit l'air. Une voiture venait de freiner pour ne pas me renverser. Je fixais l'intérieur de la voiture en souriant avant de m'enfuir dans le supermarché, d'un air naturel.

*

J'avais horreur de faire les courses, pour la simple et bonne raison qu'à chaque fois que j'y vais, je rencontre des phénomènes sociaux. La voiture faisait un peu de bruit et la voiture de devant déviait de plus en plus vers la droite. On s'embarqua dans le parking quand le conducteur avant freina sèchement, obligeant mon père à utiliser le frein à main et à glisser vers le droite. Un homme d'environ un mètre nonante se dressait au milieu de la route et regarda la peugeot de devant avant d'entrer dans le magasin. Mon père ne savait pas s'abstenir d'hurler tout les jurons qui lui passaient par la tête. Après avoir trouvé une place de parking, mon père se précipita dans le magasin pour retrouver le type et sans doute lui mettre une bonne raclée …

CHAPITRE SECOND

Mon père s'engagea dans la première allée, cherchant du regard ce jeune ayant presque causé un accident ridicule. Il trouva enfin ce type dans l'allée des fruits et légumes. Il soufflait grossièrement et son visage était rouge de froid et de griffes, parsemé par-ci et par-là de quelques tâches de boue. Il faisait peine à voir. Mon père l'empoigna et commença à gueuler dans le magasin :

- Espèce de con ! Tu te rends compte que t'as failli causer un carambolage ? On t'a fini à la pisse ou quoi ?

Le type le regardait avec un regard apeuré et il semblait chercher ses mots …

- Przepraszam ... Ale mam problemy … ( désolé … j'ai des problèmes … )

Mon père le lâcha et se redressa, jetant sur lui un regard ahuri vers cet homme qui sortait de nulle part et qui savait que l'on parlait polonais. Il l'aida à se relever puis me regarda et m'ordonna :

- Pośpiesz się i uruchomić silnik ! ( Grouille toi, va démarrer la voiture ).

Alors que je me précipitai pour démarrer le moteur, mon père et le type se ramenaient tranquillement, en parlant. Mon père avait l'air soucieux et ses sourcils étaient froncés. Apparemment, l'homme ne lui avait pas amené que de bonnes nouvelles. Durant le trajet, pas un mot ne fut prononcé et de nouveau, la radio joua son rôle de briseur de silence. Mon père était inquiet, cela se voyait car il tapotait avec ses doigts sur le volant, il pianotait sans cesse. J'observais l'homme dans le rétroviseur et il regardait partout autour de lui, comme s'il découvrait un nouveau monde. Mes regards furtifs vers mon père ne m'annonçaient rien de bon. Au bout de quelques minutes de silence et alors qu'on s’approchait de la maison, mon père brisa le silence :

- Przygotuj torbę i szybko proszę. Będziemy latać jak najszybciej do Poznania. ( Va vite faire nos valises s'il te plait. On prend le prochain vol pour Poznan. )

Je sortis de la voiture en soupirant et en réfléchissant à ce qu'il pouvait bien se passer. En claquant la portière, je regardai l'homme qui se tenait à l'arrière de la voiture. Ses grands yeux bleus se posèrent sur moi et je pus remarquer quelque chose qui m'avait échappé précédemment. En effet, ses paupières étaient mauves. Mais ces cernes n'étaient pas dû qu'à la fatigue, je ressentais un stress immense avec l'expression qu'elles donnaient à son visage. Il vit que je le regardais aussi et un sourire triste et timide fendit son visage, lui donnant vraiment un air désespéré. Je me rendis donc dans la maison, prenant toutes les choses utiles qui passaient à ma portée et je les fourrais dans un sac. J'avais bien compris par l'urgence de la situation qu'on allait encore rester un bon moment en Pologne, comme on l'a déjà fait auparavant. Pourquoi ? Vous le saurez en temps voulu. Mais pour le moment, place à la course. Je passais par ma chambre pour prendre mon chapelet, mes chaussures de foot, mon ballon et mon MP3 puis par la chambre de mon père afin de prendre divers objets qui lui tiennent à cœur. Je fermai la porte de la maison à clé et je mis les valises dans le coffre. En l'ouvrant, j'entendis que l'intérieur de la voiture s'animait peu à peu avec une conversation dont je ne saisissais pas tout. J'ouvris la portière et avant même que je posai une fesse sur le siège, mon père me demanda si j'avais pris mes chaussures de football. Je lui répondais par l'affirmative et il enchaîna :

- Miasto Poznań jest festiwalem muzyki z małych turniejach piłki nożnej. Dużych klubów przychodzą na ten turniej. ( La ville de Poznan organise des festivals musicaux avec des petits tournoi de football. Il paraît que des grands clubs envoient des scouts … )
- A jak mogę wziąć udział? Mam nie nawet zespół … ( Et je participe comment ? J'ai même pas d'équipe … )
- Jerzy jest zarejestrowany. I rzekł gracz nie więcej odrzucenia. ( Jerzy est inscrit et il a dit qu'un joueur de plus ne serait pas de refus. )
- Jerzy ???
- Tak, chcę Ci Jerzy, twój brat. ( Oui, je te présente Jerzy, ton demi-frère. )

Voilà, je venais enfin d'apprendre qui était cet homme. Mon demi-frère … Maintenant il faut savoir pourquoi il est venu ici et c'est sans doute pour cela que l'on se dirige vers la Pologne ...

CHAPITRE TROISIÈME

Nous voilà à l'aéroport Copernic, nommé ainsi en l'honneur de l'astrologue Polonais à la gueule de Bogdanov qui avait énoncé pour théorie que le soleil était le centre l'Univers et que la Terre tourne autour. Ma terre natale était très peu connue en dehors de ces frontières, souvent vue par l'Europe de l'Ouest comme un pays sous-développés où les gens marchent encore avec des sabots et se déplacent à chevaux.
La première vue que j'ai eue contredisait tous ces préjugés extérieurs. Les cinq premières personnes qui passèrent devant moi étaient des hommes en costume et les premiers commerces qui se dressaient en dehors de l'aéroport étaient des Cybercafés. Jerzy téléphonait à quelqu'un et mon père et moi étions assis sur un banc, lui sirotant un café et moi mangeant un sandwich. Il revenait vers nous, le pas pesant et ses rides accentuées par le voyage.

- Moja babcia przyszła odebrać nas w kilka minut ... ( Ma grand-mère vient nous chercher dans quelques minutes )
- Ale gdzie idziemy? ( Mais où allons-nous ? ) ( Dora spotted )
- W domu, musimy odpocząć... ( Chez moi, on doit se reposer … )

Nous restions là, plantés comme des poteaux à attendre. Bien que je ne savais pas où se situait la maison par rapport à l'aéroport, je pus déduire que la grand-mère n'était pas une flèche. J'avais envie de me défouler, de courir et de jouer au foot. Je me rapprochai de Jerzy et lui demandait quelques informations sur le tournoi que je devrais jouer avec lui. C'était un tournoi à huit contre huit sur des terrains de jeunes. Je cachais ma déception car pour pouvoir jouer mes atouts, j'ai besoin d'énormément d'espace pour mes accélérations … Ce n'est pas un soucis, je saurai tout de même faire avec. Il m'apprit aussi que ce tournoi se déroulerait demain. Mon père me prit à part et me parla en français :

- Je sais que t'aimes pas trop jouer sur les petits terrains mais c'est pas trop grave, essaye quand même de jouer avec ta technique et tes passes, tu peux montrer de belles choses.
- Je m'en fou, tout ce que je veux, c'est courir … J'ai pas joué au football depuis trop longtemps ..
- T'es quand même conscient qu'il a parlé de scouts ?
- Et ? T'es conscient qu'il a parlé de Football ?
- Ouai je vois, c'est pas avec toi que je vais avoir le dernier mot … Ha, je pense que voilà la grand-mère.

En effet, une petite vieille dans une petite voiture toussotante se gara devant nous et gueula dans un dialecte du coin. Jerzy sourit et nous traduisit le charabia. Mon père me regarda, le sourire aux lèvres, prit ma valise et essaye tant bien que mal de la caser dans le coffre avant d'embarquer dans cette cacahuète. On peut dire que cette petite vieille était bien marrante et qu'elle avait un humour louche, comme les polaks quoi … Pourquoi ? Beh, c'est la seule qui s'arrête à un passage piéton quand y'a pas de piéton. Et quand on lui fait remarquer, elle ne fait que nous rétorquer qu'il n'y a pas ENCORE de piéton !
Seigneur, toi qui doit m'observer là-haut, aie un geste pour moi, sort moi de ce truc..
La route fut longue et très peu confortable. Mais j'étais très heureux d'enfin arriver à la maison, cette petite maison de campagne dans un village bien paumé. La végétation était normale ici, avoir une buisson pas taillé donne un charme particulier à l'endroit. Les vieilles briques me donnaient l'impression que la maison datait des années 20. Un charme qui me touche particulièrement.
C'est ici que je vais poser bagage pendant un petit temps et je me sens déjà attaché …
Je ne comprenais pas du tout le langage que parlaient les gens qui nous accueillaient mais ça avait l'air de les activer d'avoir des hôtes. Une femme qui approchait de la vingtaine, blonde aux yeux bleus, assez bronzée et jolie se présenta à nous. Monika, c'était son prénom. Elle était jolie, je le nie pas, mais par contre ça se voit dans son regard qu'elle est con. C'est après un repas du terroir ( pierogis ) que Jerzy me présenta à la blondasse avant de me parler du tournoi du lendemain ...

CHAPITRE QUATRIÈME

Un nouveau jour se levait et le soleil caressait ma peau toujours endormie de ma nuit qui venait de se finir. J'observais la chambre dans laquelle j'ai dormi vu que je n'en avais pas eu la possibilité durant la nuit car je n'avais pas trouvé l'interrupteur. Il n'y avait rien de plus simple comme chambre. Des murs blancs, des fondations en bois bien solide avec deux meubles, un lit et une croix mise contre le mur. Je me vêtis tout de même d'un short avant de descendre déjeuner. L'horloge de la cuisine indiquait 9h28 et j'entendais le bruit de la cafetière qui faisait tomber goutte à goutte le précieux liquide. Je fus accueilli par le grand-père avec un bon jus d'orange et il me demanda ce que je voulais manger avec mon café. Je refusais sa proposition et demandais plutôt si je pouvais avoir un thé. C'est avec un grand sourire qu'il s'enfonça dans sa cuisine pour me faire un thé. En attendant, je décidais d'aller me promener dans le jardin, où les plantes de pavots poussaient en masse. Jerzy déjeunait sur la table de jardin, accompagné de Monika. Je marchais pieds nus sur le gazon pour aller leur dire bonjour. Jerzy était enthousiaste quant au tournoi de tout à l'heure. Monika, elle, m'annonça fièrement qu'elle venait nous voir. Au moins, on aura un supporter.
Je n'avais même pas le temps d'entamer une conversation que Papy cria après moi parce que mon thé était enfin prêt. J'allais profiter tranquillement de ma matinée.

*

C'était l'heure de démarrer pour aller en ville pour le tournoi. Je pris mon sac et fourrais mes affaires dedans avant d'aller dans la voiture terreur. Vu la taille de la bête, seuls Monika, Jerzy et moi étions rentrés dedans pour le premier trajet. Le trajet se fit en silence et c'est avec une bonne surprise que nous arrivions sur les terrains prévus sur le tournoi. Je ne pensais pas qu'un tournoi pareil, surtout qu'il n'est pas professionnel, allait attirer autant de gens. L'équipe de Jerzy était déjà présente et je les rejoins vite en silencieusement. Jerzy me présenta mais je ne retins peu de noms des gens qu'il me présenta. Un Maciej, un Grzegorz, un Pawel puis je ne sais plus. On se dirigea vers les vestiaires et un type nous amena un jeu de maillot orange et bleu foncé, un peu aux couleurs de Nieciecza, club de D2 polonaise. C'est une coïncidence extraordinaire qui fait que le maillot était aux couleurs de mes chaussures. Je mis mes protèges-tibias en place, mis ma protection dentaire ( Vu que mes dents du haut son fort en avant, je dois mettre une protection en caoutchouc comme ceux des boxeurs pour éviter les coups ... ), serrais mes chaussures et je partis m'échauffer un peu en solitaire. Les ballons sont exactement comme ceux que j'aime, qui collent aux pieds et avec lesquels tu peux faire de grosses frappes. Nous jouons en premier et j'étais prêt à montrer ce dont je suis capable.

*
Je m'étais bien intégré au groupe, ils faisaient bien tourner la balle et je la touchais assez souvent. On avait vite encaissé suite à un malentendu mais on pouvait très vite recoller au score. Et c'est avec un coup franc de Jerzy que le score passa à 1-1. Il avait un sacré coup de patte ce p'tit jeune. Je n'avais pas encore pu déborder comme je sais le faire mais j'usais de changements d'ailes qui paraissaient si simples ici. Alors que je courrais pour la première fois en profondeur, Lukasz me distilla une passe parfaite mais qui m'obligea à accélérer car le gardien était prêt à la cueillir. D'ailleurs, je réussis à l'avoir de vitesse et je n'avais plus qu'à marquer dans le goal vide. Un joueur adverse eut la très bonne idée de me féliciter en me surnommant «Lapin». C'était le mot que je ne supportais pas et pour être honnête, je l'ai très mal pris …
Le match gagna en intensité et donc je pus profiter de leur agressivité pour montrer ce dont j'étais capable balle au pied en offrant un but à un joueur donc je me rappelais plus le prénom. Le tournoi se finit donc avec de très belles prestations de ma part même si les résultats n'étaient pas toujours au rendez-vous ...

CHAPITRE DERNIER

Après la parenthèse INF, je profitais des quelques jours qu'il me restait en Pologne pour bien en profiter. Jerzy était très heureux depuis hier, depuis qu'il m'avait avoué qu'il me suivait en France. Par contre, le cas de Monika était encore indéterminé. J'en avais parlé à mon père et il était d'accord pour héberger chez lui, vu que lui aussi il allait nous suivre sur Paris en prenant un appartement. Le soucis était que Mémé l'avait élevée toute son enfance et elle aurait du mal à s'en séparer. Mais quelque chose de plus important refit surface, chose que j'avais totalement oublié. Pourquoi étions-nous ici ? Voilà ce que mon père m'a raconté là-dessus :

- Jerzy est venu en Belgique en train car la situation ici n'était pas si calme qu'elle en a l'air.
- Explique …
- Voilà, il est parti en cachette parce que ta mère, et sa mère au passage, a été enlevée par des hommes inconnus et c'est pour la chercher qu'on est venu, et que je suis pas resté très longtemps à la maison mais cette histoire de tournoi a su détourner ton attention sur mon absence.

En effet, je n'avais pas fait attention à cela. Pour moi, c'était de simples vacances ponctuées par une très bonne nouvelle. Mais le fait de savoir que ma mère avait été enlevé me fit redescendre sur Terre : Une nouvelle n'arrive jamais seule.

- Et tu as trouvé quelque chose d'important ?
- Plusieurs choses mais ça me mène à rien … Quelqu'un m'a dit l'avoir vue avec un certain Lasz, estonien d'après ce qu'on m'a dit. - - On m'a dit aussi qu'elle avait perdu une grande somme au poker et qu'elle avait été virée du travail. Je ne vois pas où cela nous mène …
- Et tu sais qui c'est ce Lasz ?
- Pas du tout, tout le monde connaît son nom, mais pas son visage.

Comment être préoccupé pendant ses vacances, partie 1 …

*

Une fois mes valises prêtes, le temps des adieux ( ou des au revoir ) arrivait très vite. Un grand moment émouvant. Mon père avait su convaincre Mémé de laisser Monika venir habiter Paris avec nous, mais elle allait arriver que d'ici quelques semaines. C'est toujours Mémé qui nous amena à l'aéroport où Patrick nous attendait avec nos billets d'avion. L'aéroport était vide. C'est donc en parlant, en riant et en gigotant que nous rejoignirent notre avion …
L'INF Clairefontaine, première étape de ma vie … ACTION !

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