Le premier jour a Clairefontaine(RP Collectif!)

« Arrive à l'heure surtout Roméo, tu es un Saint-Rémy... »
« Oui, et je dois faire bonne impression parce que je suis un Saint-Rémy. J'ai compris grand père, je suis pas amnésique. Et même si je l'étais, c'est le seul truc que je retiendrais. Et pourquoi tu m'obliges toujours à porter un costume ? »
« Le costume c'est la classe. La classe à La Saint-Rémy, sache le ! Et arrête de râler un peu, bon sang ! »
Il me faisait chier parfois quand même. Je comprenais que l'important pour lui, c'était la famille. Que lorsqu'on fait quelque chose, ca peut affecter toute la famille, je pouvais comprendre qu'il le rabâche mais pas besoin de le dire dix fois par jour. J'étais fier d'être un Saint-Rémy, autant que d'être un Greenfield mais un nom, ca n'a pas de valeur. L'important, c'est la famille qui porte ce nom. Cette famille n'est pas parfaite et je fais avec. Tout le monde a ses petits défauts, nous avons les nôtres. La richesse ne peut effacer cela. Pour me féliciter de ma rentrée dans le plus prestigieux des centres de formation, il m'avait offert un petit bolide, mais qui allait rester dans le garage. D'aprés lui, je n'en aurais pas besoin à l'INF. Soit, ce serait son chauffeur qui me conduirait. Une voiture ordinaire, histoire de ne pas attirer l'attention.

Arrivé au centre, je remerciais son chauffeur et lui donna un pourboire, lui disant qu'il pourrait offrir un beau cadeau à sa fille. Bon, ce qu'il savait pas, c'est que celle ci était passé dans mon lit, mais, mieux valait ne rien dire. J'arrivais donc à l'entrée avec mon costume Armani fait sur mesure. A quoi cela servait de laisser mon bolide à la maison pour ne pas attirer l'attention et prendre un costume hyper cher, sur moi. J'arrivais un peu en retard, même beaucoup apparemment. J'étais le dernier, j'aurais peut-être pas du m'arrêter chez Fleur. Ô Fleur, la belle Fleur... mais je m'égare. Un mec, apparemment le coach des U17, était en train de parler. Je rentrais lorsqu'il commença à présenter l'équipe des moins de dix sept ans. Deux portuguais, deux espagnols, un belge, un swazili, un anglais et surtout, le drapeau associé au prénom qui attira le plus mon attention, fut celui des USA, mon pays natal et ce drapeau était associé à Derron Callen. Mais, cette équipe ne m'intéressait pas, j'avais déja passé cette catégorie d'âge.
L'entraîneur, Philippe Christanval, laissa sa place à celui des moins de dix-neuf ans, Pascal Olmeta. Un nom plus ronflant dira-t-on, et un nom que je connaissais. Il rappela les régles en matière d'autorité, de respect et des objectifs de l'équipe. Il commenca ensuite à présenter les membres de l'équipe. Le premier, le gardien. Lawrence Phillips, swazili. Ca m'étonnais de voir plusieurs ressortissants de ce petit pays d'Afrique, mais je ne m'attardais pas plus que ça à cela. Le deuxième, un défenseur, Bran McPhail. Un roux, assez trapu. Du même pays que celui vu un peu plus tôt, Eli...Eddy...euh Elias. Deuxième défenseur présenté, Phindo Shuba, le frère de celui déja vu auparavant aussi, Amaury de souvenir. Un colosse noir, qui devait bien me rendre au moins une dizaine de centimètres. La encore, une bonne surprise lorsqu'il passa aux milieux. Aaron Lazaro, un milieu de terrain, lui aussi américain. Nous étions déja trois en provenance des States. Ce n'était pas mon genre de juger une persnne à sa couleur, son physique et encore moins pour sa nationalité. Mais je tenterais tout de même de me faire une idée sur ces deux compatriotes. Florian Nasrile, un francais, milieu de terrain, jusque là le seul vrai français. Puis un milieu de terrain italien, Enzo Borgessia. Il me semblait être un milieu de terrain à la Gattuso mais je pouvais très bien me tromper. Aprés lui, on passa à moi. A peine ma photo affiché, que je vis tous les regards se tourner vers moi. Aprés moi, un autre ailier. Peut être un concurrent, en tout cas, j'éspèrais que s'il en était un, qu'il aimerait la compétition. Néerlandais, Lauren van der Kees. Une autre personne avec qui faire connaissance. Vint les attaquants, le premier fut Abraham Lazaro. Même nom que le milieu de terrain, mais pas la même nationalité. Demi frère peut être... Le dernier jour présenté fut William Holmes, lui aussi ressortissant du même pays qu'Elias et Bran. A peine eut il fini de présenter chacun des joueurs, qu'il demanda à ses joueurs de se mettre sur la droite, à l'opposition des U17 qui étaient eux à gauche. Faire connaissance ou non ? Aucun en me semblait plus accueillant qu'un autre, juste que Bran me semblait pas très commode.
En allant vers la droite, comme l'avait indiqué l'entraîneur, je bousculais un mec de mon équipe. « Sorry men, euh excuse moi plutot. Roméo Greenfield Saint-Rémy, nice to meet you. Enchanté même, anglais, français, je m'y perds un peu... »

La scène qui se déroulait à présent était pour le moins amusante pour moi. On pouvait voir l'Américain de l'équipe Deran ou Deroun, je sais plus, prendre la parole , le gardien s'était confronté à lui et était sortit de la pièce alors que Monsieur Propre l'avait strictement interdit.. ce mec avait l'air d'être un boulet sans fin, il ne savait même pas respecté une consigne, alors je n'imagine même pas sur un terrain ce que cela doit donner ..
Deroun savait captiver la foule et savait comment faire pour se mettre dans la poche ses coéquipiers et son entraîneur. Il était d'aillleurs voir directement après la sortit de la salle du gardien, le coach afin de lui rapporter les faits, à son retour, il esquissait un large sourire en guise de première "victoire".
Tout les joueurs de ce groupe semblait avoir un tempérament et une vision des choses bien différentes et cela annoncé une année agitée : certains semblaient vouloir écouter et suivre coûte que coûte Phiphi tandis que d'autres comme Deroun ou moi voulaient plutôt s'amuser et faire une belle année, de plus nous savions pertinemment que nous allions percer dans ce centre de formation .
Je décidais de m'approchais du groupe des U17, j'avais déjà une idée en tête... je m'approchai de Deroun avec un sourire narquoi et mima la gestuel et la voix ridicule du gardien espagnol avait un accent grotesque :

"Hé bonhomme, yé viens de la roue mon petit gars, alors ne cherche pas la mouise avec Enrique porqué yé t'en ferais bavé ! Oh oui Phiphi que t'y é beau! (rires)"

Je fis un clin d'oeil complice à Deroun pour lui faire comprendre qu'il pouvait compter sur moi pour cette année, à première vue , c'était le seul qui me ressemblait dans la mentalité et qui souhaitait sortir du rang et non suivre les yeux fermés Phiphi . C'était juste une honte de nous avoir mis un mec sans autorité comme entraîneur, ce mec n'a aucun charisme, et comment pouvait il avoir une quelquonque autorité sur des joueurs aspirants à devenir des stars après la carrière qu'il a eu ? C'était la honte, et je ne sais pas comment il a pu faire carrière aussi longtemps .
En tous cas, il fallait savoir le ridiculiser tout en le gardant dans sa poche, il ne fallait absolument pas entamer un rapport conflictuel avec lui sous peine de passer une saison sur le banc de touche. Au vu de l'air niais qu'il avait cela ne devrait pas bien être difficile au contraire..
Le groupe des U19 paraîssait beaucoup plus calme que nous..

Incroyable ! La première chose qui me frappa lors de cette conférence c'est que l'encadrement n'a même pas pris la peine de faire déplacer un traducteur Gallois. J'aurais été prés à sauter à la gorge du premier venu tellement le manque d'indignation du centre m'exaspérait ! J'ai donc dû suivre la langue de monsieur et madame tout le monde, cette langue trop bafoué et beaucoup trop approprié à ceux qui n'en ont pas besoin. L'anglais n'était même plus une langue courante, c'était devenu une mode. Les gens s’approprient un langage comme il s’approprient aujourd'hui un bout de terre qui ne leurs sont aucunement due. La Grande-Bretagne subissait le changement néfaste du monde à travers cette langue trop utilisé à mon goût. Même dans mon pays la langue anglaise était passé à égalité avec notre sympathique et attrayant Gallois. Les minorités envahissent et s'emparent de notre pays mais c'est bien évidemment sans compter sur moi que cela va se tourner ainsi.
La seconde chose qui me parus hallucinante, c'est le nombre de gens de couleurs dans la salle. Pas moins de six noirs dont trois dans mon équipe ! Je sais bien que cette nouvelle expérience accordé à l'Inf que de privilégié toute les nations du monde devait se faire valoir, mais le foot n'est pas une porte ouverte à tout va, le football reste un sport noble pratiqué essentiellement en Europe. Malgré l'abondance de blacks dans l'audience, seul trois venait d'Afrique. Le Swazi quoi ? Swaziland dites-vous ? Connais pas .. Je me demande bien comment ils ont fait pour se faire connaître ses trois pantins là.. En soufflant dans une vessie de chèvre violemment tué comme des hommes préhistoriques ? Pour moi, cela est inconcevable de laisser une chance à des joueurs de tribus, des zoulous zoulous ou je n'sais quoi, alors que des milliers de joueurs court les rues sur le vieux continent. Encore heureux que ces derniers se sont civilisés et ne se sont pas ramené en peau de guépard, de zèbre ou même de buffle ! L'un des 3 autres noirs venait d'Amérique. Ça ne m'aurait pas étonné qu'un tel pays se faisant envahir de droite et de gauche ne nous présente pas quelques uns de leurs spécimens. Celui à mes côtés était quand à lui Néerlandais. Enfin, le dernier était Portugais, peu d'importance à mes yeux pour celui-ci hormis qu'il me paraissait un peu moins noir... Mais pas assez clair à mon goût.
Lorsque l’entraîneur, ou plutôt le traducteur anglais qui écorchait un bon nombres de noms propres et noms communs faisait le détail de l'équipe des U19, je pus m'apercevoir que « Lauren », comme il se prénommait allait travaillais avec moi. J'ai alors esquissé un sourire lors de sa présentation. Un black néerlandais c'est pas fort commun, surtout dans ce pays ou le nationalisme est en puissance constante depuis un petit moment. Rien de lui ne me donnais envie de le connaître, malgré ce sentiment de curiosité qui s’installait au fond de moi. Ses yeux me souriait tandis que sa bouche m’appréhendait. L'anxiété que je pouvais lire sur son visage me laissais penser que ce dernier voulait approfondir les connaissances. Ou alors tout à l'inverse, il pourrait vouloir me fuir car c'est ce que je laisse sous-entendre de part mes expressions faciales. Quoi qu'il en soit, ce mec reste noir et ma politique est catégorique : ne pas sympathiser avec l'ennemi ! Même si ce dernier reste l'un de mes coéquipiers au centre.
Outre ces déboires ressentit sur l'ensemble du groupe, je me fut très étonné et très enchanté lorsque j'ai pu apercevoir sur le rétroprojecteur qu'un Gallois allait partager ma formation. Enfin, Gallois est un bien grand mot trop majestueux pour le décrire, car je ne sais pour quelle raisons, ce cher William Holmes n'était pas le Gallois de souche dont j’espérais. Il s’avérait être de double nationalité avec l'Angleterre. Ma foi, William avait l'air d'être le moins saugrenu de la bande et j’espérais avec convivialité que ce dernier s'intéresserait à moi, car c'est sur, d'aventure je ne me lancerais à entrer en contact avec ce ramassis d'inapte !

Les deux entraîneurs venaient de se présenter, ils venaient aussi de mettre les points sur les i, et ce dès le premier jour. Ils avaient été très clairs avec nous et pour ne rien vous cacher cette franchise me plaisait. J'avais été élevé seul avec ma mère et ma petite sœur, et même si elle était seule, elle a réussi à nous inculquer une éducation quasi-parfaite. Elle nous a appris à respecter autrui, à être sincère et ne jamais mentir. C'est pour cela que j'avais l'impression que M. Christanval et M. Olmeta étaient comme moi, cash. J'aimais leur personnalités !
Les présentations vis-à-vis des entraîneurs étaient maintenant faites, mais ils n'avaient présenté les joueurs que par leur nom et prénom, on n'en savait pas plus sur eux. Nous étions maintenant séparés par classe d'âge. J'étais avec les plus vieux, l'équipe INF U19. Ce qui m'avait intrigué dans la présentation de notre équipe, c'était qu'il y en avais un qui avait le même nom de famille que moi. Qui était cette personne ? Avais-t-elle un lien avec moi ? J'aimerais en savoir plus sur lui !
Les deux entraîneurs avaient été clairs, les présentations intra-équipes se feront plus tard. Du moins on pouvait toujours commencer à les faire pendant la visite des lieux. On ne connaissait pas encore les personnes avec qui on partagerait notre chambre, et cela m'inquiétait tout de même. J'aimerais connaître mon colocataire pour la saison à venir. Un truc est sur, c'est que si il n'est pas aimable, agréable et est bordélique, la colocation se passera extrêmement male ! J'étais quelqu'un de très maniaque, très carré. Si jamais je voulais vous dire "merde" en face, ne vous inquiétez pas, je le ferais. La sincérité était mon mot clé.

L'attente devenait longue, les deux classes d'âge étaient séparées et on entendait quelques murmures, on voyait que certains commençaient à faire connaissance entre eux. Pour le moment je n'avais parler à personne, je ne savais pas vers qui aller. J'analysais surtout le comportement actuel de l'autre Lazaro, les mêmes questions me tournaient en boucle dans la tête et je m'imaginais les choses les plus impensables. Surement était-ce simplement une coïncidence que nos patronymes soient identiques.
Soudain j'aperçus une personne dans mon groupe qui avait réellement l'air sympathique. Voulant faire sa connaissance je commençais une petite approche discrète. Beaucoup de personnes s'impatientaient, du moins c'est ce qu'elles laissaient penser de leur comportement. Prenant mon courage à deux mains je lançai à l'individu

"Heu ... Salut. Comment tu t'appelles ?"

J’espérais qu'il avait compris mes mots. C'était un Hollandais si je me souvenais bien la présentation de l'effectif. Lauren il me semble. Ma première approche avait été plutôt réservé. Je ne me reconnaissais pas dans ma façon de faire. Habituellement je suis quelqu'un de plus direct, pas réellement timide mais plutôt extraverti comme me disait toujours mon entourage. J'étais quelqu'un qui aimais faire rire les autres. Mais seulement aujourd'hui c'était différent, je débutais une partie de mon rêve et il fallait que je sois sérieux.
J'attendais toujours la réponse de mon locuteur, j'espérais réellement qu'il comprenais le français. Sur cette langue là, je n'avais pas de soucis. Quand j'étais en Argentine j'étais inscris dans une des meilleures écoles privées de mon quartier. La langue Espagnole, Américaine et Française étaient les trois langues les plus étudiées dans mon établissement. Je ne dirais pas que j'étais polyglotte, mais je me débrouillais.
J'attendais encore la réponse de mon locuteur, j'espérais qu'il m'avait bien entendu et surtout qu'il m'avait compris.

Quand je revins dans la salle, Philippe m'attendais à la porte. J'aperçu Derron rigoler avec un autre. Ils devaient avoir le même caractère tout les deux. Deux têtes à claques. Le regard du coach voulait en dire long. Il ne fallait pas sortir de la salle ...
Il ne m'avait encore rien dit que je pris la parole:

- " Désolé m'sieur une envie pressante, vous savez ce que c'est hein après plusieurs heures d'avions lorsque vous arriviez dans les stades à l'extérieur sans avoir pisser avant, vous pouviez plus vous retenir après. "

Je regardais Derron du coin de l'oeil et ceux autour qui le prenait déjà pour un fayo. Je sens que ça allait être une superbe année, je vais bien m'amuser avec lui et son pote rebelle. Plus on est de fou plus on rie.
Nous mais sérieux vous avez déjà vu un mec comme ça diriger ? ce serait du suicide. De toute façon Monsieur Christanval l'a surement remarqué que ce ptit c** était manipulateur. Un coup il est méchant, un coup il est gentil, il ne fera pas long feu ici le gringalet ...

Bref je me rapprochais du groupe des U17 qui ne semblait pas parler à Roberto et Derron. Peut être avaient-ils peur d'eux. Dès le premier jour, le groupe était scindé en deux, enfin ... deux c'est assez gros, car en face ils n'étaient que deux. Mais nous nous avions envie de réussir, pas de passer notre année sur le banc à cause de conneries. L'INF était une chance pour nous et il fallait la saisir. Si ils sont là pour foutre la merde qu'ils s'en aillent. Je n'aurais pas de mal à trouver les arguments pour les contrer en cas d'attaque de leur part. Qu'ils se tiennent bien ces deux là. Je me demandes comment ils vont faire plus tard ... Si l'INF n'était pas si important, alors pourquoi venir ici ? Il faudra qu'ils m'expliquent ces deux guignols un jour.

Pendant ce temps, nous attendions l'annonce des partenaires de chambre ...

Peu après la fin des discours des coachs, l’attente débutait. On était tous séparé en deux groupe : les plus jeunes et les plus vieux. Les coachs voulaient qu’on apprenne tous à se connaître ? Si on commence déjà à nous séparer ça commence mal. Ils veulent vraiment pas qu’on se mélange à ce que je vois. Pourtant, il y avait des jeunes de U17 dont j’avais bien envie de connaître. Enfin bon c’est pas non plus un centre de vacances ici, fallait pas que j’oublie que je suis pas là pour me faire des amis. C’est alors que le ricain des U17 se fit encore remarquer. Se prenant pour l’homme fort de son équipe, il commençait à donner des leçons à ses coéquipiers. Je remarquais alors la mentalité de Derron (oui c’est bon j’ai enfin mis un nom sur ce personnage spécial) : alors qu’un jeune gardien a essayé de s’interposer à lui en quittant la salle, Derron est allé le balancer aux coachs. Une attitude qui m’a vraiment déplu : il est prêt à tout pour réussir, même prêt à faire virer un de ses coéquipiers. Pitoyable ! Ce mec n’a vraiment pas de valeurs, j’espère qu’il ne viendra jamais me parler !

Enervé contre cette attitude, je commençais à reprendre mon calme quand tout à coup un mec me bousculait. Même pas eu le temps de me retourner pour voir qui c’était, j’entendais une voix assez aigue avec un fort accent brisith.

« Sorry men, euh excuse moi plutot. Roméo Greenfield Saint-Rémy, nice to meet you. Enchanté même, anglais, français, je m'y perds un peu... »

Je n’avais pas tout compris, ce mec parlait vraiment trop vite et surtout son langage était vraiment accentué. Je remarquais qu’il était habillé par un costard Giorgio Armani, rien que ça ! Et son nom à la « cul-cul la praline » prouvait qu’il avait vraiment l’air de venir d’une famille aisée. Ma première réaction a été de l’ignorer, avant que je me souvienne qu’il joue au même poste que moi : ailier ! Je devais quand même lui répondre...

« Non c’est pas grave... euh Roméo c’est ça ? Je suis Lauren van der Kees. Sympa ton costume ! »

Je n’avais pas vraiment envie de sympathiser avec un bourge, mais si ça pouvait me donner quelques avantages sur le terrain, pourquoi pas. Je n’attendais pas vraiment de réponse de sa part, je voulais juste qu’on reste comme si on ne se connaîssait pas. Je n’aime vraiment pas les gens qui se la pètent et ce Roméo pourrait vite m’exaspérer. En fait, la seule chose qui m’intéressait chez lui : son costume ! Et je faisais à peu près la même taille et la même corpulence que lui, si vous voyez ce que je veux dire. L’envie devenait vraiment forte... Il faut que je me calme.
Pendant ce temps là, chez les U17, un autre rigolo entre dans la place, il imitait le gardien qui venait de sortir. Seulement deux années séparaient les deux groupes mais j’avais vraiment l’impression de me retrouver à côté d’un groupe de gamins.

L'ambiance commençait à monter dans le hall d'accueil, j'analysais tout les faits et gestes des gens présents ici, en passant par les coachs. Je me demandais vraiment comment Christanval allait réussir à s'imposer dans son groupe déjà bien agité. J'étais vraiment content d'être encadré par Pascal Olmeta. Pascal Olmeta ? Olmeta ? C'est alors qu'une pensée me vient dans ma tête, une pensée assez inédite. Je commence à rigoler tout seul, et à chanter dans ma tête :

Je n'avais qu'une envie, c'était de sortir mon portable, et chercher la vidéo sur youtube pour foutre la honte à notre bon vieux Pascal. Mais mon envie allait être coupé par un mec qui se trouvait tout près de moi depuis un bon moment. Il m'adressait même la parole.
Il avait l’air vraiment timide le pauvre gars, si je me souviens bien de la présentation de l’équipe, ce mec était argentin. Par contre son nom, aucun souvenir... En tout cas je n’avais aucun préjugé sur lui, il semblait bien sympathique. Le seul problème était son débit de voix. Dans un brouhaha général, sa voix réservé n’était pas parvenu jusqu’à mes oreilles. Surtout que moi j'étais en plein concert d'Olmeta là ! J’ai réfléchis quelques minutes à ce que je pouvais lui répondre. Je me sentais gêné. Et si c’était le plus timide de tout le centre ? Je vais le mettre mal à l’aise si je lui demande de répéter. Bon allez, c’est pour son bien !

« Salut mec, euh excuse moi j’ai pas bien entendu avec tout ce bruit. En tout cas moi c’est Lauren. »

En souriant, je tend mon bras pour le saluer. Espérons que chez lui, serrer la main ne signifie rien de bien méchant car dans certaines coutumes le serrage de main ne se fait pas...

Des petits rires fusent autour de moi ,mais je n'y prête pas attention ,je sais que mon accent porte a rire mais c'était déjà le cas dans mon propre pays donc cela ne fait que m'effleurer.De plus je suis sur que plus le temps va passer soit ils vont s'habituer a mon accent soit ils ne le remarqueront plus donc le temps joue en ma faveur mais pensons désormais au présent.Je regarde attentivement Elias pour voir s'il va me répondre,je le souhaite ardemment car je veux dès le premier jour faire connaissance avec mes coéquipiers et surtout avec les joueurs qui vont m"épauler au milieu du terrain.Si nous avons une bonne entente dans la vie elle le sera aussi sur le terrain ,c'est qu'on m'a appris dans mon académie en Belgique.Elias commença a me répondre,j'allais lui rendre la pareille quand un des membres de notre equipe arriva au milieu de notre groupe et prit la parole.De souvenir il me semblait qu'il s'agissait de l'américain ,je ne me rappelais plus son nom ni son prénom mais son visage collait avec le drapeau tricolore des Etats-Unis que j'avais vu apparaitre sur l'écran quelques minutes plus tôt.Stupéfait par son intervention surprise ,je me mis en retrait pour observer ce qu'il avait a nous dire.

C'est alors que tout devint confus ,il nous fit un grand discours a la mode rappeur des banlieues italiennes de Mons ou de Charleroi comme il y en a beaucoup chez moi ,nullement impressionné par son monologue j'allais lui répondre ,quand celui qui était un des gardiens de notre equipe s'interposa.On aura dit un duel de rap ou de Rnb entre les deux.Enfin ça ne volait pas haut et je me demandais ou j'étais tombé,je savais que dans le monde occidental l'éducation des jeunes étaient souvent stigmatisés mais alors a ce point la je ne le savais pas.Je venais de la campagne et je ne connaissais que de par la télévision cette ambiance la se retrouver ainsi confronté a la réalité était surprenant mais pas déplaisant.L'américain pris a partie notre entraineur pour nous montrer qu'il l'avait dans sa poche et que si on ne le soutenait pas notre année a l'institut clairefontaine serait mal parti.Peu inquiété par ce discours,je restais dans mon coin a attendre la réaction des autres.Mais a ma plus grande surprise l'ensemble des jeunes restaient la assis ou debout a regarder le plafond comme si il ne s'était rien passé...

Mais ou étais je tombé dans un groupe d'autiste et gros bras ,j'étais désespéré mais pas a bout de force ,je disais donc d'intervenir face a l'américain:

"Bon déjà le ricain ,bonjour ,tu connais la politesse en Europe c'est la base.Tu te crois ou a Las Vegas ou a Miami,ici en Europe c'est pas toi qui va faire les lois.Je suis ici chez moi donc tu baisse d'un ton si te plait.Sinon a part ça je suis enchanté moi c'est Murena ,Murena Vanderheren.Je suis belge et milieu défensif donc si tu as envie que je me donne a fond sur le terrain pour récupérer des ballons et pour te les donner t'a intérêt a me parler autrement.Sinon je confisque la balle et je fais mon perso.Non car si c'est une question d"égo moi je suis prêt a jouer tout seul sur le terrain pour ruiner ta carrière.Donc maintenant tu va rentrer dans le rang me suivre et on va parler d'homme a homme.Quand aux autres vous me suivez aussi on va aller dehors se mesurer sur le terrain.Peu importe la discipline le groupe compte avant toute chose..."

Bon j'avais posé une simple question, je pensais qu'au moins j'allais avoir quelques réactions mais non ça ne se bousculait pas aux portillons, j'étais tombé sur des gros autistes je crois, en tout cas pas un mouvement. Je commençais à dépérir sur ma chaise, aucun n'avait un semblant de jugeote dans cette équipe? J'étais ouvert à la discussion, surtout que je voulais juste sonder un peu les valeurs et les "couilles" de chacun, à croire qu'a part Carlito y'a que dalle...ah enfin un qui sort du troupeau c'est le Jr, il fait une blague pas vraiment drôle d'ailleurs et me fait un clin d'œil, j'espère qu'il a pas cru que j'étais gay lui, ça ferai le deuxième avec Monsieur Maurice, à croire que je les attire. Bon, c'était toujours ça, un allier même gay c'est toujours ça de pris, quand je pense que les autres blaireaux ne prennent même pas le risque de parler...c'était limite exaspérant et cette année s'annonçait plutôt chiante à mourir. Le Belge avec l'accent dont je m'amusais prenait la parole, j'ai envie de dire enfin...enfin une réaction, enfin quelqu'un qui se découvre, ça devenait un peu perturbant de n'avoir aucun retour, j'avais pu cerner deux de mes coéquipiers avec Jr et Carlito, et le troisième ne tardait pas à se découvrir. Je sais plus exactement ce qu'il me disait, un discours bien moralisateur dans un premier temps, un peu genre premier de la classe tête à claque, en même temps je me fous de sa gueule depuis le début alors pourquoi pas, aprés c'était partie pour un flot de menace en tout genre, j'adore voir comment les gens peuvent brasser de l'air tout de même et enfin il finissait avec un petit challenge visiblement, sûr de lui Kéké. Je laissais un peu de temps avant de répondre, l'air rêveur et un peu ailleurs, je pris une profonde respiration et dit :

- "Ah excuse moi d'avoir pris mon temps, c'est l'effet que ça me fait d'écouter un trou du cul..."

Je me levais alors de la chaise, histoire d'inspirer de la puissance dans ce que j'allais dire :

- "J'ai poser une simple question, avec ou contre moi? Ton speech je m'en fous, ta vie pareil, qui tu es encore pire, bon j'ai compris en substance malgré ton accent de merde que tu étais contre, tan pis pour toi, ton choix pas le mien, par contre tes menaces à deux francs alors que tu ne vaut rien ici tu peut me les épargner quand à ton challenge de qui a la plus longue queue je te l'épargne moi, ne t'en fais pas durant la saison j'aurai tout le temps de t'humilier."

Un petit sourire narquois envers mon coéquipier belge et je me rassis sur ma chaise, je repris mon Ipod et remis ma musique aussi forte qu'avant, en mettant mon casque sur les oreilles je m'adressai une dernière fois aux autres :

- "Concernant les blaireaux qui n'ont aucun avis, sachez que je vous respecte encore moi que Carlito, Jr et la grande frite. "

J'attendais avec un petit sourire la réponse de mon coéquipier.A vrai dire je n'étais pas très fier de ce que je venais de dire car ça ne me ressemblait guère ,il m'avait provoqué et j'étais rentré dans son petit jeu,moi qui avait tout fait pour garder tout ma vie une image digne et propre ,voila que j'étais impliqué dans une sombre discussion avec un triste sire...
D'ailleurs mon discours semblait ne pas l'avoir effleurer et il me regardait que du coin de l'œil,j'avais l'impression qu'il me disait cause toujours ,je vais te répondre et te remettre a ta place.D'ailleurs je visais juste puisque après avoir fini de parler ,il eu un petit moment de calme avant qu'il s'approche de moi,et qu'il vienne me narguer:

- "Ah excuse moi d'avoir pris mon temps, c'est l'effet que ça me fait d'écouter un trou du cul..."- "J'ai poser une simple question, avec ou contre moi? Ton speech je m'en fous, ta vie pareil, qui tu es encore pire, bon j'ai compris en substance malgré ton accent de merde que tu étais contre, tan pis pour toi, ton choix pas le mien, par contre tes menaces à deux francs alors que tu ne vaut rien ici tu peut me les épargner quand à ton challenge de qui a la plus longue queue je te l'épargne moi, ne t'en fais pas durant la saison j'aurai tout le temps de t'humilier."

Et puis tout tranquillement son petit discours fini ,il retourne s'asseoir un grand sourire aux lèvres et il remet son casque sur sa tete et puis il semble attendre tout content.Je ne supportai pas ,a l'intérieur je bouillonnai,j'essayai de rester calme mais je n'avais envie que d'une chose de l'attraper par le cou et de le remettre a sa place.Quand soudain alors que je continuai a le fixer un détail me frappa,sa chaise était bancale ,un des pieds était en train de partir et il suffirai d'un petit choc pour qu'elle se casse et que l'américain tombe par terre.Mais oui la voila la solution pour racheter mon honneur l'humilier devant ce public d'autiste qui ne semblait toujours pas réagir.
Je fais semblant de quitter la salle énervé pour distraire l'américain ,celui-ci me regarde un peu puis sur de son succès se replonge dans sa musique.Quant a moi j'en profite pour le contourner et pour aller foutre un coup de pied dans la chaise a l'endroit défaillant...

La scène devenait de plus en plus comique. C'était au tour de la grande frite de venir s'en mêler et d'essayer de marquer son territoire, chose qu'il essaya de faire mais qu'il rata complètement.. au contraire, il était plus ridicule encore que son accent, c'est vous dire . J'observais la scène avec un sourire en coin, j'aimais ces ambiances tendues.. quand Deroun eu fini de remballer comme il se doit la frite, celui-ci s'en alla en tapant juste ce qu'il fallait dans la chaise de l'Américain pour qu'il se retrouve au sol.
C'était d'ailleurs chose faîte, Deroun se retrouva litéralement sur le cul devant toute l'assistance et je ne pu me retenir d'afficher un petit sourire.
Je voyais bien qu'il méprisait l'ensemble des personnes présentes ici et moi-même mais qu'importe, c'était une tête de con mais au fond on avait la même mentalité et on ne se laisserait pas faire. J'étais de nature très impulsive, et je réagissais au quart de tour pour ce genre de chose.

La grande frite avait tenté de s'esquiver, je me mis discrètement à le suivre et lui fis un croche pied par derrière pour le faire tomber. Je le fis assez discrètement pour ne pas que les entraîneurs et les différentes personnes du staff puissent le remarquer mais je m'étais mis dans une position de tel sorte que les autres joueurs des U17 puissent observer et contepler mon action.
Une fois à terre, je glissais un petit mot dans son oreille en faisant mine de le relever.

"Ne refais plus jamais ça, compris ?"

Je l'aida à se relever et dis avec un grand sourire.

"Et l'ami attention tout de même ou tu marches, j'espère que tu es plus solide sur un terrain."

L'année s'annonçait bouillante..

Je frappe alors un grand coup dans le pied de sa chaise ,qui s'effondre aussitôt comme je l'avais prévu.Paf,voila l'américain a terre ridicule devant cette bande d'autiste qui regarde béatement les yeux ouverts la scène.Meme si ils ne faut pas ranger tout ce monde dans le même sac ,il y en a peu qui semblent sensés dans le groupe...Je profite de la confusion pour m'éclipser pour remettre mes idées au clair ,car je sais que je suis en colère et que la colère n'amène jamais rien de bon .Mieux vaut que j'aille dans un coin que j'attende la répartition des chambres.Et puis comme ça je pourrais faire une prière aussi pour que l'américain ne soit pas dans ma chambre.Meme si ça pourrait etre une bonne idée aussi ,on pourrait enfin parler entre gens raisonnables et prendre notre temps et ne pas s'afficher en public.Car j'ai honte réellement honte d'avoir montré cette image la de moi,j'ai peur que du coup on ne me respecte plus ou justement qu'on me respecte mais pas pour que je suis mais pour quelqu'un d'autre.Car la le Murena qui c'est exprimé ce n'est pas du tout moi ,mais alors pas du tout ,moi d'habitude si calme et si réserve,qu'est ce qui m'a pris?

Je marche perdu dans mes pensées ,quand soudain je sens mes pieds vaciller ,je viens d'etre frappé a la jambe ,je m'effondre a terre...Et bien ça continue a la fin de la journée j'aurais vraiment une très mauvaise image auprès de mes futures coéquipiers...Je sens une main qui m'aide a me redresser,j'aperçois un jeune au crane chauve que j'ai aperçu dans la présentation.Celui-ci me parle et me dit ne jamais recommencer avant d'élever la voie de se moquer de moi devant tout le monde et de partir...Et bien c'est le pompon maintenant si l'américain a meme des soutiens dans le groupe ,je vais vivre une très mauvaise année moi...

Mais je vais pas me laisser faire ,je me rapproche du rasé , il est de dos je regarde ses fesses puis sa tete et puis je me mets devant lui,je le regarde fixement dans les yeux ,histoire qu'il comprenne que moi aussi je n'ai pas fini avec lui.Bon je ne ferais surement rien mais on ne sait jamais il aura peut etre peur ainsi et ne m'embetera plus.Enfin je ne me fais pas trop d'espoir quand meme.Puis je retourne parmi le groupe pour essayer de me fondre dans la masse et pour trouver des soutiens moi aussi...

J'étais franchement peinard, pour moi c'était maintenant fini de parler avec eux, ils étaient à mes yeux rien de plus que des blaireaux même pas un qui sortait du lot même si à mon étonnement je préférai Carlito et grande frite aux autres, au moins ils assument ce qu'ils sont...des losers. J'étais tranquille, j'étais peinard accoudé à ma chaise quand un type est rentré dans ma chaise, déséquilibré je me vautra comme une grosse merde, j'étais littéralement sur le cul. En me retournant, je pu voir que c'était la grande frite, il n'avait sûrement pas supporté notre petite conversation, j'étais pas vraiment un violent pour ma part, beaucoup de parole mais peu d'acte comme on dit. Dans un premier temps, j'avais pensé à me relever et lui foutre une bonne torgnole pour assoir ma puissance...même pas eu le temps de dire "aie" que l'autre Jr fonça comme une fusée à la poursuite de grande frite qui était un peu parti, je regardai la scène un peu circonspect, qu'est ce qui faisait le Patrick (Patrick Ewing - Jr Ewing - Jr ) ? Et là il lui fait un croche patte comme ça par derrière, sûrement pour me venger mais c'est un vrai taré celui-là, on se connait même pas et il me défend comme ça, je crois que je vais pas le faire chier le barge, je suis bien content qu'il soit d'accord avec moi, lui pour le coup je veut pas l'avoir contre moi. Et ensuite il le relevait en lui parlant à l'oreille, ça par contre, je l'aurai fait moi aussi, un bon moyen de l'insulter, de l'impressionner sans que des oreilles indiscrètes n'écoutent...malin mais brutale le bougre tout de même mais comme ça pas besoin de salir mon image puis si y'a des problèmes avec le centre je suis même pas concerné, plutôt malin même si j'ai pas fait exprès. Maintenant, les deux se toisaient du regard, autant moi j'aimai bien les duels verbaux autant eux ils avaient l'air d'être un peu plus physique (ça confirme ma thèse sur la gay attitude de Jr). J'étais toujours par terre pour ma part, un peu mal au cul, la surprise de la chute passé je n'avais pas encore réagi, j'en avais même perdu mon casque qui était sur le sol à côté de moi. Maintenant, le Belge revenait vers le groupe et de ce fait vers moi, je commença alors à en rire...et lui dit :

- "Merci grande frite, c'est vrai que le sol c'est confortable mais quand même, je sais que dans votre pays vous êtes pas trés développé mais aux USA on s'assis sur des chaises nous, je t'apprendrai un jour à te servir de mon Ipod, heu mince tu comprends peut être pas, une machine à musique, heu à faire du son, tu verras c'est pas compliqué même pour un Belge."

Je me relevais tranquillement, me tapotait les fesses pour enlever la poussière et m'en allait en direction du fameux Belge en passant derrière lui, lui tapotait sur la tête et lui dit assez fort pour que tout le monde entendent :

- " Toi je t'aime bien. "

Et je m'assis sur la chaise juste derrière lui tout en remettant mon casque sur mes oreilles et en affichant le même sourire narquois qu'auparavant...il allait peut être encore péter un câble la frite...

Séparer les moins de 17 ans et ceux de moins de 19 ans, cela me semblait dommage. Il parlait d'instaurer un esprit d'équipe, mais il fallait aussi une esprit entre les équipes, c'était mon point de vue en tout cas. Puis, j'aurais bien aimé parler à Derron Callen, l'américain, mon compatriote quoi. Bon, il devait pas venir du même coin des Etats-Unis que moi. Ou s'il venait lui aussi de New York, ca devait plutôt être un mec du Bronx ou d'un autre quartier pauvre de New York alors que moi, c'était plutôt les quartiers riches. Enfin, je pouvais me tromper, mais de lui, ressortait plutôt cette attitude des mecs du Bronx. J'avais pas l'habitude de fréquenter ce genre de personnes. Je ne jugeais pas sur la provenance ou l'argent que possédait une personne, mais ceux venant du Bronx s'aventurait peu dans les quartiers aisés, et vice versa. En tout cas, ce Derron, j'avais l'impression qu'il savait ce qu'il voulait.
Alors que je le regardais tout en marchant, je bousculait un de mes futurs coéquipiers, Lauren Van Der Kees. M'excusant auprés de lui pour cette poussette, je me présentais, et lui en fit de même avant de dire que je portais un beau costume. A vrai dire, il louchait carrément dessus. J'aurais pu me laisser entraîner dans un préjugé, et me dire que je retrouverais jamais mon costume le lendemain, mais loin de moi cette idée. Lauren allait être mon coéquipier, et de surcroit, ce serait mon pendant sur le côté opposé. Il fallait dans la mesure du possible, que je m'entende avec lui. S'entendre sur le terrain passait aussi par une entente en dehors du rectangle vert.

Heu, oui, Roméo. Merci, j'imagine que tu dois te dire que je suis un de ces riches qui se la pète ? (Petit rire nerveux) Enfin, j'pense pas que les gens voient que ça chez moi, je l'éspère au moins... Il me semble avoir vu que tu était toi aussi ailier, on risque de pas se croiser beaucoup sur le terrain... En tout cas, heureux de te rencontrer.

Il me paraissait être un brave jeune homme, sans mauvaises pensées, même si je ne lisais pas dans ses pensées. Il regardait assez bizarrement Derron, je me disais que lui aussi devait se poser des questions à propos de l'américain. Moi je trouvais ça bizarre qu'un mec qui venait d'un milieu peu aisé, préfère jouer le caïd avec ses coéquipiers plutôt que de profiter de l'opportunité qui lui était offerte. Apparemment, il y avait déja 3 groupes chez les moins de dix sept ans, les partisans de Derron, ces opposants, apparemment un belge et un gardien espagnol de souvenir; et ceux qui restaient silencieux. Autant il n'y avait pas encore de problèmes de notre côté, autant du leur il semblait y avoir plus de pression que dans une boîte de nuit parisienne. Le belge se dirigea vers la sortie, et sans le temps de pouvoir dire ouf, la chaise de mon copatriote vacilla, celui ci se retrouvant le cul contre terre. Quelques instants plus tard, un des autres caïds fit tomber Murena *j'avais réussi à mettre un nom sur ce visage* par un croche pied. Un tête à tête s'en suivit entre les deux hommes. Seulement deux ans nous séparaient mais j'avais l'impression que certains n'avaient grandi que physiquement.

Quel puérilité...

Je pensais avoir parlé dans ma tête, mais j'avais apparemment parlé plus haut que je ne le pensais, et un de mes coéquipiers me regarda avant de me parler...

(Je me tournais vers Enrico lors de cette remarque, il venait de la rue non ? Pas très futé ma remarque mais je n'avais pas apprécié son intervention )

Plusieurs jours que j'étais arrivé ici, plusieurs jours que je n'avais pas dis un seul mot. J'observais, j'analysais, je découvrais mes futurs partenaires. Je voyais comment ils vivent, comment ils parlent, comment ils jouent. Seulement moi, je reste discret, je ne dis mot, je reste assis dans un fauteuil avec mon casque planté sur mes oreilles a écouté la musique. Comme je ne dis rien, ils m'ignorent, font comme si je n'étais pas la, je passe pour un fantôme. Sur le terrain, je monte tranquillement en puissance, lorsqu'il se plaint que je ne me donne pas assez, je lui demande sèchement de me laisser plusieurs semaines afin de monter en puissance. Je n'ai pas l'air d'être très aimé ici, mais c'est pas très important, Je suis la pour devenir footballeur professionnel, pas pour me faire des amis. Devenir le meilleur footballeur du monde, comme les Maradona, Zidane, Messi, Cristiano Ronaldo. Un jour, le nom d'Enzo Borgessia allongera cette liste. Je voyais certains joueurs de U17 se taper dessus a priori sans aucune raison valable. Je décide donc de sortir de ma réserve.

Vous avez vraiment rien d'autre a foutre que vous taper sur la gueule les mioches?

Certains d'arrêtaient et me regardaient bizarrement, m'entendant parler alors qu'habituellement je reste muet et d'autres s'en foutaient et continuaient a se battre.

La crise d'adolescence est essentiellement marquée par l'opposition : l'ado se cherche et essaie de trouver sa place au sein de la famille et de la société. Et cette quête passe souvent par le conflit. Difficile alors pour les parents de rester calme face à un jeune qui n'écoute jamais et qui n'en fait qu'à sa tête ! Pourtant, ce comportement s'explique : selon Philippe Jeammet, psychiatre, cette provocation permanente est liée à un paradoxe, "la peur d'être abandonné si personne ne s'occupe de lui et la peur d'être sous influence, s'il fait l'objet de l'attention d'autrui". Même s'il semble les rechercher, sachez que ces altercations l'affectent autant que vous, voire même plus ! Car l'enfant souffre d'une hypersensibilité au conflit. Ces affrontements le perturbent souvent profondément. Si la crise d'adolescence a toujours existé, elle semble de plus en plus mal vécue. Ses manifestations sont de plus en plus violentes, traduisant un mal-être croissant. Est-ce parce qu'il est aujourd'hui plus compliqué encore qu'hier de trouver sa place dans la société ? De nombreux observateurs soulignent ainsi l'augmentation de comportements et troubles traduisant les difficultés des ados : anorexie, boulimie, consommation de drogues… Selon les spécialistes, dans 15 à 20 % des cas, l'ado peut être lui-même dépassé par ce qui lui arrive et entrer dans une spirale infernale. Alors que certains se réfugient dans l'isolement, d'autres expriment leur malaise par une révolte plus ou moins violente. Les manifestations les plus extrêmes (délinquance, suicide…) ne concernent heureusement qu'une minorité de jeunes.
Dans mes bagages, j'avais emmené un livre sur les ados, pensant que cela pourrait me permettre de mieux m'integrer au sein du groupe. Après les premiers gestes de conflits, j'ouvris mon livre à la page 14 qui parlait d'un syndrome, la crise d'ados. Et les symptômes se revellaient dans les jeunes joueurs U17 qui était face à moi, il n'avait qu'un an de moins mais ils étaient si loin de moi. Je reconnais que j'avais connu des periodes difficile qui m'avait surement permis de me rendre plus mature mais au Pays de Galles, non pas que ces crises n'existent pas mais elle durent généralement de 12 à 14 ans maximum et je n'étais pas habitué à voir de futurs adultes se comporter de cette manière. Certains joueurs avaient commencé à réagir mais ces jeunes "cons" et on ne peux pas les appeler autrement ne semblait pas comprendre le message. Certes, nous ne parlions pas tous la même langue mais quand même, l'insolence de ces jeunes joueurs m'étaient insupportable, c'était une grande chance que nous soyons ici, à l'institut de formation de Clairefontaine et il ne semblait pas se comporter comme des gens respectable, ayant un langage vulgaire, des gestes incompréhensible de futurs pro. Je décidais d'intervenir dans les deux langues, en anglais puis en français.

Hey guys, you're in a place which has hosted big stars such as Zinedine Zidane, Thierry Henry or Fabien Barthez. Your behavior is intolerable when you consider that hundreds or thousands of young people would be in your place. With a minimum of respect for this place, if you want to settle your accounts, you leave the center. You probably say that I have nothing to say but I wish I could do it but when you have young people who do not respect and we know that will form the U17 INF Clairefontaine, you are all talented but you're a team! A team must be united. Alone we are nothing!

Hey les gars, vous êtes dans un lieu qui à acceuillis de grandes stars tel que Zinedine Zidane, Thierry Henry ou encore Fabien Barthez. Votre comportement est intolerable quand on sait que des centaines voir des milliers de jeunes aimeraient être à votre place. Ayant un minimum de respect pour ce lieu, si vous voulez regler vos comptes, vous sortez du centre. Vous vous dites surement que je n'ai rien à vous dire mais j'aimerais pouvoir le faire mais quand on a des jeunes qui ne se respectent pas et qu'on sait qu'il vont former les U17 de l'INF Clairefontaine, vous êtes tous talentueux mais vous êtes une équipe ! Une équipe qui doit être unis. Seul nous ne sommes rien !

Du haut de mes deux mètres cinq et d'une masse importante, un des physique les plus impressionnant si ce n'est le plus impressionnant. J'étais intervenu dans les deux langues pour que les jeunes ne puissent pas se cacher derrière l'incomprehension de la langue. Mon ton n'était pas méchant, il était clair et précis. Après avoir fini mon intervention, je jeta un regards sur chacun de joueurs ayant causé le trouble puis me rassit sur ma chance. J'attendais de voir si les jeunes allaient se calmer mais je n'avais pas trop d'espoirs.

Le discours des deux coachs U17 et U19 et du président de la Fédération Française de Football venaient de se terminer, et nous devions encore patienter quelques moments pour la visite des locaux de l'INF Clairefontaine. Les noms des joueurs par équipe étaient encore affichés par le rétroprojecteur. On pouvait remarquer que dans la nouvelle génération, très peu étaient de nationalité française. Une preuve que le football français est mauvais et mort enterré ? Où que la mondialisation fait son effet ? Les deux hypothèses semblent plausibles. Les têtes de mes futurs coéquipiers me plaisaient plutôt bien, sauf la tête de Bran McPhail, un Gallois Roux. Je déteste les roux, et je ne savais pas comment j'allais faire pour vivre avec cette créature venue tout droit de l'enfer. Imaginez que je me retrouve avec lui, dans la même chambre que lui. Le cauchemar. Mais un autre de mes coéquipiers me donna des frissons. Ce n'était pas sa carrure, ni sa tête qui me mit dans cet état. Un certain Abraham Lazaro. Qui était ce garçon ? Le même nom de famille que moi, une nationalité argentine tout comme la mienne. J'irai mener ma petite enquête ça c'est sûr. Comme le discours était terminé et que j'étais encore perché à cause de la soirée d'hier, je décidais de remettre mon casque et de ne pas me mêler à la foule et à mes coéquipiers, surtout pour ne pas faire de faux pas. Je commençais à les observer, à analyser leur personnalité, comme quand je jouais Running Back à Los Angeles. Mais je n'arrivais pas à me concentrer sur ma tâche, et mon regard se concentrait uniquement sur Abraham. Soudain, une sorte de cohue arriva. Les U17 se battaient déjà. Ils me faisaient bien rire ceux là. Pauvres gamins. Même mon équipe que je coachais aux Etats-Unis ne se comportaient pas comme des singes. Ils étaient tellement insignifiants à mes yeux. J'avais décidé de me lever pour observer de plus près la guerre des boutons. Deux protagonistes, un certain Derron Callen, un Américain. Et un lèche-cul qui fait honte à ma nation espagnole, Enrico Sanchez. Si je devais ouvrir des paris, je metterais bien une pièce sur l'Américain. Malgré le fait qu'il se comporte comme un enfant, il me plaisait bien lui. Du culot, de l'ambition, de la volonté, et une capacité à rassembler les gens. Même si ceux qu'il rassemblait n'avait pas l'air d'être très intelligent (comme le petit Junior), Il avait tout d'un leader. Mais ça ne suffisait pas. Fallait qu'il montre ce qu'il savait faire le gars, et sur un terrain. Y'en avaient d'autres qui ramenait leurs fraises de temps en temps pour essayer de stopper le conflit, mais ça fonctionnait pas, et moi ça me faisait rigoler. Même les U19 s'y mêlaient. Y'en avait même un qui s'était levé juste pour dire :

" Vous avez vraiment rien d'autre a foutre que vous taper sur la gueule les mioches ? "

J'avais décidé de le regarder de manière méprisante. T'es pas un leader, et en plus t'es italien. Va te rasseoir mince. Vraiment, y'a des choses qui servent vraiment à rien. Et ce qu'il venait de dire, c'était le must du dispensable. Ils commençaient vraiment à me faire pitié. Je savais vraiment pas ce que je faisais là. Faudrait apprendre la vie à tout ce monde. Je remis mon casque, pris mon téléphone et filma tout ça. J'espère viser le top 10 sur Youtube.

Malgré ma phrase, mon intervention, ma "tentative", les gamins continuaient a se foutre sur la gueule. Puis je tourne la tête et vis cet américain, enfin, cet Américain d'origine Argentin, me regarder d'un air qui ne me plaisait pas, mais n'ayant aucune raison, je n'irais pas le voir. Je n'ai pas que ca a faire que de ressembler directement a un gamin de 16-17 ans. Puis il sort son téléphone et commence a filmé tout ca. Pris d'un dégoût, je m'approche de lui et lui dit:

Ta rien d'autre a faire que de filmé une bagarre? Ca prouve que t'es aussi immature qu'eux. Et dire que je vais devoir joué avec toi cette saison... Enfin bref, le terrain est différent du vestiaire. Reste loin de moi et tout ira bien, you understand me?

Une fois terminé, je le regarde dans les yeux, arbore un sourire en coin, remet mon casque sur les oreilles et m'éloigne de lui.

Déjà un que je n'aime pas, ca c'est sur. Avec ses cheveux long et sa gueule de gamin de 13ans. Les autres joueurs U19 restaient plutôt de leur coté, et ne se mêlent pas trop de ce qui se passe. Sauf un, un mec dont je ne me rappel plus sa nationalité. Un mec prénommé Lawrence. Il avait ouvert un livre sur la crise d'adolescence. Pas très captivant donc. Enfin, je continue a m'éloigner, augmente le son de mon MP3 avec Eminem et me pose sur un fauteuil, je retourne dans mon anonymat. Je ferme les yeux et pense a ma famille, assez loin de moi, a mes amis. C'est pour eux que je suis la, et c'est pour eux que je réussirais. Les conflits ne me font pas peur, ils me motivent même. A leur prouvé que je n'ai rien a perdre. S'il faut donner quelques coups, je n'hésiterais pas a les distribuer. Je n'ai pas peur.

J'espérais avoir marquer le rasé du moins qu'il avait retenu mon visage ,c'était le plus important.J'allais rentrer dans le rang,quand l'américain qui venait de se relever me fit une remarque devant toute la classe ou il insulta notamment mes origines belges...Je fis semblant de ne rien entendre et je me dirigeai vers la foule des autistes en attendant que l'on nous monte nos chambres que cette histoire prenne fin.Quand soudain j'entendis la voix de l'américain dans mon oreille qui me disait qu'il m'aimait bien.J'en restais scotché et dubitatif je ne savais qu'en penser!Etais ce une nouvelle provocation de sa part ou alors un vrai signe d'affection.Il faut dire qu'il avait l'air d'avoir personnalité et généralement ce genre de personne aime rencontrer des gens qui leur tienne tete meme s'ils ne sont pas du meme avis que le leur.Il avait peut etre apprécié ma réaction et trouver que j'étais le seul qui avait grace a ses yeux dans le groupe.J'étais a la fois surpris et curieux,je voulais en savoir plus sur ce personnage et je me demandais meme si je ne voulais pas etre plutot dans sa chambre que dans celle d'un des autistes...
Je fus coupé dans ma reflexion par Elias qui avec son fort accent british remit les choses au clair dans le groupe par rapport aux événement qui venaient de se passer et auquel j'avais contribué.J'étais heureux de ne pas m'etre trompé Elias semblait etre quelqu'un de bien et avec lui je pourrais faire passer un message différent de celui de l'américain dans l'equipe.

Au final malgré ma colère que je regrettais ses premières heures a Clairefontaine c'était plutot bien passé ,en tous cas maintenant je savais qui serait les leaders du groupe et les fortes personnalités et surtout maintenant on pouvait mettre un prénom sur mon visage!!!

Fin de ce RP pour moi

Après mon superbe croche-patte digne d'un grand défenseur Italien, la grande frite avait voulu faire un tête à tête avec moi mais cela ne m'impressionnait guère et si je m'étais écouté, je l'aurais déjà couché au sol . Je n'étais pas spécialement énervé, mais dans ce genre d'environnement, il fallait savoir marquer son territoire par rapport aux autres.
Pendant ce temps là, tour à tour les U19 venaient nous faire la morale comme quoi nous étions un groupe immature, ce qui n'était pas totalement faux, qu'il fallait se serrer les coudes où je ne sais quoi.. Elias avait aussi pris la parole, mais on comprenait rien à ce qu'il racontait avec son accent de berger anglais.

Tout ces longs discours avaient le don de m'agacer, je regardais tour à tour les personnes prenant la parole avec un regard méprisant, en les fixant droit dans les yeux afin de leurs faire comprendrent que tout cela me passait bien au dessus. Après le dernier intervenant , je pris la parole et je dis simplement.

"C'est bon vous avez fini ? Vous pouvez vous mêler de votre cul maintenant ?"

Je n'avais plus rien à faire ici, et je reprenais place dans le groupe afin que le staff technique ne puisse pas déceler l'incident ayant eu lieu quelques minutes auparavant. Les joueurs de l'équipe des U19 voulaient eux aussi se faire remarquer, et tous s'étaient lancé dans de longues tirades afin de nous expliquer les vertues d'un groupe, c'est ce que l'on nous répètent depuis que nous avons posés le pied sur le carré vert.
Quoi qu'il en soit, j'avais fait ma place au sein de ce groupe, et je ne supporterai pas de me laisser marché sur les pieds cette année même si une ambiance pesante sera dur à vivre tout au long d'une année..

PS : Fin du RP pour moi donc pas besoin d'intérargir avec mon personnage, il répondra pas.

Franchement tout c'était plutôt bien passé, y'avait pas eu de sang versé c'est le plus important pourtant ça à bien chauffé avec Carlito et la Frite mais bon c'est restait cool, moi ça me dérange vraiment pas qu'il y ai des altercations au moins ça permet d'en savoir plus certains, c'était toujours ça de pris. Par contre, je comprenais toujours pas l'intérêt de Jr d'avoir pris un tel risque en attaquant publiquement le Belge, il pourrait avoir de gros problèmes si cela arrivait aux oreilles des dirigeants, autant je comprends pourquoi la frite m'a attaqué mais pourquoi c'est Jr qui m'a défendu alors là, j'espère vraiment qu'il a pas eu le coup de foudre pour moi, je sais que je suis plutôt beau-gosse mais tout de même, faut pas s'énerver comme ça mon choux. Enfin bon, j'avais le temps de penser à tout cela avec tranquillité, personne ne semblait venir m'embêter, le Belge était plutôt calme malgré ma dernière petite pique, je crois que mon petit "toi je t'aime bien" à fonctionner, je l'ai totalement désarçonner. Bon y'avait tout de même un peu de mouvement autour du groupe, notamment le Gallois qui avait pris la parole, sûrement un discours bien moralisateur vu sa tête de boutonneux genre 1er de la classe, je faisais un petit signe de la tête genre ok pas de probléme alors que j'avais rien entendu avec ma musique. Et là ce fut un véritable défilé, des U19 sûrement, ils se faisaient tellement chié entre eux qu'ils venaient nous voir? Y'en a qui ont vraiment aucune personnalité, ils servent à rien ces gens là, je ne m'en souciais même pas mais par contre ça semblait énervé Jr, il va encore en fracasser un ça se trouve (rires). Cette saison allait sûrement être mouvementé en tout cas, il y avait des fortes personnalités et je pense pas que cela va se calmer avec le temps, puis bon me connaissant, si je flambe sur le terrain ils ont pas fini de m'entendre, ça va chauffer cette année à Clairefontaine et je pense qu'il y a largement moyen de s'amuser, j'ai dêja bien attaqué le terrain aujourd'hui mais la route est encore longue, de toute façon avoir une vie monotone c'est pas pour moi alors autant que ça swing...seul et unique ombre au tableau...que fait ce batard dans le centre?

HRP : Fini pour moi aussi.

Les deux groupes étaient chacun de leur côté, aucun des dirigeants n'étaient au courant de ce qui avait pu se passer, pendant la visite aucun probléme majeur à déclarer du moins de la vision de Monsieur Maurice et de Monsieur Dutruel qui passaient en revue le réfectoire, les salles d'entraînements, le foyer, la salle de vie et les terrains d'entraînements avec les jeunes, un petit discours sur le respect des biens matériels et sur la vision qu'ils avaient des choses cette saison, ils expliquèrent que leur bureau restait ouvert pour n'importe quoi, si les joueurs avaient des questions ou des choses à dire. A la fin de la visite, ils invitèrent les jeunes garçons à aller consulter la fiche poster maintenant sur le panneau d'affichage où figurer leur numéro de chambre et les différents binômes :

U17 :
Pedro Diaz / Derron Callen
Murena Vanderheren / Roberto Jr
Enrico Sanchez / Elias Slade
Amaury Shuba / Tomaz Espirito Santo
Esteban De Corte / Ludovic Perez de Mendoza

U19 :
Bran McPhail / William Holmes
Phindo Shuba / Enzo Borgessia
Florian Nasrile / Roméo G. Saint-Rémy
Abraham Lazaro / Lauren Van Der Kees
Lawrence Phillips / Aaron Lazaro

Notation Rp

1er RP "Le premier jour à Clairefontaine"

- Murena
Scénario: (6/9)
Contenu (5/6)
Application (5/5)
+4 RP

- Jr
Scénario: (6/9)
Contenu (5/6)
Application (5/5)
+4 RP

- Bran
Scénario: (3/9)
Contenu (3/6)
Application (5/5)
+2 RP

- Roméo
Scénario: (5/9)
Contenu (4/6)
Application (5/5)
+3 RP

- Lauren
Scénario: (5/9)
Contenu (5/6)
Application (5/5)
+4 RP

- Amaury
Scénario: (3/9)
Contenu (2/6)
Application (5/5)
+2 RP

- Elias
Scénario: (5/9)
Contenu (6/6)
Application (5/5)
+4 RP

- Abraham
Scénario: (4/9)
Contenu (4/6)
Application (5/5)
+3 RP

- Enrico
Scénario: (5/9)
Contenu (4/6)
Application (3/5)
+3 RP

- Lawrence
Scénario: (3/9)
Contenu (5/6)
Application (5/5)
+3 RP

- Aaron
Scénario: (3/9)
Contenu (4/6)
Application (5/5)
+3 RP

- Pedro
Scénario: (2/9)
Contenu (2/6)
Application (5/5)
+1 RP

- Phindo
Scénario: (2/9)
Contenu (2/6)
Application (5/5)
+1 RP

- Enzo
Scénario: (2/9)
Contenu (3/6)
Application (5/5)
+2 RP

- Derron
Scénario: (7/9)
Contenu (6/6)
Application (5/5)
+6 RP

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