[Neal Khalifa] Pittsburgh sound

[Neal Khalifa] Pittsburgh sound

C'était un début de soirée tout a fait banal pour quelques milliards d'être humains sur terre. Neal était dans son petit studio avachi dans son canapé, coupé du monde. Il faisait sombre dans la pièce et n'importe quelle caméra importé dans sa salle a manger ne discernerait les mouvements du protagoniste. Neal aimait bien penser comme tel, lui étais la dans son canapé a se rouler un joint mais que faisais tous les autres êtres humains comme lui ? Il pensait a beaucoup de cas de figures. Il s'amusait a imaginer des couples en train de copuler a cet instant précis, il prenait un air réfléchi quand il imaginait des couples se déchirés devant leurs enfants et il pensait même a diviser ces couples. Certains parlaient simplement fort, certains s'énervaient et terrorifiaient leurs enfants, certains battait l'autre et d'autres, jeunes couple inconscient se parlaient tout doucement en demandant a l'autre si il boudait et si il voulait un câlin ou un bisous pour se réconforter. Neal était comme ça, il pensait aux autres car il savait pertinement que lui n'était qu'un simple pion sur un échiquier gargantuesque. L'odeur particulière du shit remplaçait toute trace de désodorisant dans la pièce mais Neal s'en foutait. Il avais pas besoin de désodorisant, il vivait seul, n'accueillait personne et il vivait comme cela. La drogue était quelque chose de quotidien pour lui, jamais un jour sans drogue ou presque. Cela lui permettait de s'évader, de réfléchir, de faire son philosophe. Fumait-il vraiment pour cela ? Il n'en savait rien. Il s'était toujours dire qu'il fumait pour se faire du bien, pour voir le monde autrement mais dans un coin de sa tête il savait que ce n'était que des mensonges, que des excuses que les hommes se donnent pour rendre une chose illégale en une chose pardonnable. Oui, fumer de la drogue est un pêché, fumer de la drogue est mauvais malgré les bienfaits de son effet. Fumer pouvait faire du mal aux gens alors oui pour lui il avais une excuse a donner aux autres pour se faire pardonner bien qu'il pensa qu'il n'avais aucun compte a rendre. La fumée épaisse sortait de sa bouche, si il y avais toujours cette caméra, ce serait très net a l'écran. Une fumée épaisse qui naissait de la bouche et qui s'évaporait lentement très lentement et mourrait dans l'air. Comme si cela n'avais jamais existé. Neal voyait l'humain de cette manière, une manière assez humoristique quand même puisqu'il se disait qu'on naissait tous du même orifice et que l'on marchait, lentement très lentement vers la mort, vers le ciel. Comme la fumée. Comme si on avais jamais éxisté. La scène était ennuyante a mourir, un silence funèbre. Quoi de plus ennuyant que de voir aucun mouvement, de n'entendre que le bruit de Neal tirant sur son joint et de voir la fumée, la même monter et encore monter pour se dissiper et recommencer l'opération. Mettez cette scène dans un film au cinéma pendant 15 minutes (puisque c'était le temps qu'il s'était écoulé entre ma première ligne et celle-ci) et vous verrez que la salle de cinéma se videra. Seuls les gens avec l'esprit ouvert resteront pour comprendre l'intérêt du cinéaste d'avoir intégrer cette scène. Peut-être êtes vous pareils ? Peut-être -après avoir lu cette ligne j'entends bien- vous fermerez cette page internet considérant que cet écrit ne mérite pas d'être lu en entier. Peut-être avez vous raison, peut-être avez vous tort. Peut-être que vous passez a côté d'un chef d'oeuvre que plus tard vos amis en parleront a la récréation ou dans un bar et que vous vous direz Zut alors, pourquoi ai-je cliqué sur la croix rouge d'Internet Explorer, Mozilla Firefox, Google Chrome, Opéra ou quelconque navigateur. Ou peut-être avez vous fais bien de quitter cette page car cet écrit sera comme la fumée d'un joint. Un truc épais dont vous aurez connaissance et qui sera tellement inintéressant (comme la fumée d'un joint) que cet écrit partira comme si il n'avais jamais existé. Restez si vous le souhaitez, moi je continue.

Cette scène de mort fut soudainement prise d'action. Action banale la encore j'entends puisqu'un téléphone qui sonne, c'est banale, dans n'importe quel film d'action avec une scène très importante, un téléphone qui sonne serait même plutôt emmerdant mais la, ce téléphone qui sonnait pouvait être comparé a une bombe. Ca y est, ça bouge. Neal laissa le téléphone sonner, il ne décrocha pas. Dommage cher lecteurs, peut-être que l'action tant attendu n'arrivera point. Ne regrettez vous pas de n'avoir pas quitter cette page ? Oui car je sais qu'il y'a encore des survivants a mon récit. Le téléphone resonna et Neal décrocha au bout de la 4e sonnerie après s'être remis de son joint enfin, presque car Neal était avachi dans son canapé, le téléphone le fit réagir alors il du bouger son corps, se redresser, écraser la fin du joint dans son cendrier noir et jaune, chercher le téléphone niché sous les coussins, le trouver, le regarder attentivement, puis décrocher.

- Yeah, here Neal, i'm listen.
- Yeah nigga, it's Big Smoke. Faut que tu rappliques a Pittsburgh illico presto
- Hey man, du calme, je viens a peine de m'installer en France, je peux pas retourner comme ça aussi facilement. Non..non, t'a même pas le droit de me demander ça man.
- C'était pas une question ni une demande Neal, tu dois venir. Blaster viens de mourir.

Le brouhaha des grandes villes américaines. Le klaxon du taxi, les sirènes des policiers, des pompiers, les voix robotisés des talkie-walkie. Voila ce que Neal entend dès son arrivée a l'aéroport de Pittsburgh. Comme a son habitude, presque un réflexe, il sort une clope, l'allume et la fume. Il traverse la route, se fait klaxonner par un chauffeur de taxi capricieux et enfin il se dirige vers le parking. Honnêtement, hormis moi, qui savait ici que Neal Khalifa était a Pittsburgh en ce moment-même ? Personne. Il venait de traverser cette route comme un grain de sable balayé par un violent coup de vent. Comme si il n'avais jamais existé. Dans le parking, Neal sort son trousseau de clé et fait rugir une voiture, une splendide Carrera GT noire avec des bandes jaunes. Il monte dans la voiture, se pose quelques instants puis il démarre et prend la route le menant vers son quartier natal. Neal conduit inconsciemment. Il savait ou il allait il avais pris ce chemin des milliers de fois et le connaissait par coeur, son cerveau, embaumé par un joint récent, s'était transformé en un GPS le guidant sans qu'il en est conscience. Avide du regard, il était perdu dans un autre monde. Etais-ce le joint le pass pour cet autre monde si lent si vide si inconscient ?

Neal avais pris la nouvelle comme si on lui annonçait que le soleil venait de se lever. Ni chaud, ni froid. Homme sans coeur ? Bien sur que non. Il allait bien mais il savait qu'au fond de lui un certain malaise s'était crée. Mais qu'importe, ce malaise ne l'emportait pas sur son moral alors il allait bien. Oui, car au fond -ou plutôt en dehors pour ne pas contredire mes phrases précédentes- Neal allais bien, très bien même, il venais d'être accepter a l'INF Clairefontaine, il avais un petit studio confortable sa vie n'avais pas changé elle avais pris un tournant et Neal aime sa vie alors Neal allais bien. Oui, vraiment tout allais bien et la mort d'un ami n'y changerait rien cela ne le concernait pas, ce n'était pas lui qui était mort, c'était Blaster, il avais qu'a faire gaffe après tout. Non mais c'est vrai quoi, ce n'était pas de la faute de Neal si il était mort. Tout allais bien chez Neal. Pourquoi se rendre triste pour quelqu'un qui en plus n'est même plus la pour savoir que vous l'êtes et qu'en plus vous êtes heureux dans votre vie ? Blaster avait échoué, la vie est un jeu et il a usé de sa dernière cartouche. Blaster avait perdu, Blaster était un perdant, Blaster est comme la fumée d'un joint, plus rien, il venait déjà de toucher le plafond. Neal arriva dans son quartier, il faisait nuit et aucune caméra ne pourrait détecter le moindre mouvement. Le quartier dont il est question était un énorme cul-de-sac circulaire avec au minimum une vingtaine de maison bordant ce quartier. Neal sortit de la voiture et se dirigea vers une maison en particulier, la sienne. La encore Neal était seul dans la rue, même sa Carrera GT ne réussit a faire sortir deux-trois péloquins pour venir baver dessus. Neal était sur le perron. Neal poussa la porte d'entrée et une odeur de cuisine lui entra dans les narines subitement comme si on vous mettait la tête dans l'eau. Il entra prudemment regarda autour de lui. Il posa son sac dans l'entrée et se dirigea vers la cuisine la ou sa mère l'attendait. Sa mère, a la vue de son fils, lui sauta dans les bras en sèchant quelques larmes. Plus tard, ce fut au tour de sa soeur de venir s'accrocher a lui.

- Neal...
- Ne dis rien maman ce n'est rien. C'est la vie. Ne t'inquiète pas, je vais bien

Sa mère lui sourit et l'étreinte fut encore plus puissante que la première fois.

- Tu as faim mon chéri ? Je suis désolé, je ne savais pas que tu allais venir, je n'ai rien préparé
- Ne t'en fais pas maman, je n'ai pas faim. Ca va aller. Ou est Papa ?
- Ton père est en mission en Libye, il n'est pas la.
- Ohw.. dommage, j'aurais bien aimer le voir. Maman. Je l'aime papa, je l'aime.

Neal était sur le perron. Il poussa la porte d'entrée et la maison était noir, vide, inhabitée. Il soupira et entra en posant son sac dans l'entrée. Il ferma la porte et se dirigea vers la cuisine la ou personne ne l'attendait. Il alluma la lumière pour constater l'état de la maison dans laquelle il l'avais laisser il y a quelques semaines plus tôt. Il éteignit la lumière, tira une chaise et se mit a rouler un joint tout en soupirant. Il l'alluma et le fuma. Neal était seul et son hallucination ne fit que renforcer ce sentiment. Pourquoi avais-t-il eu une hallucination aussi puissante ? Pourquoi a t'il imaginer sa mère l'attendant a Pittsburgh en larme pour un garçon qu'elle ne connaissait pas ? Et pourquoi sa soeur serait la elle aussi ? Et pourquoi son père était pas la ? C'est vrai. Il pensa. Sa mère est toujours a Londres et sa soeur est a l'université en Californie. Son père ? Il ne savait pas ou il était. Pourquoi cette hallucination ? Etais-ce Dieu qui envoyait un message ou alors le joint ? Avait-il envie de se sentir attendu et surtout ressentait-il le besoin d'être réconforté ? Il n'en savait rien, car tout ce qu'il savait, c'est qu'au fond, il allait bien.

Neal était chez Big Smoke et il était assis avec 4 de ses copains, jadis ils étaient 5 autour d'une table. Le silence était de marbre et le joint tournait. Encore un. Nul ne parlait, nul ne savait quoi dire. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps que Big Smoke rompa la loi du silence.

- L'enterrement est demain a 19h30... Ces chiens.. ils foutent un enterrement de black en fin de journée
Tous hochèrent la tête
- Merci d'être venu man dit Big Smoke en donnant une tape a Neal
- De rien. C'est ce qu'il fallait que je fasse de toute façon.... Hey. Vous vous souvenez de la fois ou Blaster a eu peur d'un rat et qu'il s'est mis debout sur une chaise en criant comme une fille ?
- Oh oui ! Et la fois ou il a vomi sur le capot d'une voiture de flic ? Et même qu'il a vomit sur le flic après !
- Oh oh guys ! Et aussi la fois ou il a péter la gueule a ce mec insistant sur une fille hyper canon
- Ouais et même qu'après il se l'est bien faite ce petit cochon
- Blaster était un mec bien
- (Tous ensemble) Ouais.
- Il va nous manquer c'est sur.
- Pas qu'un peu et je propose de fumer touuuuut ce fuckin shit qu'il y a sur la table en son honneur !
- Ouais, c'est ce qu'il ferait avec nous si il était encore de ce monde. Et puis, on a le temps, l'enterrement n'est que demain, on sera normaux devant la famille
- (Tous ensemble) Yep

Et ils fumèrent des joints toute la nuit.

Le manque.. Neal n'avais pas réellement conscience de ce sentiment, il ne savait pas vraiment ce que c'était mais la mort de son ami a commencer a faire naître un sentiment nouveau en lui, un sentiment de manque. Mais qu'importe car Neal savait pertinemment que de toute façon, il allait bien.

[Pittsburgh Sound, The End-Part One]

Une chambre, des gémissements, des mouvements.
Un joint, une fumée, un dialogue
Une cloche, des pleurs, une fin.

Neal s’était réveillé tôt le matin à cause des oiseaux. Il s’était levé, s’était habillé et s’était fumer une clope. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel et l’horloge approchait 14h. Ses copains dormaient encore, les joints d’hier avaient fait mal. N’ayant aucun signe de vie dans le quartier, Neal s’étira et décida de faire un petit tour à la superette du coin. Aujourd’hui était l’enterrement de Blaster et pourtant ce jour lui paraissait si normal, si anodin, si banal. Qu’est qui pourrait la rendre moins banal ? Pour Neal un enterrement était une fête religieuse comme beaucoup d’autres, juste… une fête. Comme Pâques avec ses chocolats ou Noël et ses cadeaux.. L’enterrement c’était une fête avec ses pleurs. Neal marcha tranquillement et croisa quelques bons vieux copains qu’il salua d’un tcheck d’une longueur extrême. Pour une fois depuis le début de ce récit, Neal n’était plus tout seul, Neal était remarqué, Neal existait.
Neal entre a la superette ou tous les regardes se tournent vers lui, certains lui adresse un sourire auquel il répond également par un sourire, d’autres le regarde d’un air incrédule a la vue de ses tatouages. Il parcourt quelques rayons ne sachant pas trop ce qu’il devait chercher, il regarde les différents produits et a une réaction toujours différente selon le produit. Devant de bons gateaux aux chocolats, Neal affichera un gros sourire en hochant la tête et lorsqu’il passe devant le rayon de soupe aux poissons chats cru, il ne peut s’empêcher de saisir la boîte et de regarder les composants pour faire une tête encore plus dégoutante que quand il avais vu Soupe, Poisson, Chat, Cru. Il y avait également dans cette supérette un fleuriste et lorsque Neal passa devant furtivement il ne put s’empêcher de s’arrêter. Il contempla une fille, une magnifique fille aux cheveux couleurs corbeaux, au teint mat comme importé de la Barbade, ces yeux bleus resplendissants, éblouissants mais des yeux tristes. Elle ne le voyait pas encore mais Neal le voyait très bien. Il avait en face de lui la sœur de Blaster, la plus jeune, celle qui avais son âge. Hésitant puis déterminé, Neal s’avanca d’un pas maladroit vers elle tout en se grattant la tête.

- Hey dit-il
Elle se retourna
- Ohw.. salut Neal, tu.. tu vas bien ?
- Moi oui ça va merci répondit-il en hochant la tête et en ayant un petit sourire. Un grand silence s’installa
- Et toi ? repris t’il d’une façon gêné mais toujours d’une tête décontracté
- Je pense, Neal, que ta question n’était pas très approprié
Il se sentit brisé en milles morceaux. Il avait oublié a quelque point cette fille avais du caractère et il constata qu’en vieillissant, cela empirait
- Je.. excuse-moi, je ne voulais pas te froisser, c’est juste que.. euh.. la politesse tu vois puis.. Rho puis excuse-moi Leïa !
- Non Neal, c’est moi qui m’excuse, c’est moi qui suis a cran en ce moment et euh..
- Non Leïa, ne dit rien t’inquiète pas, c’est normal, je comprends tout à fait.
- Bien.. dit-elle d’un petit sourire et en hochant la tête. Je vais te laisser je crois, tu viens ce soir ?
- Oui bien entendu, bien sur que oui. Je serais la pour lui jusqu'à ses derniers instants.. enfin.. t’a compris ce que je voulais dire
- Oui Neal ne t’inquiète pas, tu est bien l’un des seuls a rester fidèle a mon frère dit-elle en laissant échapper un soupir. Bon et bien… Je te laisse Neal, a ce soir.. même si j’aurais aimer te voir dans d’autres circonstances.
- Oui, moi aussi Leïa.. a ce soir.
Leïa commençait a partir lorsque Neal se mit a courir et la rattrapa par le bras.
- Leïa, attend.. je.. Chaque fois que tu as besoin de moi, chaque fois que tu veux de moi, tu sais que tu peux m’appeler, j’arriverais sous peu et surtout ne prend pas garde a ce que disent tes amis parcqu’ils ne me connaissent pas, je peux être ton meilleur ami et tu peux être ma chérie.. Bref voila mon numéro.
Neal lui glissa un billet dans sa poche et lui caressa la joue tout en la regardant avec un sourire. Elle sourit en retour et lui lança simplement un « Merci Neal » avant de partir mais avant de sortir du magasin, elle se retourna.

Neal avait été tétanisé par la vue de Leïa, non pas parcque cette dernière est un monstre erreur de la nature mais parcque depuis toujours Neal a eu un faible pour cette fille. Ils ont toujours été proches tous les deux surtout du fait qu’ils avaient le même age. Ils ont toujours été amis puis meilleurs amis mais Neal n’avais jamais assumé ses sentiments pour elle car pour Neal l’amour est un piège. C’est un piège que seul Dieu a inventer et dont il a le secret pour démontrer a quel point l’homme peut-être abruti par un sentiment qui scientifiquement n’existe pas. Neal pensait toujours que l’amour engendrait le mal. Un homme totalement amoureux de sa femme, sa femme n’ayant pas cette réciprocité trompe son mari et son mari réagit mal, très mal. Pour Neal l’amour était un attrape-nigaud d’êtres humains et l’amour ne servait qu’a faire souffrir, c’était une arme de démon, une arme de Satan, une chose si belle ne pouvait pas être aussi parfait. La Rose est souvent associé a l’amour et Neal trouvait que celui qui avais trouvé cette image était un petit génie car pour Neal en effet, l’amour était la rose. Une rose est une fleur magnifique presque magique et c’est tellement beau que personne ne fait gaffe a ses épines cachés en dessous cette beauté prêt a vous piquer, a vous planter dès que vous seriez tombé dans le piège. L’amour, c’était ça pour Neal, une rose. A quoi bon souffrir pour une chose si merveilleuse ? Il était plus intelligent que tous, il n’aimait pas souffrir alors Neal ne tombait pas amoureux. Comme ça, il ne souffrait pas.

Neal fut rejoint par Big Smoke dans un petit parc de la ville. Il était assis sur un banc à fumer un joint et Big Smoke arrivait avec son manteau, main dans les poches, casquette sur la tête, chaîne en or. Neal était habillé de la même manière mais sans le manteau il était en chemise à carreaux noir et jaune. Big Smoke prit place a côté de lui, lui hôta son joint des doigts, tira quelques taffes et lui rendit.
- Ca n’a pas l’air d’aller mon vieux
- Non. Pas trop. Un de mes potes va être enterré aujourd’hui. Ce sera mon premier.
- Tu sais, si c’est trop dur pour toi, tu n’est pas obligé d’y aller. De toute façon, il n’est plus là.
- Si Neal, je dois y aller, la veille de sa mort j’étais encore avec lui. Si je n’y vais pas ce soir, je serais un lâche et je me sentirais coupable toute ma vie. Je serais presque obligé d’aller me confesser dans ces putains de trous a rats d’église de blanc-bec !
Ils eurent un rictus tous les deux. Puis un silence s’installa. Seul les enfants qui jouaient, les canards qui couinait dans la mare en face d’eux se faisaient entendre.
- Pourquoi vivre si on doit mourir ? Dis-moi Neal.
- Pourquoi fumer si cela provoque des cancers ?
- Rien a voir
- Et pourtant buddy, c’est la même chose. Si on meurt, c’est pour que notre vie soit belle et heureuse car justement elle en devient précieuse. Si on était immortel ou assuré de vivre 200 ans, pourquoi se précipiter a faire l’amour dès notre 15e anniversaire ? C’est pour ça que la mort existe, pour que notre vie devienne précieuse pour qu’on la vive du début jusqu'à la fin, pour qu’on découvre, qu’on explore, qu’on ait des moments précieux, des bons moments et des mauvais moments. Tout est lié mon pote. Fumer c’est la vie mais fumer provoque des cancers et les cancers ça fait mourir. Alors fumer c’est précieux, ça dois s’apprécier.
- Pourquoi je ne suis pas convaincu par ce que tu dis ?
- Parcque tu es sous le coup de la tristesse, rien ne peut te l’enlever. C’est normal, t’a perdu un proche, l’affection que tu as eu pour lui ressort en toi et le fait que Blaster ne soit plus là rend ce personnage précieux et tu comprends que tu avais besoin de lui. C’est dans la souffrance que l’on voit les plus belles choses.
- Ca n’a pas l’air de t’affecter plus que ça à toi.
Neal réfléchit quelques instants.
- Non. La mort est une fin mais la fin est pour celui qui cotoie la mort. Mec, nous on est là, on est vivants, ce n’est pas la fin pour nous. Pas encore.
- Tu es sans cœur Neal
- On me le dit souvent, je sais.
- D’où te viens ce côté cœur de pierre ?
- De mes parents. Mes deux parents sont militaires alors chaque jour tu vis avec la peur au ventre que tu ne les reverras peut-être plus le lendemain. Et puis quand un soir tu pleures toutes les larmes de ton corps et que ta mère rentre dans ta chambre et te dit. Ne pleure pas mon fils, ce n’est rien, tout ira bien. Qu’est qui y’a ? Pourquoi tu pleures ? Tu t’inquiètes pour nous ? Oh, tu est adorable mon bébé mais tu sais chéri il faut pas. Est-ce que toi tu vas bien ? Au fond de toi est ce que tu sens cette énergie positive en toi ? Oui ? Alors tu vas bien mon chéri et c’est le plus important. Quoi qu’il arrive mon bébé tu dois aller bien, c’est ta vie tu n’en a qu’une tu dois la vivre a fond comme tu le sens, penses comme tu le sens mais surtout tu dois aller bien. Nous aussi nous n’avons qu’une vie mais nous avons fait des choix et nous les assumons, c’est notre vie. Nous t’avons donné ce pouvoir exceptionnel de vivre alors vit mon fils, vit et vit heureux, tu dois aller bien n’oublie pas. Voila Smoky d’où ça viens ce côté cœur de pierre comme tu dis. C’est pas que j’ai pas de sentiments, c’est que ma mère m’a tout simplement enseigné l’art de vivre, l’art de profiter des belles choses comme cette magnifique pelouse tondu a ras, ces canards qui batifollent dans cette mare et le silence de ce parc avec les personnes qui s’y baladent. Tu comprends Smoky ? La vie c’est ça, voir des belles choses et en profiter et c’est ce que Blaster n’a pas fait, il n’a pas compris ce que c’était la vie alors a quoi bon laisser quelqu’un qui n’a rien compris a la vie ? Puisqu’il n’avait rien compris peut-être comprendrait-il la mort ? Je l’aimais Blaster, Smoky, sincèrement mais il ne faut pas être un génie pour comprendre qu’il a merdé, qu’il a perdu.
Neal se lève et fait une tape sur l’épaule de Big Smoke puis s’en va.
- Je ne le comprendrais jamais..

Neal était sur le perron. Il appuya plusieurs fois sur la sonnette. La porte s’ouvrit et Neal entra dans l’obscurité de la maison.

[Pittsburgh Sound. The End-Part Two]

Une obscure maison pour d’obscures intentions ? Neal ne prenait pas la chose de cette manière là. Pour Dieu en revanche cela pouvait être discutable et surtout condamnable comme immoral. Il referma la porte derrière lui et s’avança lentement dans l’inconnu. Si le bureau du Marshal Américain voulait espionner la personne qui habitait là en installant une caméra, ils n’y verraient rien, même si un chat blanc traversait la pièce. Ils n’y verraient rien. Neal monta les escaliers et remarqua la lumière derrière une porte fermée. Il était au bon endroit. Il s’avança puis ouvrit la porte

- J’ai failli attendre tu sais

Neal se mit à sourire

- Excuse moi ma puce.

La scène qu’il avait devant lui ne pouvait que l’émerveiller. Quel homme n’aimerait pas, en rentrant chez lui, tomber sur ça ? Personne je pense. Leïa était sur son lit habillé pratiquement nue et elle n’attendait qu’une chose. Neal. Il referma la porte et se précipita sur le lit et commence a cet instant une chose qui ne mérite pas de dialogue. Neal collait ses lèvres contre celle de Leïa tout en caressant les cheveux pour l’un puis la main descendant tranquillement vers le dos pour atterrir sur le postérieur pendant que l’autre mettait sa main sous la chemise et caressait un torse. Enfin vous le savez, un être humain est multifonctionnel. En quelques minutes a peine, Neal avait vu tomber sa chemise et son pantalon déboutonné alors que Leïa avait perdu ce qui retenait sa poitrine assez imposante et sa jupe pendait pratiquement à ses pieds. Puis Leïa se redressa, enleva sa jupe et ce qui lui restait, allongea Neal sur le lit et le regarda d’un air coquin, elle se mit à l’embrasser puis a descendre tout doucement vers le saint-lieu de l’être masculin, le Jérusalem charnel. Puis les rôles s’inversèrent à tour de rôle et un semblant de 7e ciel s’emparait de la chambre.

Le 7e ciel. En ce jour à Pittsburgh, il n’y avait pas que la chambre qui était prise par le 7e ciel. C’était le quartier tout entier. Neal repartit de chez Leïa comme il était rentré. Dans l’obscurité. Neal repensait. Tout était bizarre aujourd’hui. Il s’alluma une clope et se mit à réfléchir sur cette journée que tout opposait. La mort, l’amour. L’obscurité, la clarté. Le 7e ciel de la mort, le 7e ciel de l’amour. Neal se disait que Dieu, si tenté qu’il y en ait un, avait fait l’être humain vraiment immoral. Lorsque vous parlez à quelqu’un d’une journée comme celle-ci, un enterrement. La personne a qui vous le racontez vous réconfortera en pensant que votre journée a été remplie de pensées obscures, que vous avez été triste et que vous vous êtes remis en question. Pourtant, en ce jour à Pittsburgh, qui aurais pu imaginer que l’un des meilleurs amis du mort coucherait avec la petite sœur de ce dernier. L’être humain est immoral et ça tout le monde le sait mais personne n’en parle, personne n’ose l’imaginer. La socialisation a pourris tous les êtres humains. Une mort c’est triste, si tu vas bien t’es pas normal. Un mariage c’est heureux, si ça te fais ni chaud ni froid t’es pas normal. Si tu fais l’amour avec la sœur de l’un de tes meilleurs amis même plus là, c’est immoral et c’est pas bien. Faire du sexe c’est bien. Alors ou est le problème que ce soit la sœur et l’un des meilleurs amis ensemble dans un même lit ? Voila ce que pensait Neal. L’homme est conduis par un code social bidon inventé par quelqu’un qui a donné son mode de pensée et qui a imposés ses idées, depuis si un humain transgresse ce code social, vous êtes exclus alors que pourtant il y’a une raison valable a toute action humaine. Neal pourrait presque même vous convaincre qu’un schizophrène fait des choses censées. Pure folie. Sa pensée s’arrêta lorsqu’il jeta sa clope et il se mit en route pour rentrer chez Big Smoke.

Neal le ressentait enfin. La mort était présente. Il le sentait. Cette chose irréelle était pourtant bien là, ici, dans ce cimetière. Le soleil se couchait emportant avec lui les dernières minutes du jour. Une trentaine de personne était réuni au cimetière tous autour d’un trou, tous autour d’un cercueil. Tous étaient habillés de noir et même Leïa dans cet habit funeste était magnifique. Neal, comme Big Smoke et ses deux autres amis étaient habillés de la même manière. Chemise noire, jean sombre, converses noirs, casquette américaine noire étiqueté d’un P jaune pour Pittsburgh. Neal ne disait rien, Neal observait et Neal écoutait.

- Mais qui c’est celui-là ! Chuchotait la mère de Blaster à son mari. C’est pas le révérend Caldwell ! Ou est-il ? Que fous ce blanc-bec à un enterrement de notre communauté.
- Chérie, le révérend n’a.. pas pu venir aujourd’hui, il était pris autre part
- Mon cul oui ! Il n’a jamais supporté Blaster, je suis sur que c’est pour ça qu’il n’a pas voulu venir. Tu te souviens qu’il l’avais traité de déchet, d’erreur de la nature..

Sa mère avait les larmes aux yeux. Son mari la pris par l’épaule et la serra contre lui. Leïa s’ajouta à ce câlin funèbre. A cet instant, Neal ne compris pas l’alchimie qui s’opérait dans son corps et qui faisait battre son cœur a une vitesse hallucinante, il avait envie soudainement de réconforter Leïa, de la prendre dans ses bras, de lui dire que ce n’est rien et que tout ira bien car il faut aller bien. Mais il réfuta cette idée assez rapidement, il pensait qu’elle le prendrait pour un fou a tenir ce discours.
Neal observait. Le cimetière donnait sur la route et une voiture de type latino s’était garé sur le côté de la route, il y avait dedans deux latinos qui se fumait une clope et qui observait eux aussi avec leur musique a fond. Du Rap espagnol. Quelle blague.

- Smoky. Dit Neal tout bas pour ne pas déranger le prêtre qui récitait une espère de prière. Comment est-il mort Blaster ?
- C’est maintenant que tu poses la question ? Il est mort de deux balles dans la tête. Heureusement que les Fischer l’ont remis d’appoint car c’était pas très joli je t’assure.

Neal resta silencieux. Un meurtre.

- Et tu sais pourquoi ?
- Il avais arnaqué les Latinos sur une livraison de drogue alors.. ils se sont vengés.
- C’est pour ça que deux d’entre eux sont sur la route ?

Big Smoke tourna la tête

- Ces fils de chiens ! Je leur ferais la peau Neal je te jure !
- Non man, fait pas ça. Oublie pas ce que je t’ai dis, Blaster était un looser, il a mal joué sa vie. Ne t’attire pas d’ennui, je ne voudrais pas revenir a Pittsburgh pour un autre enterrement.
Big Smoke approuva d’un signe de tête mais avec une tête désappointé.

L’enterrement en était a la phase des discours, d’abord la mère épleuré qui ne réussit pas a finir son éloge sur son fils bien aimé puis vint ensuite le tour du père qui comme beaucoup de père ne réussit pas un grand discours sur son fils tant la tristesse habitait sa tête et son esprit. C’était au tour de Leïa et la encore Neal ne comprenait pas. Son cœur se mit a battre. Elle était entrain de faire un discours comme Neal n’en avais jamais entendu. De sang-froid, lu calmement, Leïa était celle qui réussit à faire sortir les larmes de plusieurs personnes dans l’assistance et elle craqua quand elle sortit son dernier mot. Le dernier mot pour son frère avant de rejoindre la terre, avant de n’être définitivement plus rien, avant d’arriver au 7e Ciel.
Neal devenait soudainement stressé, il ne voulait pas que quelqu’un lui demande de faire un discours, il savait que sa façon de pensée déplairait en cet instant et que les mots a dire étaient ceux qu’on ne pensait pas forcément mais il faut les sortir car ils sont appropriés a la situation et qu’importe si on était sincère ou pas, ça faisait du bien mais Neal ne peut pas se mentir a lui-même alors il baissa le regard au sol et attendait la suite. Le cercueil fut ensuite descendu dans le trou préparé spécialement pour Blaster. Juste a côté, la pierre tombale qui était la seule chose qui donnait encore une identité au mort, pour rappeler qu’il a existé. L’indifférence. La pierre tombale servait a ça, a ne pas tomber dans l’oubli, dans l’indifférence pour ne pas qu’une personne devienne une personne qui n’avais jamais existé. Le cercueil percuta le sol et tout le monde s’approcha un par un a lancé des fleurs en lâchant quelques dernières larmes. Demain sera un autre jour, demain tout sera redevenu comme avant, demain Pittsburgh n’aura pas le même son. Dans ce moment-là, ce moment de dernier adieu, le silence suffirait mais le prêtre n’était pas de cet avis et il fit résonner une musique classique qui ferait saigner n’importe quelle oreille. D’ailleurs cela faisait rire les Latinos, toujours sur le bas côté a observer et a manqué de respect.

- ARRETEZ ! Arrêtez ça ! s’écria la mère de Blaster. Toute la foule la regarda interloqué même Neal. Le prêtre lui commençait a bougonner dans sa barbe. Je ne veux pas cette musique pour mon fils.. Il ne baignait pas dans la religion et cela ne lui convient pas. Il faut une chanson qui soit propre à lui, a sa personnalité.

Un petit silence s’installa puis la mère se tourna vers le groupe des meilleurs amis de Blaster

- Neal.. Mon petit Neal.. Tu est rappeur non ?
- En effet madame, a mes heures perdues.
- Blaster me parlait souvent de toi, tu chantais toujours une chanson avec lui et avec les 3 amis qui sont a côté de toi. Je veux que tu la chantes
- Mais.. Madame, je ne pense pas qu’elle soit approprié a la situation.
Pour une fois Neal pensait vraiment ce qu’il disait.
- Chante Neal.. Pour mon fils..
- Allez Neal encouragea tout bas Big Smoke. On peut chanter avec toi si tu veux
- Mais je peux pas ! Je vais pas rapper a un enterrement Smoky ! J’y arriverais pas, surtout que la chanson dont elle parle, elle bouge. Je veux pas paraître l’air heureux à la chanter
- Neal, fais un effort, on t’accompagne.
- Non... Puis même, on a rien pour faire peter le son, je vais pas chanter a capella, j’aime pas ça !
- Neal, qu’est que tu attends… Chante stp
- Madame avec tout le respect que je vous dois, je ne…

Et à cet instant Neal croisa le regard de Leïa. Un regard indescriptible qui oscillait entre malice et de la suppléance
- Neal, je l’ai dans ma voiture, je vais l’approcher d’ici.

Il hocha de la tête et fut tout d’un coup paré d’une motivation hors norme. Le groupe se réunit avant pour se mettre d’accord. Cet enterrement tournait bizarrement et il ne fallait pas rendre ça triste, il fallait faire le show, mais pas trop. Les 3 garçons se mirent en position, Neal s’installa derrière la pierre tombale et attendit. Lorsque le moment fut venu, Neal eu du mal a se lancer. Il tenta une fois, deux fois. Puis il regarda Leïa. Il regarda Carl comme pour donner le signal et la musique démarra. Elle remplit tout le cimetière et ridiculisait largement les Espagnols. Puis Neal porter par la musique chanta tout en regardant le public et en faisant une gestuelle qui ramenait tout au cercueil. Tout a Blaster, une gestuelle que seuls les rappeurs connaissent. Un chant énergique

Yeah Blaster ah ha
You know what it is
(B.S , C & K) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow
(Neal) Yeah ah ha, you know what it is B.
Everything I do, I do it big
Yeah ah ha, screaming that’s nothin
When I pulled out of the lot, that’s nothin
Step up in my town when you see me you know everything
(B.S, C & K) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow
(Neal) I put it down from my whip to my diamonds
(B.S, C, K & L) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow

Uh, black stripe, yellow paint
The niggas scared of it but them hoes ain’t
Soon as I hit the club look at them hoes face
Put the pedal once make the floor shake
Suede inside, engine roaring
It’s the big boy you know what I pay for it
And I got the pedal to the metal
Got you niggas checking game I’m balling out on every level
Hear them haters talk but there’s nothing you can tell em
Just made a million, got another million on my schedule
No love for em nigga breaking hearts
No keys, push to start

Yeah ah ha, you know what it is B.
Everything I do, I do it big
Yeah ah ha, screaming that’s nothin
When I pulled out of the lot, that’s nothin
Step up in my town when you see me you know everything
(Tous ensemble) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow
I put it down from my whip to my diamonds
(Tous ensemble) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow

Got a call from my jeweler this just in
And bitches love me cuz I’m f-cking with their best friends
Not a lesbian but she a freak though
This ain’t for one night I’m shining all week hoe
I’m sippin clicquot and rocking yellow diamonds
So many rocks up in my watch I can’t tell what the time is
Got a pocket full of big faces
Throw it up cuz every n-gga that I’m with tailored

Yeah ah ha, you know what it is B.
Everything I do, I do it big
Yeah ah ha, screaming that’s nothin
When I pulled out of the lot, that’s nothin
Step up in my town when you see me you know everything
(Tous ensemble) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow
I put it down from my whip to my diamonds
(Tous ensemble) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow

Stay high like how I’m supposed to do
That crowd underneath them clouds can’t get close to you
And my car look unapproachable
Super clean but its super mean
She wanna fuck with them cats
Smoke weed count stacks
Get fly and take trips and that’s that
Real rap, I let her get high if she want she feel that
Convertible drop feel, ‘87 the top peel back

Yeah ah ha, you know what it is B.
Everything I do, I do it big
Yeah ah ha, screaming that’s nothin
When I pulled out of the lot, that’s nothin
Step up in my town when you see me you know everything
(Tous ensemble) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow
I put it down from my whip to my diamonds
(Tous ensemble) Black and yellow, black and yellow
Black and yellow, black and yellow

Neal venait de chanter et Neal avait eu le sourire pendant plus de 3 min. Ce n’est qu’a la toute fin quand la musique cessa que son sourire s’effaça. Il baissa le regard et il prit sa casquette toujours le regard baissé. Il s’abaissa, embrassa la pierre tombale et il jeta sa casquette Pittsburgh noire et jaune dans le trou. Ses copains l’imitèrent et ce n’est qu’a ce moment-là que Neal se mit à pleurer.

- I miss you, Nigga..

[FIN]

Bonus 1 :

Blaster, tu as été un ami formidable, tu vas nous manquer. Tu n'aurais pas du te lancer dans ça, dans la livraison, tu as été trop gourmand, tu aurais du rester comme nous, simple consommateur. C'est pour toi que l'on a fait ce clip, on te le dédicasse. Amicalement et sincèrement Neal & The Blaster Gang.

R.I.P Blaster.

Attention, ce message d'avertissement est pour vous prévenir que le message que vous allez découvrir mis sous spoil est un aperçu de la suite de Pittsburgh Sound. Quelques temps après la mort de Blaster, l'on retrouve Neal pour un 2e volet. Libre a vous de lire un récit qui parait déjà.. ennuyant.

NEXT TO :

Spoiler:

Bonus 2 :

Pittsburgh Sound

Neal
Scénario 7/9
Contenu 5/6
Application 5/5
+4 de RP

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