Sachin Ayyappan Mittal Le sage
Nombre de messages : 2493 Age : 31 Localisation : Nantes Joueur(s) préféré(s) : : Eto'o, Drogba, Da Rocha, Henry, Gourcuff Club(s) préféré(s) : : FC Nantes, Olympique de Marseille, Arsenal,Barcelone, Juventus Date d'inscription : 03/11/2008
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| Sujet: [Lawrence Phillips] Bienvenue en Bretagne Ven 6 Mai - 14:57:28 | |
| Chapter 1 - They just want to fuck a ballLawrence Phillips venait de signer son premier contrat pro avec l'En Avant Guingamp, une première aventure dans le monde du vrai football dans un club breton reputé pour ses bons résultats et sa belle histoire comme sa victoire il y a quelques années en Coupe de France. Une arrivée en terre bretonne qui n'était pas si pacifique que ça, plusieurs groupes facebook s'était crée à l'annonce de la signature du portier noir tel que "La Bretagne au Breton, pas à l'envahisseur noir", "Un de plus qui devra nous tocher le c*l" ou encore "EA Guingamp, noir comme sa peau, rouge comme son sang qu'on fera couler". Des groupes qui n'intimidait pas Lawrence mais qui le préoccupait, il était assez impulsif et face à la menace, il pourrait vite se retrouver dans le conflit avec eux. Le train vient d'arriver à la Gare centrale de GuingampIl était l'heure de descendre, j'arrivais comme second gardien d'un club de National et je ne m'attendais pas à ce qu'il y ai du monde à ma sortie mais un groupe de supporteurs avait fait le deplacement. Je les salua d'un signe de la main et signa plusieurs autographes rapidement comme si j'étais déjà dans leurs coeurs. Je me presenta face à un homme blanc, legerement plus petit que moi et assez baraque comme moi, crane rasé avec ce qui semblait être une croix gammé dissimulé dans le corps d'un dragon. Il me tendit un papier comme les notres mais il n'était pas vierge. Il y avait ecrit "La Bretagne restera blanche" et me glissa quelques mots assez bas "Si tu es un homme un vrai, rejoins nous à l'adresse indiqué au dos du papier. Au dos, une adresse que je ne connaissais pas mais j'avais bien l'intention d'y aller.Ne vous inquietez pas, j'y serais dans la soiréeOn verra si tu as les couilles de venir, espere de babouin et si tu veux, ramène deux-trois singes avec toi. On adore broyer du noirJe fis craquer mes doigts et mon cou, le regarda partir au loin sur une moto neuve à l'arrière. Il me jeta un regard et fit un salut nazi ... je vis la moto s'eloigne puis elle disparu de mon champ de vision. Je pris ma respiration, mon coeur battait fort, je repris mon calme et pris quelques photo en forcant mon sourire avec les derniers spectateurs. Un taxi venait me chercher pour passer au centre d'entrainement recuperer les clés de mon studio avec Enzo, un ancien équipier de l'INF qui allait bientôt arriver dans la ville. Arrivé au centre, je pus discuter avec deux autres équipiers de couleurs noirs qui jouait à Guingamp depuis un peu plus longtemps que moiVous avez déjà croisé des gars racistes ? Surtout un gars, qui fait presque ma taille avec une sorte de croix gammé dans un dragon ? Ne lui cherche pas d'embrouille et ne te fais pas pieger par ce gars. C'est Pierre, un vieux de la vieille Bretagne qui ne supporte pas les gens de couleurs. Laisse tomber et sois indifferent, il ne faut pas lui prêter attentionJe ne suis pas du genre à me laisser faire, je compte bien aller le voir et lui montrer qu'il ne fera pas sa loi raciale ici. Je n'ai pas peur de ces gens làC'est une branche raciste de Bretagne, un peu comme les WASP dans les pays anglophone, tu vas t'attirer plus d'ennui qu'autre chose. On verra bien les gars, mais serieux, ne vous inquietez pas, je ne me laisserais pas humilier par des racistesJe recupera les clés du studio, le taxi m'avait attendu. Sur le chemin jusqu'a mon habitation, je pris le temps de reflechir à ce qu'ils pouvaient me faire et comment j'allais me defendre s'ils étaient plusieurs. Je remercia le chauffeur et lui demanda de m'attendre quelques minutes, je pris mes affaires, les deposa rapidement dans le studio puis redescendit à toute vitesse pour ne pas faire trop attendre le chauffeur. Je lui indiqua l'adresse, il jeta un regard dans le retroviseur puis pris la paroleTu es sur garçon que tu veux aller "Rue de l'Etang Prieur" ? Oui, j'en suis sur. C'est pour aller au Lycée Notre-Dame ou Collège Jacques Prevert car tu as un frère ? Je peux t'amener plus proche tu saisNon, c'est bien à l'adresse indiquéJe ne te conseille pas garçon, tu sais bien ce qu'il va se passerNe vous inquietez pasSi tu le veux vraiment ... c'est parti Il semblait très soucieux, il semblait être un grand supporteurs de l'EA Guingamp et en même temps, un vrai Guingampais qui connaissait le coin où on allait. Ma soirée allait être longue, rude et surement sanglante mais je m'y étais preparé. Je prefere me battre face à ces racistes plutôt que de laisser couler tant de baves sur tous les peuples opprimés, renier mon histoire et laisser ces abrutis retourner aux temps de la colonisation et de l'appartheid. Le Taxi filait à allure plutôt lente comme s'il voulait que j'ai le temps de changer de décision mais cela n'arrivera pas. Il s'arrêta devant l'adresse exacte, me jeta un regard inquiet. Je lui tendit l'argent, lui fit un geste rassurant de la tête puis descendit tranquillement. Je me retrouvais en face d'un terrain de sport, quatre homme avec des cagoules blanche et batte de base-ball m'attendait au rond central. Je m'approcha du rond central, il frappèrent contre le sol leur batte, se mirent au quatre coin du terrain et leur leader criaQue le jeu commence et que la proie saigne ! Il se mirent à courir dans ma direction, assez lourd, lent mais armés. J'étais seul contre quatre homme avec juste pour moi la force de mes poings. Au lieu d'attendre d'être massacré comme un animal qu'on aurait laché dans un endroit où il ne pouvait s'echapper, je pris la décision de courir vers l'un d'eux, qui semblait le plus faible. A mon arrivée vers lui, je me jeta à terre comme pour un tacle virulent sur un attaquant que ma défense n'aura pas pu stopper à temps. Il cria de douleur, je pris le temps de bien lui exploser la tête avec quatre coups de poings avant qu'un second arrive. Je ramassa la batte pour être à arme egal, deux coups dans les genoux avant d'en encaisser un derrière l'epaule. J'avais une douleur vive mais l'adrenaline me gardait encore débout, un grand coup de batte en pleine face le mit definitivement K.O. A ma plus grande surprise, l'un des deux attaquants restant prefera prendre la fuite après avoir vu deux de ses amis être au sol, KO incapable de se relever. Il ne restait plus que deux hommes debout, ce dernier enleva sa cagoule. Sa corpulence m'avait vite fait comprendre qu'il s'agissait du crane rasé de tout à l'heure mais j'en avais enfin la confirmation. Je lui proposa de nous battre comme des hommes, on jeta tous les deux nos battes et entrepris de nous battre à mains nues. Il se battait assez bien, il avait surement plusieurs etrangers à son palmarès et cela n'excita qu'encore plus ma hargne de le massacrer. Ma force de frappe grâce à mes entrainements de sport me permis de prendre au bout d'un quart d'heure le dessus sur lui, je le massacra de plusieurs coups de poings et pied assez bien placé pour qu'il ne soit pas visible et lui fasse mal. Des coups dans le foie qui declenchait une douleur enorme à la victime, puis, completement soumis à sa propre douleur, chacun de ses gestes lui faisait extrement mal et il se tordait de douleur. Je sortais vainqueur de cette première manche entre nous deux, pour signer ma victoire et me soulager. Je choisit l'humiliation en lui urinant dessus avant de lui cracher un vieux molard en plein visage. Les racistes comme toi ne meritent vraiment pas ma consideration. Tu es vraiment un minable, tu as encore moins de dignité qu'un animal.J'avais mal partout, je saignais de divers endroit, mon arcade était ouverte. Je marcha jusqu'a la route, sorti mon telephone et appela le taxi qui m'avait laissé son numero personnel. Je ne voulais pas le deranger mais à cette heure, je n'avais plus d'autre choix pour rentrer. Il ne fallu pas attendre très longtemps, je le vis arrivé de loin, pris place à l'arrière. Un grand silence dans le taxi, il m'accorda que je m'en étais bien sorti au vu de l'état des racistes qu'on voyait allongé au sol. Mes blessures était superficielle excepté mon epaule qui me faisait une douleur si vive qu'en j'en versa quelques larmes. La saison ne reprenait que dans un mois, il fallait que je me remette de mes blessures et que je me tourne vers l'entrainement. Ma victoire m'avait affaiblit physiquement mais mon moral était à son apogée. | |
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