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 Retrouvailles qui changent tout...

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William Black
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MessageSujet: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptySam 16 Avr - 16:06:34

Je suis né le 28 Septembre 1993 à Cardiff au Pays de Galles. Mon père, Peter, est un jeune barman qui aime aller faire des sorties en mer sur son voilier. Ma mère, Emma, est une avocate anglaise de renom. Je suis donc né à Cardiff. Mais seulement, je n'y ai pas vécu longtemps. En effet, à l'âge d'à peine un an, mes parents m'emmenèrent vivre en Angleterre, à Londres. Jusqu'à l'âge de quatre ans, je vécus ainsi dans la capitale anglaise. Et c'est l'année de ma quatrième année de vie que ma mère est décédée. Je ne m'en rappelle pas, je ne me rappelle même pas de son visage. C'était comme si je ne l'avais jamais vu, jamais connus, comme si elle n'avait jamais existé. Si vous saviez à quel point cela fait mal d'avoir l'impression de n'avoir jamais eu de mère, à quel point ça fait mal de n'avoir aucun souvenir d'une quelconque présence maternelle à mes côtés. Les seuls souvenirs que j'ai d'elle m'ont été donné par mon père qui me disait à quel point elle était belle, intelligente et qu'elle serait fière de moi, qu'elle est fière de moi même si elle n'est plus des nôtres, qu'elle est fière de moi de là où elle est.
C'est donc à partir de mes quatre ans que mon voyage autour du monde a débuté. Mon père a choisi de partir, partir loin. Quitter cette ville, cette vie, tout plaquer pour partir loin, très loin de sa vie, de notre vie. Vu mon âge, je n'avais pas vraiment le choix, je ne savais rien de la vie, j'ai donc suivis mon père sur son voilier afin de parcourir le monde à la voile. Et pour dire toute la vérité je ne regrette pas le moins du monde qu'il m'ait emmené avec lui dans son aventure, dans son voyage. Pourquoi je ne regrette pas ? Pourquoi je ne regrette pas d'avoir été forcé de tout quitter pour découvrir le monde ? Et bien tout simplement pour cela, découvrir le monde. Découvrir tous les paysages qui composent notre belle planète. Et je remercie mon père pour tout cela.

J'étais au centre de l'INF Clairefontaine, près de Paris. J'avais eu la chance d'avoir été repéré par un des recruteurs du centre. Depuis mes 10 ans, je vivais avec mes grands-parents à Cardiff. Mon père était resté à Singapour avec sa nouvelle femme et moi je lui avais demandé la permission de rentrer au pays. Je n'avais que très rarement de ses nouvelles, comme si il m'avait totalement oublié. Comme si il voulait que toute son ancienne vie disparaisse, comme si il voulait que la dernière chose qui le rattachait à la Grande-Bretagne, c'est à dire moi, ne fasse plus partie de sa vie. Cette peur de perdre mon père me hantait depuis l'âge de 12 ans, depuis que je ne recevais qu'une lettre tous les mois ou tous les deux mois... Je sentais qu'une barrière s'installait entre nous, je ne lui disais pas tout ce que je faisais et je n'arrivais plus à me confier à lui.

Ce jour-là, j'avais décidé de lui annoncer que j'étais en France dans un centre de formation de renom de football. Il serait sûrement très fier de moi. Je lui avais donc envoyé un e-mail. Il ne prit pas la peine d'y répondre. Il détestait par dessus tout le football, je le savais, mais je pensais que l'idée que je puisse devenir professionnel lui ferait plaisir. Apparemment je m'étais trompé.

Nous étions à présent au lendemain du match contre le centre de formation du Stade Rennais et je venais de me faire expulser. Coup de coude dans les burnes d'un abruti de l'équipe adverse et protestation contre la décision de l'arbitre m'ont valu un rouge et un match de suspension. J'étais encore énervé contre moi-même de la réaction débile que j'avais eu quand un gars de l'accueil du centre m'annonça que j'avais de la visite. Je n'avais jamais eu de visites jusqu'à aujourd'hui, qui pouvait bien vouloir venir me voir. Un instant j'imaginai mes grands-parents venant me voir, une lueur de fierté luisaient dans leurs yeux. Je me secoua la tête pour effacer toutes ses rêveries et je sortis dehors, sur le parking. Trois ou quatre voitures étaient garées sur le parking. Rien d'anormal, et personne ne m'attendait apparemment. Je regarda attentivement chacune des voitures et vit à l'intérieur d'une un homme qui me regardait. Je n'arrivais pas à distinguer son visage, la distance et les vitres semi-teintées m'en empêchais. Il me fit des appels de phares et je me dirigea vers la voiture. J'ouvris la portière et c'est à ce moment que je le vis. L'homme, pourquoi était-il ici ? Pourquoi venir me voir après près de huit ans ? L'homme assis sur le siège de la voiture était mon père. Il avait beaucoup changé depuis la dernière fois que je l'avais vu mais je l'avais tout de suite reconnu. Cette homme m'avait rendu heureux en m'emmenant avec lui dans son voyage mais aussi extrêmement malheureux quand je fus rentré au pays et qu'il ne m'envoyait presque plus de lettres. Je ne monta même pas à bord de la voiture. Je le regarda, il m'invita à m'asseoir mais je restais planté là, debout à la portière, à la fois stupéfait et terrorisé, il ne pouvait apporter de bonnes nouvelles. Si il était venu jusqu'ici, ce n'était sûrement pas pour me féliciter de ma réussite dans le football. Il sortit finalement de la voiture et essaya d'engager la conversation.

Salut William. Sa va ?

Sa peut aller... Qu'est ce que tu fais là ?

Je suis venu te voir et j'ai quelque chose à te dire, quelque chose d'important.

Je t'ai envoyé des messages, des lettres depuis la début de l'année et qu'est ce que j'ai reçu en retour ? Rien ! Pas une seule maudite lettre ! Rien ne me prouvant que tu étais encore en vie, rien pour me féliciter ! J'avais besoin de toi et toi où tu étais pendant ces moments-là ? Loin, très loin, j'aurais tout fais pour que tu sois fier de moi. J'aurais massacré le monde si seulement tu m'avais aimé !

William, William je sais que je n'ai pas été un bon père, que j'aurais dû te montrer mon amour mais je ne savais comment le faire, je n'ai jamais été doué pour sa...

Pourquoi tu es là ? Je n'ai plus besoin de toi, je t'ai oublié, tu n'es plus de ma famille.

Je pensais qu'en lui disant cela, je lui ferais mal, très mal. Mais je me trompais une fois de plus si j'en jugeais par l'expression sur son visage. Il continua :

Je sais que je t'ai blessé mais je dois te dire quelque chose. Tu as dû te demander comment ta mère est morte... Je t'ai promis quand tu avais seulement huit ans que quand tu serais majeur tu auras le droit à la vérité sur sa mort. Ta mère a fait une crise cardiaque selon le compte rendu de l'hôpital. Voilà la vérité sur sa mort.

Bien, très bien. Et tu es venu ici juste pour tenir ta promesse ? Tu n'as sûrement pas fait tout ce trajet pour me dire ça, tu veux autre chose, j'en suis sûr...

Will', je veux que tu rentres à la maison, ce n'est pas bon pour toi de rester ici. Tu mets ta vie en l'air.

Mais tu ne sais pas ce qui est bon pour moi, tu ne me connais pas ! Va-t-en maintenant et ne reviens jamais ! Je ne veux plus te voir à partir de maintenant. Tu n'es plus mon père.

J'aurais essayé... Adieu alors William, mène la vie que tu veux...

Et il partit avec sa Renault sûrement loué à l'aéroport. J'étais encore bouleversé de cette rencontre et de ce que j'avais dit. Ce qui me stupéfiait le plus c'était qu'il n'avait eu aucune réaction à mes propos, il n'avait pas cherché à me retenir, pas cherché à me demander pardon pour tout le mal qu'il m'avait fait... Je ne comprenais pas, tout était flou dans ma tête et je resta là, sur le parking à penser, le regard perdu dans le lointain...
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyMer 20 Avr - 14:46:11

J'étais retourné à l'intérieur du centre. J'avais décidé d'aller vérifier les dires de mon père, à savoir que ma mère était morte d'une crise cardiaque. Direction la salle des ordinateurs et direction le site du Times pour la page nécrologie. Je pense que vu la réputation de ma mère, son nom apparaitrait forcément. J'analysais les noms, tous, mais jamais je ne trouva le nom d'Emma Holmes, présumée morte d'une crise cardiaque en Janvier 1997. Je continua mon chemin vers un autre site, cette fois celui de l'hôpital de Londres. Ils avaient forcément noté son heure de décès... Et là encore je ne trouva pas la moindre trace du nom de ma mère. Qu'est-ce que cela signifiait-il ? Ma mère n'est apparemment pas morte. Si elle n'est pas morte, c'est qu'elle nous a quitté moi et mon père et que ce dernier me ment depuis que je suis tout petit. Je décida de l'appeler afin de l'entendre confirmer mes pensées.

C'est William, j'ai été sur plusieurs sites et jamais le nom de maman apparaît dans la rubrique décès, ça veut dire quoi ?

Ah je vois que tu as été curieux, j'en suis heureux. Pour te dire la vérité, ta mère n'est pas morte. Elle nous a quitté quand tu avais 4 ans, elle est partie avec un autre homme, plus jeune et plus riche que moi. Cette rupture brutale m'a brisé le coeur et c'est pour cela que je t'ai menti. Ne m'en veux pas William s'il te plaît...

Je t'en veux pas...

Et sur ces mots je raccrocha le téléphone. Mes pensées se brouillèrent, mon regard était embué par des larmes qui ne voulaient pas couler. Ma vie n'avait été qu'un mensonge, peut-être que cet homme n'était pas non plus mon père. Après tout, il m'a bien menti sur tout, pourquoi pas là-dessus aussi ? Je n'en revenais pas que ma mère ait pu nous faire cela. Quelle garce était-elle pour nous blesser ainsi ? Par amour de l'argent, elle nous avait laissé tomber. Moi qui l'idolâtrais dans mes songes, qui l'imaginais magnifique et d'une bonté infinie, je me rendais en fait compte qu'elle n'était autre qu'une femme aveuglée par le pouvoir et l'argent. Pourtant l'argent ne fait pas le bonheur, je l'avais appris tout au long de mes voyages. Pour certaines personnes apparemment si... J'éteignis l'ordinateur et alla me coucher sur mon lit. Je regarda le poster de Francesco Totti que j'avais accroché au mur et j'espérais, à ce moment, que je réussirais aussi bien que lui, que je retrouverais cette foutue mère de merde et que je la narguerais avec mon argent pendant que je lui aurais bousillé sa vie comme elle a bousillée la mienne et celle de mon paternel. Je n'avais plus qu'une pensée en tête : la vengeance.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyVen 22 Avr - 18:00:14

J'étais assis dans le réfectoire, les gars de l'équipe étaient déjà partis, j'étais donc seul à l'intérieur. Je ne laissait rien paraître de mes émotions à mes coéquipiers. Comme elles n'avaient pas d'influences sur mes performances sportives, je n'avais pas de raisons de m'inquiéter. D'ailleurs je ne m'inquiétais pas le moins du monde, j'avais recontacté mon père pour lui demander d'engager un détective privé pour retrouver sa trace. Mon père, dans un élan de bonté, me mit en relation avec le détective et c'est ainsi qu'il m'informait souvent de l'avancé de ses recherches. Mon père n'avait pas voulu qu'il lui dise à lui pour ne pas avoir la tentation de retourner courir après ma mère et pour ne pas que je crois que le détective me disait seulement ce que mon père voulait bien que je sache. Je pouvais donc faire entièrement confiance à cet homme et au détective qui avançait plutôt vite apparemment. En effet, il avait retrouvé la trace d'une femme qui ressemblerait au portrait de ma mère. Elle s'appelait Emma et avait bien sûr changé de nom à la suite de son mariage.

J'étais en train de regarder dans le vide lorsque je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Je décrocha :

Allô William ?

C'est moi. Alors vous avez encore avancer ?

Non au contraire. La femme que je pensais être votre mère ne l'est pas. En effet, j'ai réussi à l'approcher et à lui prélever un cheveu pour comparer vos deux ADN. Et ils ne sont pas semblables, ce n'est donc pas votre mère. Je suis désolé, je continue mes recherches, je vous promets de la retrouver Monsieur Holmes.

Ah d'accord... Et bien je vous fais confiance, je sais que vous êtes le plus compétent dans votre domaine donc je compte sur vous.

Merci monsieur, je vous laisse à bientôt.

A bientôt.

J'étais à la fois dégoûté et calme. Je savais au fond de moi que mon homme allait la retrouver et je ne stressais donc pas d'un possible échec. Cependant, j'étais un peu dégoûté car j'aurais préféré qu'il la trouve du premier coup et que je puisse prendre contact avec elle le plus vite possible. Enfin bon, le détective Lestrade allait la trouver d'un jour à l'autre, et je vais pouvoir organiser ma vengeance dès aujourd'hui pour être efficace dès que je pourrais la contacter. Je partis débarrasser ma table et je me mis en marche pour le terrain. J'avais envie de me retrouver un peu seul avec moi-même. Réfléchir, penser, laisser vagabonder mon esprit dans les espaces les plus lointains. Je m'allongea donc tranquillement dans l'herbe fraîche, ferma les yeux et partit loin, très loin du centre.

Je me retrouvais en plein milieu d'une scène de crime. J'étais l'officier de police qui enquêtait sur l'affaire. Un homme était mort. Il avait été apparemment étranglé, comme en témoigne les ligatures autour de son cou. Il était mort par asphyxie donc. Le suspect était une femme d'une trentaine d'année, d'origine asiatique. Mon lieutenant m'appela pour me dire quelque chose :

William. William !

Je me réveilla en sursaut, ce n'était en aucun cas un quelconque lieutenant qui m'appelait mais un des jardiniers du centre. Il était tard et il faisait presque nuit quand je me réveilla. Il me dit de rentrer à l'intérieur pour ne pas être malade. Je le remercia et rentra tranquillement au centre. J'étais toujours intrigué par mon rêve qui m'avait semblé si réel. Je salua mes coéquipiers et partit me coucher. Je ne trouva le sommeil qu'une heure et demi après et cette fois-ci pour de bon et dans un lit douillet.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyLun 25 Avr - 15:45:09

Un rêve, ce rêve, si bizarre, si réel, l'obnubilait jour et nuit. Dès qu'il se levait le matin il y pensait, dès qu'il était seul en train de penser, la vision de ce rêve lui revenait comme si c'était quelque chose qu'il avait vraiment vécu, ou plutôt quelque chose qui c'était passé et qu'il s'était trouvé à ce moment précis dans le corps d'un autre, un officier de police. William ne se rappelait plus de tout mais il se souvenait très bien du mort et de l'asiatique qu'ils devaient poursuivre avec ses hommes. Pourquoi ce rêve était-il toujours présent dans son esprit quatre jours après ? Pourquoi n'avait-il pas réussi à l'oublier comme il en oubliait tous les jours ? Il n'avait pas de réponses à donner à ce mystère mais il sentait que quelque chose allait se passer dans sa vie, et ce rêve ne laissait rien présager de bon... Il continua donc les entrainements comme si de rien n'était, arrivait à jouer à un niveau correct à tous les matchs et réussissait aussi à marquer souvent. Rien ne laissait entrevoir un quelconque malêtre chez le jeune homme. Tout allait bien dans sa vie, rien ne l'atteignait, jusqu'au jour où il prit un journal et lu qu'un meurtre avait eu lieu à Singapour et qu'il faisait les gros titres en France. Il trouva cela bizarre, suspect. Le titre était significatif : « Un nouveau Hannibal Lecter ? »

Ce titre lui donna la chair de poule. Un homme tuait apparemment des gens et leur mangeait certains membres du corps. Cette idée le répugna. Il se mit cependant à lire l'article.

« Un homme a été trouvé mort chez lui en pleine journée par sa femme de ménage. Cet homme est un homme européen et il lui manque les deux joues. Voici un extrait de l'interview de l'officier de police en charge de l'affaire :
L'homme qui est mort se nomme Peter Holmes. C'est un gallois qui vivait à Singapour depuis plusieurs années. Il était marié à Xiu Chan et cette dernière est introuvable. Nous ne pensons pas qu'elle ait été enlevé à la suite de la mort de son mari par l'agresseur de ce dernier, nous pensons que c'est elle qui l'a tué. Nous n'avons pour l'instant aucun indice nous confirmant cette piste mais c'est notre principale suspect.
[...] »

William tomba à la renverse. Peter Holmes, son père, mort. Même si il l'avait détesté pendant trois ans, il ne pouvait s'empêcher de pleurer. Pourquoi lui ? Pourquoi tous ces malheurs s'acharnaient sur une seule et même personne, lui ? Il ne méritait sûrement pas tout ce qui lui arrivait, il avait vécu déjà assez de malheurs comme ça dans sa vie, pourquoi lui en rajouter un de plus ? Dieu seul le savait. Mais William savait désormais qu'il n'y avait aucune justice dans ce monde. Il pleurait, il était à genoux et se mit à crier à plein poumons, à crier comme il ne l'avait jamais fait.

Pourquoi moi ?! Qu'est ce que j'ai fait pour mériter tout ça ?!

Personne ne pouvait le savoir. Personne ne l'avait entendu, il se sentait seul, plus seul que jamais. Il reprit l'article en main et regarda la photo de la femme qu'il avait détesté de nombreuses années, la femme qui avait remplacé sa mère, qu'il pensait alors morte, dans le coeur de son père, la femme qui lui avait fait perdre son père. Et aujourd'hui, elle l'avait tuée et avait mangé ses joues. Quoi de plus terrible ? Une cannibale, cette femme est un animal, une bête sauvage a exterminer de toute urgence. La haine qui envahit le corps et l'esprit de William se fit plus intense, on pouvait voir dans ses yeux une lueur démoniaque qui remplaçait à présent les larmes qui avaient coulées sur ses joues quelques minutes auparavant. Sa mère avait cessé de le hanter, maintenant c'était cette femme, cette Singapourienne qui le hantait, cette asiatique pour qui l'amour n'existe pas, cet animal qui a tué la personne à laquelle William tenait le plus. Il se devait de venger son père des deux femmes qu'il avait aimé. Il commencerait par Chan et finirait par sa propre mère. Il prit son téléphone et appela le commissariat de police pour que les policiers le mettent en contact avec l'officier chargé de l'enquête du meurtre de son père. La haine était plus forte que tout et il allait retrouver cette femme et la faire condamner à la peine la pire qui puisse exister, la peine de mort. J'allais devoir me rendre à Singapour pour voir le testament de mon père, ce qu'il me léguait et surtout pour assister à son enterrement. William serait sûrement chargé de désigner l'endroit où il souhaitait reposer, il avait dit ne jamais vouloir revenir en Angleterre, mais il n'avait pas dit Royaume-Uni. William allait donc le faire enterrer au Pays de Galles, dans son pays natal où tous ses amis et ses parents allaient pouvoir assister aux funérailles.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyLun 25 Avr - 16:29:41

Aéroport de Roissy. 5H35.


William était dans la salle d'embarquement, à ses côtés des touristes partaient eux aussi pour Singapour. Différents types de personnes se trouvaient dans la salle. Des gens simples, qui partaient simplement en voyage, il y avait aussi des hommes d'affaires reconnaissables à leurs costumes haut de gamme. A 5h45 du matin, tout le monde était à bord de l'avion et le décollage était imminent. Un voyage long mais sans incidents notables, à part un pauvre type qui s'était pissé dessus aux chiottes et qui empestait dans l'avion et une hôtesse de l'air qui avait renversé un jus d'orange sur un homme d'affaire qui l'engueulait. William avait dû dire à l'homme de se calmer pour qu'il ne se mette pas à la frapper. Des excités de la vie ces riches. Même si son costard avait coûté cher, il ne faut pas exagérer, la jeune femme n'avait pas fait exprès de lui renverser le jus dessus. L'hôtesse m'avait remercié de mon intervention. A part ces deux événements, il n'y avait rien de très intéressant à signaler. Neuf heures plus tard, l'avion atterrit sur la piste de l'aéroport international de la cité-état asiatique. Deux heures plus tard, William sortait de l'aéroport avec son sac à dos et sa valise. L'hôtesse qu'il avait aidé contre le bourge vint alors le voir.

Excusez moi Monsieur.
Oui, qu'est ce qui se passe ?
Euh... Rien de spécial mais je voudrais vous inviter à manger un petit truc pour vous remercier de votre aide dans l'avion...

William fut surpris par cette invitation, la jeune femme était vraiment belle mais il avait autre chose à faire que de déjeuner avec elle. Voyant son hésitation, la femme insista.

J'insiste Monsieur...
Et bien c'est d'accord mais à une seule condition...
Laquelle ?
Que vous arrêtiez de m'appeler Monsieur et que l'on se tutoie.
Sa marche. Je m'appelle Indira et toi ?
William.
Ok William, alors on va manger ?
On est partit !

Je prit ma valise et la suivit à travers l'aéroport, on passa la sortie et on entra dans un petit restaurant français qui se trouvait juste en face de l'aéroport. William commanda un steak avec des frites et Indira commanda du poulet avec des frites elle aussi. Le repas se passa à merveille et William apprit qu'elle était d'origine néerlandaise. Il avait eu la chance d'y aller un jour grâce à son père. Un très beau pays où régnait une belle ambiance et surtout où les filles étaient incroyablement belles. La preuve était avec la sulfureuse hollandaise qui se trouvait actuellement face à lui. Elle lui apprit qu'elle devait prendre le prochain vol en direction de Paris. Que cet arrêt n'était qu'une escale. Deux heures plus tard, William ayant rendez-vous chez le notaire, ils se séparèrent, échangèrent tout de même leurs numéros de téléphones et espérèrent chacun de leurs côtés qu'ils se reverraient un jour. William était tombé sous le charme de la demoiselle et il sentait qu'il pouvait se passer quelque chose avec cette hollandaise. William appela un taxi qui l'emmena tout droit chez le notaire. Et en arrivant il eût un choc tellement énorme qu'il dû se maintenir à un poteau de signalisation. Comment était-ce possible ? Ce devait être une hallucination, ce n'était pas possible...
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyLun 25 Avr - 17:18:17

William s'approcha de la porte d'entrée. Il l'avait remarqué de loin, mais pourquoi était-elle là ? La mère de la femme de son père, autrement dit la mère de la meurtrière de son père, était là, devant lui, à quelques centimètres. William la dévisagea, s'approcha d'elle et lui balança à la figure :

Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous n'avez pas le droit après ce que votre fille lui a fait ! Partez maintenant, que je ne vous revois jamais !

La vieille harpie le regarda, et opina :

Ma fille n'a rien fait, c'est elle qui m'envoie, elle avait peur de ta réaction si elle venait par elle-même.
Peur de ma réaction, ou simplement pour se cacher de la police qui la soupçonne ?

Sur cette phrase William entra dans le cabinet du notaire et attendit que l'on vienne le chercher. Dix minutes plus tard, il arriva, présenta ses condoléances et les invita à entrer dans son bureau. Il tenait à présent entre ses mains le testament du défunt et le lut à haute voix.

« Je suis Peter Holmes. J'ai décidé d'écrire ce testament au cas où je mourrais prématurément. Voici les biens que je lègue à ma femme Xiu Chan :
la maison
le mobilier

Voici ce que je lègue à présent à mon fils, William Holmes, que j'aime par dessus tout et à qui je tiens le plus au monde. Sans lui, je n'aurais pas pu vivre la vie que j'ai eu et je le remercie de tout ce qu'il a fait pour moi alors que moi je n'étais pas là pour lui. Je lui lègue donc :
mon voilier
mon petit studio d'Amsterdam
ma carte bancaire et tout ce qui se trouve sur mon compte en banque

Et je lui souhaite une bonne continuation dans la voie qu'il a choisi, voie que je ne pensais pas être bonne pour lui mais après une dispute que nous avons eu, j'ai mûrement réfléchi et je me suis dis que si il voulait vraiment réussir dans son sport, qu'il voulait vraiment réaliser son rêve, il y arriverait et il deviendrait ce qu'il a toujours rêvé d'être, un joueur de football professionnel extraordinaire.

Enfin, dernier point sur lequel je souhaite insister, je voudrais être incinéré et je veux que mes cendres soient dispersées du haut d'une falaise galloise dans un vent d'ouest puissant. Voilà mon testament, j'espère que vous accepterez mes décisions et que vous continuerez votre vie dans le bonheur et la gloire (pour mon fils). Je veux aussi qu'il ne fasse pas les mêmes erreurs que j'ai commis dans ma vie. »


William pleurait. Ce testament et ce qui y était écrit, c'était tout simplement superbe. Trop émouvant pour qu'il résiste à la montée de ses larmes. Dans le même temps, il pensa à ce qu'il venait de gagner, le voilier où il avait passé tant de bons moments avec son père, l'appartement que son père avait acheté en Hollande, et enfin la totalité de son compte en banque. William ne savait pas combien il y avait sur ce compte mais il n'allait pas tarder à le savoir. Le notaire lui tendit la carte bleue de son père, lui indiqua le code secret et lui dévoila le montant de l'argent qu'il venait d'hériter. Plus d'un demi million d'euros. Cette somme astronomique lui fit tourner la tête, il se demanda ce qu'il allait en faire. Au fond, il avait toujours eu la réponse au fond de lui, il savait parfaitement ce qu'il avait à faire...

Le jeune britannique sortit du cabinet notarial et adressa à la vieille un dernier mot :

Dites lui de bien profiter de ce qu'elle vient de remporter car dans quelques semaines, tout cela ne lui servira plus à rien, une fois qu'elle sera morte.

Il avait bien conscience de la menace qu'il venait de proférer et vu la tête qu'avait tiré la vieille, elle avait comprit qu'il pensait vraiment ce qu'il disait. William était content de lui, il lui avait fait peur et il pouvait à présent aller dans la chambre d'hôtel qu'il avait réservé à l'avance.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyLun 25 Avr - 21:00:41

Il était à présent dans sa chambre. Sa valise était ouverte sur son lit et son sac à dos était posé dans une chaise près de la porte. Une question lui tournait dans la tête, comment son père avait réussi à avoir tant d'argent ? William se mit alors à imaginer les choses les plus improbables comme la possibilité qu'il ait pu être un trafiquant de drogue, ou un trafiquant d'armes. Il avait en tout cas du mal à imaginer que son père ait pu gagner autant d'argent en menant une vie normale. Enfin bon, cet argent était maintenant à lui et peu importe ce qu'a fait son précédent propriétaire pour le gagner.

Le jeune gallois mit ses mains dans ses poches. Il ressortit immédiatement celle de gauche, il venait de se couper avec une feuille de papier qui se trouvait à l'intérieur. Il se passa le doigt sous l'eau et sortit le bout de papier. C'était le papier où figurait le numéro d'Indira, la jeune hôtesse de l'air. Il regarda la feuille blanche où était écrit dix chiffres à l'encre noire. Il revit alors le visage de la jeune demoiselle et se souvint de son regard extraordinaire. Un regard vert foncé magnifique. Il hésita un instant et décida finalement de l'appeler.

Allô Indira ?
Oui, qui c'est ?
C'est William de l'avion.
Ah William ! Sa va toujours ? Pourquoi m'appelles-tu ?
Je voulais savoir quand est ce que tu repartais pour l'Europe ?
Je pars dans cinq heures environ. Pourquoi ?
Je me demandais si sa te disait de venir à mon hôtel, j'ai réservé une chambre confortable...
Oh William, je ne sais pas pour qui tu me prends mais je ne suis pas comme ça moi, je ne couche pas dès la première fois !
Indira, ce n'est pas ce que je voul...

Elle avait raccroché. Décidément William n'était pas ce qu'on appelle un Dom Juan. Il se demanda aussitôt pourquoi il lui avait dit cela et pensa que c'était maintenant fini entre eux. Fini avant même que ce soit commencé, sa montrait bien la maladresse de William avec les femmes. Il s'assit sur son lit et passa la soirée ainsi, à penser de tout et n'importe quoi, mais surtout de ce regard qui ne cessait de le suivre dès qu'il fermait les yeux, ce regard charmeur, un regard qu'il ne reverra jamais plus. William descendit prendre son diner et remonta juste après dans sa chambre. Une fois en haut, son portable sonna. Il était tellement dans les nuages qu'il ne répondit qu'à la troisième sonnerie.

Monsieur Holmes ?
Oui.
Je suis Jack Turner, chef des pirates. Je suis désolé pour votre père, il va nous manquer...
D..Des pirates ?!
Oui, je vois que vous ne saviez pas qu'il en existait encore... Et bien si, il y en a dans le monde entier, nous gérons la totalité des îles d'Asie du sud.
Ok, mais pourquoi me joignez-vous ?
Je voulais savoir si vous vouliez prendre la relève de votre père sur le navire ?
Qu...Quoi ?! Mon père était un de vos hommes ?
Oui en effet. Vous avez sûrement dû vous demander d'où venait tout cet argent qu'il vous a légué... Et bien maintenant vous le savez, Pet' était mon plus fidèle lieutenant et je suis triste de sa mort. Je vous laisse donc le choix Mr Holmes, voulez-vous venir avec nous pour gérer les mers d'Asie du sud ?
Non, non bien sûr. Mr Turner, je suis désolé mais je ne crois pas que mon père faisait partie des pirates.
Que vous ne croyez pas ce n'est pas un problème, je sais qu'il est difficile de l'accepter mais c'est pourtant la vérité. Je suis content d'avoir pu vous parler Mr Holmes et si vous voulez d'autres informations, sachez que je suis joignable à ce numéro...

Sur ces mots, l'homme raccrocha. William savait que cet argent n'avait pas été gagner dans les règles mais il était loin de s'imaginer que son père était un pirate. D'ailleurs, il ne savait même pas que la piraterie existait encore. C'était de la pure folie. Il comprenait à présent la dernière phrase du testament « Je veux aussi qu'il ne fasse pas les mêmes erreurs que j'ai commis dans ma vie. ». William s'allongea sur son lit et sombra dans un sommeil lourd. Les évènements de la journée l'avait épuisé, il en avait apprit tellement qu'il n'en pouvait plus.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyMar 26 Avr - 7:15:50

William se réveilla en sursaut le lendemain matin à dix heures. L'heure de l'incinération est prévue pour 10h30 et il n'est pas prêt du tout. Il prit une douche en vitesse, se coiffa, s'habilla et partit pour le funérarium. Tout était déjà prêt, son père allait être incinéré dans quelques minutes. C'était la dernière fois qu'il pourrait voir son père. Son père qui lui avait tant apporté, malgré ses mensonges il lui avait apprit tellement de choses, l'avait aimé avant de rencontrer son assassine. William se pencha sur le corps sans vie de son père et lui déposa un dernier baiser sur le front. D'habitude c'était Peter qui lui faisait cela mais aujourd'hui les rôles avaient changés, c'étaient inversés. William regrettait déjà l'époque où ils étaient tous les deux sur le voilier, à parler à coeur ouvert, en contemplant l'étendue bleu de l'océan tout autour d'eux. Parfois même, des dauphins venaient nager près du bateau. C'était des souvenirs extraordinaires pour le jeune anglais qui était à présent orphelin, même si sa mère était encore vivante. Un homme vint prendre son père et le mit dans le four crématoire. Après quelques minutes de silence, l'homme ressortit les cendres du four. Il donna le bocal à William, ce dernier paya et partit. Il était en larmes. Cette mort le touchait beaucoup, c'était son père en même temps. Même si leurs relations avaient été tendues dans les dernières années, il avait toujours aimé son père qui l'avait élevé, éduqué. Comme dit le proverbe, les meilleurs partent toujours les premiers, c'est triste mais c'est comme ça et on ne peut rien y faire, c'est la vie. C'est dans ces moments là que l'on s'aperçoit que la vie ne tient qu'à un fil et qu'il faut profiter de chaque instant car chacun peut être le dernier. On se demande pourquoi, pourquoi vivre ? Pourquoi continuer à mener une existence aussi mécanique ? Pourquoi tout simplement. Mais peut-être qu'au fond de soi on a pas envie de continuer mais qu'à cause de la peur de la mort que l'on ressent, on continue malgré notre désespoir, notre détresse. William, lui, voulait continuer, il n'était pas en détresse mais le malheur qu'il avait au fond de son coeur lui faisait mal.

William voulait prendre de suite le prochain vol à destination de Cardiff. Il voulait en finir au plus vite avec tout cette souffrance, il sait que quand son père reposera en paix là où il avait demandé, William aura le coeur un peu plus léger. Il prit donc le premier avion pour Cardiff, débarqua 9h plus tard en terre galloise, ses terres, ses racines. William avait prévenu ses grand-parents qu'il arrivait pour jeter les cendres de son père à l'endroit où il l'avait demandé. William rejoignit les parents de son père qui l'emmenèrent en haut de la falaise. Ils prirent tous les trois le pot dans leurs mains et le penchèrent. Les cendres se dispersèrent, dans un fort vent d'ouest comme il l'avait demandé. Une fois cela fait, ils partirent tous trois vers la demeure familiale et William y resta toute la nuit. Son grand-père et lui avait décidé de noyer leurs peines dans l'alcool. Ils se vidèrent une bouteille de whisky chacun et continuèrent avec plusieurs bières. Ils allèrent se coucher complétement saouls. Le lendemain matin, ce fut terrible. La gueule de bois, le mal de crâne atroce. Il avait l'impression qu'une épée lui transperçait la tête. Il prit son petit déjeuner, et ses grands parents le ramenèrent à l'aéroport pour qu'il y prenne son avion pour Paris. Il fallait qu'il retourne à l'INF Clairefontaine.

Durant son trajet en avion, William avait eu une idée. Il fallait venger son père mais comment ? Il avait l'argent, il pourrait s'acheter une arme pour le venger lui-même. Mais il n'était pas prêt à courir ce risque. Il fallait le venger mais par quel moyen ? Cet argent, tout cet argent il fallait bien le dépenser. William prit son portable et tapa le numéro du pirate.

Allô ?!
Bonjour, c'est William Holmes.
Ah William, vous avez changé d'avis ?
Non pas vraiment... Je voulais vous demander un service.
Je vous écoute.
Je voudrais que vous retrouviez Xiu Chan, la femme de mon père et que vous la torturiez jusqu'à ce qu'elle avoue son crime. Et vous l'enregistrerez, vous amènerez ensuite l'enregistrement à la police et ils la condamneront à la peine capitale. Vous pourriez faire cela pour moi ?
Oui bien sûr, ce sera un jeu d'enfant mais qu'aurais-je en retour ?
Je vous promets quelque chose de gros, d'énorme même.
Très bien je vous fais confiance. Je vous rappelle une fois que j'aurais accompli ma mission.

Et il raccrocha. William savait que ce qu'il venait de faire était horrible mais bon, c'était la seule solution pour réussir à le venger.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyMar 26 Avr - 8:16:42

Se venger, qu'est ce que c'est ? Une simple action pour rendre une personne malheureuse afin de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et comme disait Mr Caron Beaumarchais, « Quand le déshonneur est public, il faut que la vengeance le soit aussi ». Et c'est donc ça la vengeance, un plat qui se manger froid et elle va le manger très froid, très très froid. William éclata de rire à cette pensée. La haine qu'il ressentait était plus forte que tous les autres sentiments présents en lui, il n'attendait à présent plus qu'une chose : l'appel de Turner. L'homme ne rappela qu'une semaine plus tard. Il vint lui annoncer qu'elle avait avoué et qu'il avait amené le magnétophone à la police. Tout ce passait comme prévu, c'était tant mieux. La justice fera son devoir à présent avec une preuve à conviction. William avait pensé pendant un moment qu'il se pouvait que cette femme ne soit pas la coupable mais le doute ne pouvait l'atteindre, il était sûr de lui, c'était elle et elle va payer.

William faisait les cent pas dans sa chambre. Attendant avec impatience que la nouvelle tombe, qu'un homme l'appelle pour lui dire que c'était fini pour Xiu Chan. Il n'en pouvait plus d'attendre, il se rappela alors de la belle Indira. Il n'avait pas arrêté d'y penser pendant tous ces jours. Il prit le bout de papier où était écrit son numéro de téléphone. Il tapa les dix chiffres sur son portable et attendit que la demoiselle réponde. Une sonnerie, deux, trois... Elle n'allait pas répondre, en voyant le numéro du britannique sur son portable elle le laissera sonner. Il faut dire qu'il n'avait pas été super avec elle, il avait tellement envie que quelqu'un lui tienne compagnie l'autre jour qu'il l'avait appelé pour lui demander de venir à son hôtel. Elle l'avait mal prit et c'est normal. Quatrième sonnerie... Et ce fut à ce moment qu'elle décrocha.

Qu'est ce qu'il y a William ? Tu as besoin de mon corps contre le tien c'est sa ?
Non, non Indira. Je voulais m'excuser pour ce que j'avais dit l'autre jour. Je ne voulais pas dire sa, j'ai regretté après... Il faut que tu saches que ce n'était pas une bonne journée pour moi l'autre jour, j'étais complétement bouleversé et j'ai déraillé... Tu veux bien m'excuser ?
Hmm... Oui ok...
Merci, sa va toi sinon ?
Oui sa va, sa va. Tu es où là ?
Je suis rentré à Paris, il faut que je te dise un truc, mon père m'a légué son appartement à Amsterdam, sa pourrait être sympa que l'on se voit un jour en Hollande non ?
Ah c'est cool, ouais j'aimerais bien !
Ok, et toi tu es où là ?
A Rome, dans l'aéroport mais je vais sortir voir le Colisée...
Putain la chance, c'est mon rêve d'y aller. Je suis fasciné par l'Antiquité en général.
Sa nous fait un point en commun..
Ouais.. Bon je te laisse, j'ai été content de te reparler. Tiens moi au courant quand on peut se voir si tu es à Paris un de ces jours. Bisous.
Sa marche, bisous.

William avait réussi, il avait réussi à reconquérir sa belle hollandaise. Il revoyait son visage, ses cheveux d'un châtain magnifique et ses yeux d'un vert émeraude intense. William avait l'impression que ce regard le suivait, le surveillait sans cesse. C'était une impression bizarre mais aussi géniale, c'était comme si il avait des hallucinations. Une fois, il avait fumé un joint qui lui avait fait à peu près le même effet, si c'était ça de fumer, c'est dément. William n'avait jamais osé en acheter et il allait pas s'y mettre maintenant qu'il était à l'INF, c'était hors de question. Il s'enleva cette pensée malsaine de la tête et alluma un ordinateur pour voir si il y avait quelque chose d'intéressant. Et là, sa faisait les gros titres : « Xiu Chan arrêtée et condamnée ! ». Il euphorisait, quelle était la sentence ? Le jeune homme cliqua sur le titre et la page s'afficha.

« Nous avons aujourd'hui réussis à attraper Mme Xiu Chan. Cette dernière a avoué le meurtre de son mari, Peter Holmes. Elle a été condamné par la cour de justice de l'Etat de Singapour a purger une peine de 80 ans de prison ferme pour cet odieux crime. »

Et voilà, la vengeance de William était acquise. Il ne restait plus qu'à donner à Turner ce que le gallois lui avait promit. D'ailleurs, le jeune homme ne tarda pas à recevoir un message du pirate qui réclamait sa paye. William l'appela pour lui dire de le retrouver à l'aéroport de Roissy pour qu'il lui remette sa récompense. William savait ce qu'il avait à faire. Une fois que Turner était à l'aéroport, William lui tendit une valise. Le brigand l'ouvrit et y découvrit la carte de crédit de Peter. Il semblait ne pas comprendre mais il accepta. William lui donna le code et il s'en alla. Il avait tout réussi, venger son père défunt et rendre cet argent sale à son propriétaire. Il s'était ainsi débarrasser de tout ce qui l'empêchait de vivre sa vie pleinement. Il allait vivre heureux et dans la jouissance à présent, et en plus il reverrait sa belle Indira.
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Clodomir Pizmoidsu
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MessageSujet: Re: Retrouvailles qui changent tout...   Retrouvailles qui changent tout... EmptyMer 18 Mai - 19:16:34

Scénario 6/9
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