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 [A.Lazaro] Pars, pars loin de moi.

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Aleks Nachio

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MessageSujet: [A.Lazaro] Pars, pars loin de moi.   [A.Lazaro] Pars, pars loin de moi. EmptyLun 25 Avr - 17:48:12

L'histoire que je vais vous conter dès maintenant s'est déroulée pendant ma jeunesse, lorsque j'avais l'âge de cinq ans. Alors que je vivais une vie toute rose à Buenos Aires avec mes deux parents, un point noir est venu gâché ce roman idyllique dans lequel nous étions tous plongés depuis ma naissance et bien avant pour mes parents. Trêve de blablas, je laisse place à l'histoire.

Cela faisait maintenant cinq années que j'étais venu au monde, je faisais le bonheur de toute ma famille et surtout celui de mes parents, tous deux issus d'une classe sociale aisée. On ne peut pas dire que mon enfance fut triste, bien au contraire. Mes parents possédaient de gros salaires et une gigantesque maison accompagnée d'un terrain tout aussi énorme. Mes premières années furent belles, nous rigolions tous ensemble. J'étais plus proche de ma mère que de mon père, certains trouvaient cela bizarre car normalement un garçon est plus proche de son père et non de sa mère, mais ce dernier étant souvent en déplacement à cause de son travail, je ne parlais qu'à ma mère, elle connaissait toute ma vie d'enfant. Dès lors que je rentrais de l'école je lui racontais tout ce qui s'était passé durant la journée, elle connaissait tous les détails de ce qui s'était passé en cours, pendant les pauses, absolument tout. Je me doutais bien qu'elle racontait tout à mon père, cela ne me dérangeait pas car il avait tout de même le droit de savoir ce que je faisais de mes journées. Seulement comme je vous le disais, un jour une autre histoire est venue gâchée la notre.

J'avais donc cinq ans quand cette histoire est arrivée, mon père venait de recevoir une lettre amenée par le facteur. Une fois qu'il ouvrit et lu celle-ci, son visage se transforma et lorsque ma mère lui demanda

"Chéri, de qui est cette lettre ?"
"Un vieil ami, ne t'inquiètes pas. Cela m'étonne juste qu'il m'écrive après tant de temps."


*Papa doit être touché de recevoir des nouvelles de cet ami, il devait compter pour lui vu sa réaction*. C'était ce que je pensais à l'époque de la lettre.

Depuis la réception de la lettre mon père n'était plus le même, il était toujours dans ses pensées, l'air de se poser des tonnes de questions, comme si, clairement, quelque chose le tourmentait. Je ne me souciais pas trop de ses problèmes, de toute façon, que peut-on faire pour aider son père lorsque l'on a que cinq ans ? Pas grand chose. On continuait à rire en famille, à s'amuser mais l'ensemble n'était plus trop le même, il semblait que cette lettre avait tout changé.

Quelques jours après ce changement d'ambiance dans ma propre famille, j'aperçus quelque chose de bien pire, quelque chose qui resta gravé dans ma mémoire. Un soir après le repas, en allant dans ma chambre pour me coucher, j'entendis des voix dans la maison. Rien de bien inquiétant, il s'agissait juste de mon père et ma mère qui discutaient dans leur chambre, mitoyenne à la mienne. Cependant, le fond des voix était différent, on pouvait clairement sentir une grande tristesse dans la voix de ma mère et de la culpabilité dans celle de mon père. De quoi pouvait-il bien parler ? Malheureusement je n'arrivais pas à entendre clairement ce qui se disait de l'autre côté du mur. Je voulais en savoir plus, je sortis donc de ma chambre pour essayé de voir ce qui se passait à côté. La porte de leur chambre était entre-ouverte, je jetai donc un coup d’œil par celle-ci et je vis ma mère en larme, assise sur le lit et serrant fort contre elle un oreiller. Je pouvais maintenant clairement entendre ce que disais mon père mais la vision de ma mère en pleurs m'avait chambouler. Je n'entendais plus rien autour de moi, je n'avais que cette vision dans la tête et rien d'autres. Ne voulant plus voir cette scène je partis en courant me réfugier dans ma chambre, je pris la même position que ma mère, assis et tenant fort contre moi mon oreiller. Les larmes commençaient à couler le long de mes joues, je ne comprenais pas moi-même pourquoi je pleurais à l'heure actuelle mais je pleurais. Je ne cherchai plus à comprendre et je laissai les larmes continuer de couler. La belle histoire de mes parents était-elle terminée ? Fini ce beau roman ? Il fallait que j'en apprenne plus sur ce qui venait de se passer. Maman qui pleure en écoutant Papa, c'est quelque chose d'inhabituelle.
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Aleks Nachio

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MessageSujet: Re: [A.Lazaro] Pars, pars loin de moi.   [A.Lazaro] Pars, pars loin de moi. EmptyMer 27 Avr - 18:48:10

Après la soirée vécue la veille, je n'arrivais pas à me remettre de ce que j'avais pu voir: ma mère en larmes. Je ne voulais pas qu'ils soient au courant que je savais que quelque chose n'allait pas entre eux, même si je ne savais toujours pas ce que c'était. Malheureusement pour moi, je n'allais pas tarder à le savoir dans les jours à venir. Effectivement, trois ou quatre jours après cette scène torturante, pour un enfant de cinq ans comme j'étais à l'époque, mon père était venu me voir, s'était agenouillé pour se mettre à ma taille et me regarda droit dans les yeux.

"Abraham, tu sais que Papa part souvent en voyage à cause de son travail. Cependant cette fois-ci je vais partir plus longtemps et te laisser ici avec Maman. A partir d'aujourd'hui ça sera toi l'homme de la maison et j'espère que tu prendras soin de ta mère qui est triste en ce moment. Mon départ n'est pas définitif, il ne faut pas t'inquiéter pour ça fiston. Un jour ou l'autre je reviendrais pour voir l'homme que tu es devenu et j'espère que tu auras bien réussi ta vie comme j'ai pu la réussir moi-même ou comme l'avait réussie ton grand-père. Je compte sur toi pour bien travailler à l'école et ne pas causer de grands ennuis à ta mère. Fais tout pour qu'elle soit heureux, elle le mérite et je pense que tu en es parfaitement conscient. Je t'aime Abraham"


Vous savez, quand votre père vous annonce cela et que vous êtes encore si jeune, un seul sentiment arrive, une seule question vous vient à la bouche.

"Tu reviens quand Papa ?"

"Je te l'ai dis Abraham, je ne sais pas encore. Dans quelques années, quand tu seras devenu un homme. C'est le travail qui m'oblige à partir et j'espère que tu ne m'en veux pas"

Soudain les larmes commencèrent à apparaître sur le bords de mes yeux, mon père se releva, me tourna le dos et parti vers la porte accompagné du majordome qui lui portait ses bagages. Il ne se retourna pas, ne me donna aucun regard. J'étais là, debout au milieu du salon, seul, en train de pleurer. Selon moi mon père venait de m'abandonner préférant son travail à sa propre famille, à son propre fils. C'était très dur à encaisser.

Le premier jour sans mon père fut assez compliqué, au début en me levant je courus vers la cuisine où mes parents prenaient toujours le petit déjeuner, sans mentir j’espérais vraiment voir mon père assis à la table en train de boire son café avec ses tartines. Malheureusement la cuisine était complètement vide, même ma mère n'avait pas pris la peine de descendre. En remontant dans ma chambre je la vis assise sur son lit, toujours sous la couette et serrant fort dans ses bras l'oreiller qu'utilisait mon père. Je poussai la porte pour l'ouvrir en grand, je m'approchai du lit et alla m'installer aux côtés de ma mère. Je pris place à côté d'elle sous la couette, la serrant fort dans mes bras.

"Dit Maman, Papa il va revenir hein ?"

Elle eu l'air de reprendre des forces, comme si elle fallait qu'elle garde la tête haute face à moi, un enfant qui était comme abandonné par son père, par l'homme qui est censé être un exemple pour moi-même.

"Ne t'inquiètes pas Abraham, ton père reviendras bien un jour. Il ne peut pas nous laisser tous seuls éternellement"

Ses paroles, celles qui venaient juste de sortir de la bouche de ma mère, sonnaient fausses, mais ma mère ne m'avait encore jamais menti, mon père non plus d'ailleurs donc même si ce qui se tramait semblait être un énorme mensonge, je croyais ces deux protagonistes de cette histoire. Les jours passèrent et ne se ressemblaient pas, petit à petit je commençais à m'habituer à l'absence de mon père, à dire vrai j'espérais toujours le voir à la table de la cuisine un matin en me levant mais il n'étais jamais là. Je tenais un calendrier pour savoir exactement le nombre de jours qu'il était parti.

Quatre années étaient passées maintenant depuis le départ de mon père, je recevais souvent des lettres de mon paternel qui prenait de mes nouvelles au minimum une fois tous les deux mois. Cependant il ne m'avait jamais téléphoné et ne m'avait donné aucun numéro de téléphone auquel j'aurais pu le joindre. Les années passèrent encore jusqu'à mes quinze ans, ma mère m'appela, je me présenta devant elle et ses mots sortirent de sa bouche.

"Abraham, j'ai quelque chose d'important à te dire. Quelque chose que tu attends surement depuis plusieurs années déjà".
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