[Enrico Sanchez] L'histoire de ma vie

"Qui suis-je ? d'où je viens ?"

[Enrico Sanchez] L'histoire de ma vie .Landreau_maillot_gardien_2_m

Qui suis-je ? d'où je viens ? Je me répétais ces questions sans cesse. Je n'avais jamais connu mes parents. Durant mon enfance j'avais voyagé, beaucoup voyagé, non pas par pur plaisir mais parce que je n'avais pas de parents. Certaines de mes familles d'acceuil me disaient que j'avais été abandonné à l'âge de 1 an, d'autres au bout de quelques semaines seulement. J'aimerais tellement savoir d'où je viens, connaître mes parents, savoir si je m'appel vraiment Enrico Sanchez. Pourquoi m'avoir abandonné ? pourquoi moi ? qu'est ce que j'ai fais ?

C'est décidé, je voulais retrouver mon identité. Ma vie n'a pas commencé lorsque j'avais quelques mois, mais il y a 16 ans ! Je veux savoir ce qu'il s'est passé. Je décida donc de retourner dans toutes les familles d'acceuil qui avait pût me voir passer dans leur foyer. C'était la fin de saison à l'INF. Le championnat était terminé et nous avions un mois de vacance, l'occasion pour moi de commencer ma quête. Il ne faudra cependant pas oublier le football car si des clubs veulent me voir dans leur équipe il faudra que je leur réponde.
En arrivant à l'INF j'avais réussit à me faire émanciper, c'est à dire que pour certaines choses j'avais 18 ans et donc était majeur, avant l'heure. Je pouvais circuler librement sans personne sur mon dos.

Chapitre 1 de l'histoire de ma vie: Une première fois à Madrid

Il est 12h07, le train en direction de Madrid arrive en gare. Je suis partis il y a longtemps, je suis très fatigué. J'ai toujours le numéro et l'adresse de la famille qui m'avait hébergée avant que je ne fugues de chez elle. j'avais fugué car je voulais avoir mon indépendance. C'était la famille Horacio. Je me souviens qu'ils avaient une jeune fille qui avait un an de moins que moi, qui s'appelait Olivia. Elle était moche... La dernière fois que nous nous sommes vu j'avais 15 ans, elle 14. Grâce à l'argent que je leur avait volé j'avais pût me payer des choses par la suite, comme le taxi ou le bus, mais pas la nourriture ou les vêtements, non, ça je le volais. Il fallait préserver l'argent. J'étais arrivé à l'adresse précise, je tremblais à l'idée de rencontrer cette famille que j'ai déçu. J'ouvrit la porte du taxi, le referma. Le taxi s'en alla et je resta seul, avec mon sac sur l'épaule droite tout en regardant la maison aux volets verts qui était devant moi. Le même jardin qu'il y a deux ans, avec une fontaine dans le fond à droite et une cabane sur le coté gauche. La maison se situait au milieu d'une rue piétonne très jolie. Je m'avança vers la porte, frappa. Rien . Personne ne répondait. Si je commence comme ça autant arrêté tout de suite. Je sortit mon téléphone et tapa le numéro de l'agence de taxi ... lorsque la porte s'ouvrit. Je vis une jeune femme, brune, un peu plus petite que moi, belle, séduisante, se tenir contre le mur a coté de la porte. Non ne me dits pas que ... si, c'était elle ...

...

Olivia ? non c'est impossible, elle était si petite, si .... moche !!! Et là elle est si ... belle ! Je resta la bouche ouverte 4-5 secondes avant que Olivia ne me demanda:

- Puis-je vous aider ?

Elle ne me reconnaissais pas. Il est vrai que j'avais aussi grandit, mes trais étaient plus beaux aussi. La barbe de trois jours le long de mon menton et de mes joues me donnait facilement trois ou quatre ans de plus.

- Je suis Enrico, tu ne te souviens pas de moi ?

Les yeux de Olivia s'écarquillèrent. Elle couru appeler ses parents sans même fermer la porte. Elle avait peur de moi. Roberto et Cristina Horacio descendirent leurs escaliers à grandes enjambées comme si un feu avait pris l'étage de la maison d'un coup. Je restait pétrifié devant le seuil de la prote. Roberto couru vers moi, j'avais peur. Pourquoi courait-il vers moi ? pleins de questions fusaient dans ma tête mais je ne pouvais reculer. Tant pis il fallait que je sache et que j'affronte sa réaction. Il continuait sa course, je voyais la scène au ralentit. Il arriva devant moi, leva les bras au ciel et .... me prit dans ses bras. Pourquoi cette réaction ? pourquoi me serré dans ses bras alors que je les ai déçu.

- Roberto, Cristina ... Je suis désolé d'être partit. J'ai honte de vous avoir volé de l'argent.

Je baissa la tête. Cristina s'avança vers moi, me prit la tête, la releva et me dit avec sa voix douce:

- Nous nous sommes beaucoup inquiété pour toi tu sais. Nous avons collé des affiches partout dans le quartier, mais personne n'a su où tu était passé.

Elle avait les larmes aux yeux, ce qui me donnait envie de pleurer aussi. Cristina était infirmière, elle passait ses journée à soigner les patient à la clinique de Madrid. Ca me faisait de la peine de rendre triste une personne comme elle qui donnerait tout pour donner un peu de bonheur aux autres. Je lui répondis:

- Je vous rembourserais promis ! Tu sais Cristina je suis footballeur, en France. J'ai passé un an à l'INF Clairefontaine à Paris pour jouer à un bon niveau et des clubs ce sont intéressés à moi de Suisse et de France. J'ai décidé de joué à Tours en France. C'est un club de 3ème division. Mais tu sais si je veux à tout prix être footballeur c'est pour retrouver mes parents. Peut être qu'un jour ils me verront à la télé et chercheront à me joindre, et puis j'aurais pleins d'argent à leur donner !
S'il vous plait aidez moi à les retrouver !

j'avais des larmes qui coulaient le long de mes joues. Le petit dur que l'on connaissait du coté de Clairefontaine tombait en larme devant son ancienne famille d'acceuil.
Cristina me proposa d'aller m'assoir sur le canapé du salon pendant qu'elle allait chercher un gros dossier. Olivia s'est assise a coté de moi, Roberto en face. Tout deux me regardaient tandis que l'ambiance était froide. Cristina revint avec un dossier dont certains feuilles étaient pas loin de tomber. Elle l'ouvrit, sortie une feuille et la donna à Enrico.

- Tiens, c'est l'adresse de là où tu viens. On garde cette feuille au cas où on a un problème avec le jeune que l'on acceuille. Elle date d'il y a 4 ans, peut être que l'adresse de ton ancienne famille d'acceuil a changé je ne sais pas, mais tu vois, ils habitent normalement au 13 rue Galmacho , avenue Juan Carlos à Saragosse.

- Merci il faut que j'y aille de suite.

- Voyons Enrico, dit Olivia, reste donc dormir ici cette nuit il est tard.

Sa réaction m'avait surpris mais elle avait raison. Roberto mit un lit de camp par terre dans la chambre d'Olivia vu que ma chambre d'avant avait déja été aménagé pour autre chose et ne ressemblait plus vraiment à une cambre. Quand tout le monde fût couché, Olivia et moi parlions de tout et de rien comme si je n'étais jamais partit. Puis elle me dit de venir dans son lit. Je m'exécuta. Elle me plaisait beaucoup.

- Tu sais Enrico tu me plais beaucoup, tu m'a toujours plût. Et je ne l'ai jamais fais ...

- Moi non plus tu sais ...

Et voila qu'à 17 ans j'étais enfin devenu un homme. Cette nuit restera gravé dans ma mémoire. Le lendemain après avoir dit au revoir à tout le monde, et après avoir aperçu une larme le long de la joue d'Olivia, je partit en Taxi à l'aéroport, direction l'aéroport de Madrid pour partir vers Saragosse. Je songeais à Olivia. Etait-elle amoureuse de moi ? ce sentiment que j'éprouvais était tout nouveau pour moi. Un léger pincement et une envie de pleurer intense. J'avais envie de la revoir ...

Chapitre 2 de l'histoire de ma vie: Une course folle.

Il est très tôt lorsque j'arrive à Saragosse. Pendant mon sommeil dans le train j'ai reçu un sms de Olivia " Tu me manques déja ...". Simple mais efficace. Je crois que je suis amoureux d'elle. Devant la gare, j'interpella un taxi:

-" Pouvez vous me conduire à cette adresse ? - Je lui donna le papier que m'avait donné Cristina- 13 rue Galmacho , avenue Juan Carlos à Saragosse."

- "Bien sûr avec les GPS tout est possible monsieur, montez je vous y emmène de suite"

On tourna dans tout les sens, on arrivait pas à trouver l'adresse. Je me rappel que la maison était dans les ruelles de Saragosse. Je remercia mon chauffeur et descendit de la voiture. Je marcha dans les ruelles et je commençais à perdre espoir jusqu'à ce que je tombe nez à nez avec la maison. Elle avait l'air à l'abandon. L'herbe était haute, des chats et des chiens vagabondaient par ci et par là. La grille était fermée. Je sauta par dessus le muré et je cria:

- "Ohé il y a quelqu'un ?"

C'était sombre, j'avais peur, mais je rentra quand même dans la maison. Il n'y avait plus aucun meuble. Soudain je sentis une odeur de cigarette. Puis des bruits de pas et des grattements. Une porte s'ouvrit et une voix cria:

- Attaques Rex ! Attaques !

Mon sang de fît qu'un tour, je couru vers la porte d'entrée tendis que j'entendais derrière moi des grognements et des pattes qui couraient sur le sol sec. Je sauta par dessus le mur et m'arrêta, mais je vit une sacrée bête passer par un trou du portail et s'arrêter. Je recula doucement ... Ce sale chien avait les yeux rouges ... Son maitre venait de sortir la tête de la porte d'entrée. c'était un vieux badeau avec une bouteille de wiskey à la main et une cigarette à l'autre. En plus il lui manquait des dents. Puis il hurla:

- " Attaques !"

Le chien recommença à me poursuivre jusque dans les rues. Il avait un souffle digne d'un footballeur et moi je commençait à cracher mes poumons. Je rentra dans une rue, me ramassa à cause d'une poubelle mal rangée, me releva, recouru , me ramassa encore une fois ( je venais de marcher sur un skateboard ). Je me releva, passa devant un bar, bût le café d'un client ( j'en avais besoin), repris ma route car le chien commençait à gagner du terrain. Je prit la direction du stade, je rentra sur le terrain, le chien me suivait toujours avec ses babines qui volaient au vent. Je me mis derrière un des deux buts, le chien était de l'autre coté, il commença a gratter sous le filet pour se frayer un passage ( il est con ou quoi ??? ) J'en profita pour partir en courant. Je regarda derrière moi juste avant de sortir du stade. Le chien venait juste de sortir de l'autre côté du but, et me chercha. Quand il m'aperçu je recommença à courir en direction du centre. J'arrive à la place principale, fît chuter une vieille dame, la ramassa, lui donna mon numéro de portable, repartit car le chien continuait de me poursuivre, je couru, couru, couru. J'ai donné tout ce que j'avais, puis arriva devant un pub de la place principale, sauta par dessus 3 gamins assis sur un banc, ~~fit un bisous à Béatriz Luengo~~, me cogna contre une personne et tomba. Je resta au sol quelques secondes...

- " Rex mon chien où étais-tu passé ?" dis l'homme que j'avais bousculé.

Le chien me sauta dessus, me lécha la joue. Je le retira de moi. Je n'acceptais jamais tant d'intimité avant de se connaitre d'avantage ... L'homme me demanda:

- "Mais je te reconnais toi, tu ne serais pas Enrico Sanchez ? le jeune que ma femme et moi avions hébergé il y a quelques années ?"

- " Si, monsieur si c'est moi ! je voudrais savoir d'où je viens !" Suite à ces mots, je tomba dans les pommes ....

Quand je me réveilla j’étais dans une maison très vieille. Ses habitants devaient être très pauvre. Deux têtes se penchaient sur moi à moitiées floues. J’avais mal à la tête…

« Bonjour Enrico c’est Lena tu te souviens de moi ? »

Je reprenais petit à petit mes esprits.

« Oui je me souviens de toi, ça fait longtemps ! Je suis où là ? »

« Tu es chez nous Enrico " fit une voix masculine, celle de Raphaelo. Raph’ était un coloss de 2m et qui avait une carrure digne d’une videur de boite.

« Je comprends pourquoi je suis tombé dans les pompes » dis-je en regardant ses muscles.

« Pourquoi es-tu ici Enrico ? »

« J’ai envie de retrouver mes parents Lena, et il n’y a que vous qui puissiez m’aider ! Est-ce que vous avez des photos, adresses … qui pourraient m’aider ? »

« Oui nous avons cette adresse là mais … » dit-elle en fouillant dans un tiroir.

Je pris l’adresse des mains de Lena et partit vers la porte d’entrée.

« Désolé je n’ai pas de temps à perdre le championnat va recommencer ! »

« Quel championnat ? »

« Je suis footballeur professionnel ! Merci pour tout ! Dès que je reviens je vous aiderais » Dis-je en quittant la maison sous le regard abasourdit de mes deux interlocuteurs.

Chapitre 3 de l'histoire de ma vie: T'es qui toi ?

L’adresse qui était écrite sur le papier de Lena était : « 13, rue Zahia à Dunkerque ». Mais ce n’est pas en Espagne ça ! Comment est-ce possible ? Serais-je né en France ?
Après avoir prit l’avion en direction de Dunkerque, je n’eu pas de mal à trouver le lieu indiquer sur le bout de papier de Lena. Apparemment c’était un endroit fréquenté par des dealers, des tueurs à gages … En gros un endroit peu fréquentable. Je m’avança dans la ruelle et vis un homme habillé comme les japonais avec un kimono et qui marchais avec un bâton. Il vint vers moi et commença à me parler :

« Petit scalabé, que fais-tu ici ? Ce n’est pas un endloit poul les petits scalabés ! «

« Bonjour monsieur je cherche mes parents. Sanchez cela vous dit quelque chose ? »

Il me donna un coup de baton sur la tête.

« Appel moi Monsieur Yang petit scalabé . Non, yé né conné pas dé Sanchez ici mais il y a oune dame qui té réssemble beaucoup là-bas dans cette maison »

Il m’indiquait une sublime maison. On dirait une villa de gangster …

« Merci monsieur »
Il me donna un coup de bâton …

Je stressais beaucoup. Je frappa à la porte. J’avais envie de faire pipi. Allez il y a personne je pars … Je partais en me demandant comment j’allais retrouver mes parents.

« Oui ? qui est-ce ? nous ne sommes pas acheteurs ! »

« M…M…Madame Sanchez ? »

« T’es qui toi dit-elle en branquant un colt en ma direction »

Je tomba dans les pommes …

Je me réveilla attaché à un lit. J’ouvris les yeux, vis une femme d’une quarantaine d’années et lui vomis dessus. En échange elle me vomît elle aussi dessus.

« Madame, vous me dites quelque chose … »

« Ce n’est pas possible, nous ne nous connaissons pas «

« Si, je pense que … vous êtes ma mère ! »

« N’importe quoi ! »

« Pourquoi m’avez-vous attachez alors ??? »

Elle s’assit sur une chaise tout en essuyant les morceaux de saucisson volé au marché qui avaient été projetés sur sa veste.

« Madame, suis-je votre fils, Enrico ? »

Elle me regarda, baissa la tête et me répondit :

« Il est fort possible … »

« Mais pourquoi m’avoir abandonné ? »

« Je ….. »

La porte de la chambre s’ouvrit d’un coup et apparu un homme élégant, brun, grand, avec une Kalashnikov à la main.

« Marina il f…. » Il me regarda comme si il venait de voir un fantôme. Puis reprenant ses esprits reprit sa phrase : « Marina il faut partir vite »

« Qu’est-ce qu’on fait de lui ? »

« Emmène-le ! vite ! »

Ma mère s’appelait donc Marina, mais qui était donc cet homme qui venait de rentrer dans la chambre et qui demandait à ma mère de partir précipitamment ?
Ma mère me détacha, je ne savais si je devais la tutoyer ou la vouvoyer.

« Où m’emmenez vous ? »

« Je n’en ai aucune idée »

Soudain des coups de feux ont retentie, des dizaines de mecs armés ce sont précipités sur les balcons de la maison. C’était la 3ème guerre mondiale ou quoi ? C’est quoi ce film ? pourquoi je suis ici ?

J’étais caché sous un bureau, je voyais ma mère et celui qui était rentré dans la chambre tirer par les fenêtres avec des armes à feux. Les autres individus étaient cagoulés. Certains tombaient comme des mouches, dans les rues ont entendaient des cris de femmes, d’hommes. Je regarda par une des fenêtres et vis des voitures noires derrière lesquelles se cachaient des hommes. Que voulaient-ils ?

Soudain une roquette s’abattue sur la maison, ce qui la fit vibré de partout. Sur la trentaine d’individus qui étaient dans la maison, seuls une quinzaine s’en étaient sortis. Je vis l’homme qui était rentré dans la chambre tout à l’heure sous une armoire, qui me regardait et qui me dit de venir le voir. Je me faufila en rampant jusqu’à lui. Il me dit :

« Enrico, je suis ton père ! Et je veux que tu sachez que je t'aime et que je t'aimerais toujours. Pardonnes moi ...»

« Je t’aime Papa ! » Il me fit un signe de la tête. Puis ses yeux arrêtèrent de cligner, son cœur s’arrêta aussi. Il fallait que dans ma vie misérable je vois mon père mourir sous mes yeux. Lui que je ne connaissait même pas …

Soudain je fis soulevé du sol et ma mère m’ordonna d’aller me cacher dans la cuisine. Je regarda par la serrure. Des hommes en lunettes noirs rentrèrent tout en braquant le reste des individus qui les opposaient. Il n’y a eu aucun coup de feux, seulement ils furent prisonniers. Je vis ma mère prise par les cheveux et trainé dans la poussière jusqu’à une voiture noire dont sortait un gros monsieur. Je vis un revolver sur la table. Mon sang ne fit qu’un tour. L’image d’une mère battue et humiliée est révoltant pour un enfant. Je sortis de la cuisine en criant :

« ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh » J’en ai buté un, deux, trois, quatre … »

Le gros monsieur qui me semblait être le chef cria dans une langue que je ne connaissais pas. Tout les hommes se sont repliés et se sont enfuient dans leurs voitures. Il y en avait une bonne quinzaine. Je voyais ma mère qui me regardait par la fenêtre avec une larme le long de la joue, tout comme moi …

J’avais presque retrouvé mes parents que je les reperdaient … Il ne me restait plus rien … à part un revolver sur lequel était écrit :

« Sanchez »

Il fallait que je retrouve ma mère, et venge l’honneur de ma famille. Je rechargea le revolver. Cela ne fait que commencer …

Chapitre 4 de l'histoire de ma vie: Un bout de papier

Je venais de vivre les pires moments de ma vie. Mon père mort, ma mère enlevée. Je regardais encore les corps de ceux que je venais d'abattre. Je suis un assassin. Mais je m'en fou … Je retrouverais ma mère et vengerais mon père quoi qu'il arrive. Je pensais tout en regardant la scène. Des maisons à l'abandon, une rue digne des fart-west avec des bottes de paille qui roule le long des trottoirs. Je m'essuya les yeux et vis que j'étais bel et bien dans la réalité. Enfin, plutôt un cauchemar. Mon regard se posa sur un kalashnikov par terre sous laquelle il y avait un morceau de papier. Un signe du destin ? Il y était écrit.

« A vaincre l'élite, nous vaincrons le monde »

Que voulais dire ce bout de papier ? Et personne ici pour me répondre ? Ah si je me souviens du monsieur au baton à qui j'avais parler à l'entrée du village. Je me dirigeais donc là bas. Je ne vis personne donc je me mis à crier :

« Monsieur bâton ? Monsieur bâton ? »

Un coup à la tête me fit bondir d'un coup.

« Yé né souis pas monsieur au baton jeune scalabé ! »

« Et moi j'suis pas « jeune scalabé » vieux « clouton » alors tu vas me dire ce que veux dire ce bout de papier okey ? » lui dis-je en lui tendant le papier. Je venais de m'emporter devant ce monsieur, cela ne m'étais jamais arrivé.

« Petit scalabé doit apprendre la maitlise de lui même avant de s'engager dans une quête aussi difficile ».

« Hé papi tu me fais peur là, quelle quête ? »

« Tu as beaucoup de choses à apprendre petit scarabé . C'est pourquoi je vais t'enseigner le kun-fu . Rendez-vous ici même demain au levé du soleil.»

Qu'est-ce qu'il savait ce vieux fou ? Pourquoi il me parle de quête ? Une chose est sûr je n'obtiendrais rien de plus de sa part aujourd'hui. Je le voyais tourner au coin de la rue et je me mis à crier :

« J'aurais le droit à mon flingue ? »

Un violent coup me frappa à la tête. Je me retourna, et vis personne ...

Chapitre 5 L'histoire de ma vie : 6 mois plus tard …

Il faisait chaud. Le soleil frappait mon visage mais ne me gênait pas les yeux grâce à mes lunettes. J'étais à l'aéroport. La saison venait de se terminer, et malheureusement pour mon équipe, nous avons loupé la montée lors de la dernière journée. Un coup dur pour l'équipe et le club. Cependant des clubs ont retenue ma belle saison et m'ont proposé des contrats. Un club américains, Dallas, qui a terminé sur le podium de son championnat lors du précédent exercice. Le club me propose un salaire important pour mon jeune age et une place de titulaire. Mais que faire aux USA ? Okey le rêve américain, mais à part ça ? Le football c'est ce que j'aime, pour l'argent on verra plus tard. Un deuxième club s'intéresse aussi à moi, Le RC Strasbourg. Ah ceux là … ce sont eux qui nous ont empêché de monter en Ligue 2. Vous imaginez ? Moi, aller là-bas, chez ceux qui sont devenue nos rivaux en 90 minutes ? Le doute s'installe en moi, car même avec un poste de joker, je ne serais pas titulaire mais c'est quand même la Ligue 2 …
Arfff je suis seul pour décider dans ma vie. Sans rien, ni personne. Je suis vraiment seul au monde. Il est 14h08, la gare est bondé de voyageurs venants de tout le pays voir du monde entier. Et moi, je ne sais pas dans quel catégorie je suis. Est-ce que j'arrive ? Ou est-ce que je pars ? Les dirigeants m'ont aussi proposé de rester encore deux ans. En fait je crois que mon choix de club est directement lié à ma situation personnelle. Où se trouve ma mère. Aux USA ? Ce serait possible … En Allemagne avec des descendants nazis ? Mouais … En France ? Possible aussi. Durant les 6 derniers mois, je n'ai trouvé aucun indice qui pourrait me mettre sur une piste. Monsieur Yang m'avait appris le Kun-fu mais c'est bien la seule chose que j'avais apprise. Monsieur Yang je suis sur qu'il sait des choses mais ne veut pas me dire.
Je restais face au panneau d'affichage et voyais les trains qui défilaient. Strasbourg ou Paris ? J'étais en train de réfléchir, car ce choix que j'allais faire allait changer ma vie professionnelle. Il faut que je partes, peut être aurais-je d'autres indices autre part. J'avançais un pied l'air décidé … lorsqu'une voiture arriva en dérapage, d'où sortirent 3 hommes en costard-cravate noir. Je n'eut pas le temps de sortir mon flingue qu'ils m'aggripèrent par les bras en m'entrainèrent de force dans la voiture qui repartis aussi vite qu'elle fût venue. Les 2 hommes en noir de derrières me tenaient les bras. La personne côté passager se retourna, souleva ses lunettes puis me dit :

« Enrico Sanchez ? Je suis Matt Silver, chef des Services Secrets Internationaux. On a besoin de vous"

Chapitre 6 de L'histoire de ma vie: In Black.

Pendant que l'on roulait, un des deux hommes en costard m'a mit un sac sur la tête et m'a attaché les mains. Au fond de moi même j'espèrais avoir trouver une piste sur l'enlèvement de ma mère. Nous roulons depuis au moins 6-7 heures, sans s'arrêter. J'avais mal à la tête et il faisait chaud sous ce sac. Pourquoi moi ? Je revis le jour avec cette question en tête. Nous étions devant la grille d'une sorte d'usine. On aurait dit une caserne militaire même.

On me fit descendre de la voiture, toujours attaché. Personne ne m'adressait la parole. Où étais-je ?

« hé man c'est toi le nouveau ? »

En me retournant vers la personne qui venait de ma parler, je cru avoir une attaque cardiaque. Un petit monstre vert, d'environ 50 centimètres dont la langue sortait de sa bouche et dont on ne pouvait trouver de ressemblance humaine (quoi que Susan Boyle ...) venait de m'adresser la parole. Je devint tout blanc.

« Starky combien de fois on t'as dis de ne pas apparaître comme ça devant les nouveaux ? Il faut leur laisser un peu de temps voyons »

C'était l'homme qui était côté passager dans la voiture qui venait de parler à la créature. Non mais sérieusement je délire grave là, faut que j'arrête la ventoline et le panaché moi. On m'emmena jusqu'à une salle. Un des deux hommes qui me servaient de gorille à moitié, frappa à la porte, entra, y resta 2 minutes, puis ressortit en me disant :

« C'est bon détachez-le, il veut le voir seul »

Qui veut me voir ? Pourquoi ? J'allais le découvrir.

J'entra dans la salle dans laquelle je vis un bureau de ministre. Bibliothèques sur les côtés, sphère du globe au milieu de la pièce ( bon avec un couteau planté dedans mais quand même), fenêtre qui faisaient 4 fois ma taille. Et puis je vis le bureau de la personne, dont son fauteuil était retourné vers une fenêtre et duquel je voyait dépassé un nuage de fumée.

« Vous fumez ? » me demanda t-il en levant un cigare.

« Non merci je ne fumes pas »

Le fauteuil pivota, on entendit bien le grincement strident dû à l'âge de l'objet. Je vis une personne très bien habillée, d'une cinquantaine d'années.

« Bonjour Monsieur Enrico, je suis Mike Demon , superviseur des services secrets internationaux. Je supervise Matt Silver et ses hommes dans nos missions. Pour faire court ici tu es à Strasbourg, capitale de Services secrets mondiaux. Nous sommes la plus grosse unité d'espions mondiale. Nous travaillons avec le FBI et tout les autres groupes talentueux du monde. Nous ne formons plus qu'un. Cela peut t'étonné mais il y a une raison. La fin du monde approche si nous n'agissons pas rapidemment. Rachid Benkhala. Ce nom ne te dira surement rien mais il représente l'ultime menace sur terre. C'est lui qui tiens tout les groupements terroristes du monde, repartis sur les cinq continents. Si nous l'arrêtons la paix sera. Bien sur nous ne pourrons évité les guerres mais celle-là c'est la pire de toute l'histoire du monde. Si il prend le pouvoir c'est finit. Il veut développé sa propre « race », liquidé tout les étrangers et détruire tout les autres pays qui ne touche pas le sien. Ah oui il se trouve dans le moyen Orient, nous ne connaissons pas vraiment encore sa position. Si je t'ai appelé .. »

« Kidnappé serait le mot ... »

« Oui bon kidnappé si tu préfères, c'est qu'il a réussit à infiltré notre réseau et tout nos espions sont à découverts. Ils ne peuvent plus agir sans être repérés. Mais toi ! Oui toi ! Tu es notre seule espoir. Tu as un but dans la vie, retrouver ta mère. Ta mère est une femme fabuleuse. Avec ton père ils étaient espions pour nous. De très bons éléments. Elle s'est fait enlever tout comme plusieurs d'entre nous. Nous pensons que Rachid l'aurait fait enlevé pour que nous lui donnons l'amulette. Celle-ci possède quasiment tout les secrets du monde. Si Il l'a en sa possession c'est la fin … C'est simple, je veux que tu tues Rachid. Tu auras a ta disposition, selon les endroits, des coéquipiers. Ce ne sera pas simple. Nous savons juste qu'il a une base à Abidjan. Il y en a 4 autres à découvrir. Je sais que tu as un métier mais il faudra faire avec … Au fait tes coéquipiers ne seront pas forcément des humains je pense que tu l'a remarqué, tout comme tes ennemies. Ce serait trop dur pour Rachid de dominer le monde qu'avec des humains. Il possède des monstres guerriers, les Aktors, mi-homme,mi-humain. Nous ne savons pas comment il les fait. «

On frappe à la porte. Un homme en costard (encore?) entra. Il était black et il tenait un autre costard dans ses mains emballé dans du plastique. Il m'adressa la parole.

« Allez, mets ça mon pote. Moi c'est Djared »

Mike prit la parole :

« Comme équipier principale tu aura Djared. Ancien militaire qui a fait l'afghanistan, l'Irak et qui a travaillé pour le FBI . Allez, fais ce qu'il t'a dis, il n'y a pas de temps à perdre ».

Dans quoi je m'embarque …

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Chapitre 7 de L'histoire de ma vie: Abidjan

5h32 : Abidjan, base militaire de Rachid Benkhala.

Il est tôt. Trop tôt. Je suis encore fatigué de la courte nuit que nous venons de passer. Nous avons troqué notre costard-cravate contre une tunique militaire. Nous devons nous fondre dans la nature. J'ai les jumelles infrarouges et j'observe les deux gardes de l'entrée. Il faut absolument passer par eux pour rentrer dans l'ensceinte. Djared est à mes côtés, prêt à bondir si je donne l'assaut. Derrière nous, une quarentaine de gars prêt à se battre. J'ordonne à deux soldats d'abattre au sniper les deux gardes. Nous avons peut de temps pour rentrer, l'alerte risque d'être sonné dans peu de temps. Nous descendons de notre coline silencieusement. Soudain un coup de feu retentit …

Un de mes soldats s'est fait descendre, j'ordonne de se mettre à couvert. Des tirs fusent de partout. J'ai peur. Qu'est-ce que je fou la sérieux ? Et pourquoi je dirige ces mecs d'abord ? Pourquoi pas Djared ? Moi je suis qu'un footbaleur. Je gagne bien ma vie ! Je veux pas mourir !!!

Nous essuyons les tirs adverses, ils sont plus nombreux que nous. Je dirais qu'ils sont une centaine. Nous, seulement 39 à présent. J'ordonne à sept de mes hommes d'attaquer le flanc Est où est postée une sentinelle avec une mitrailleuse. A dix militaires je leur donne pour ordres d'attaquer le flanc Ouest en éspérant trouver une porte pour entrer dans l'ensceinte et ainsi contourner les tirs adverses. Quand aux autres, il me restait une chose à faire.... « Chargezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz ».

Un, deux, trois, quart, cinq … J'avais déjà cinq hommes à terre touchés par les kalash ennemies des Aktors. Un d'eux me servit de bouclier humain pour me rapprocher de l'entrée principale. Une fois dessous impossible de l'ouvrir. Par radio j'ordonna à tout mes soldats partis au front de s'écarter de la porte et pris comme décision de le faire sauter au bazooka. Un homme placé en arrière, qui était resté sur la coline s'en chargea. La porte vola en éclat. Juste avant de rentrer, je le vit se faire prendre par suprise par derrière et se faire trancher la gorge par un Aktor. Un de moins …

C'était un cauchemard, je suis dans quel film là ??? Je vois mes hommes se faire descendre un à un. Nous ne sommes plus qu'une trentaine. La mitrailleuse ouest à dû être maitrisée, nous ne l'entendons plus. En tout cas les couloirs de l'entrée sont vides. J'ai a ma disposition 30 hommes environ, voir moins. Il faut que je retrouve l'ordinateur de la base pour découvrir où se cachent les autres.

« Oune actôre !! »

Un soldat venais de crier. Je me retourna et dans le même temps tira trois coups de feu dans une masse que je ne connaissais pas. Ah c'est donc ça les Aktors ? Des monstres de deux mètres de hauteurs, musclés à la protéines en excès... Je regarda le soldat qui était étrangé et lui lança :

« Tu peux parler français j'ai cru que y'avai une star derrière moi » Cette blague pourrie à eu pour don de détendre l'atmosphère. Ëtre détendue, il le fallait, car on ne sait pas encore ce qui nous attends à l'intérieur de cette base, et le pire reste à venir avec un effectif inferieur à celui de l'ennemie en nombre, et surtout décimé ...

Chapitre 8 de l'histoire de ma vie: Abidjan's end

La guerre c'est moche. Pourquoi on fait la guerre ? Ca sert à quoi ? Pourquoi pas la paix ? Pourquoi tout le monde se fait chier à se faire la guerre au lieu de vivre calmement ? Quel est l'apport de la guerre ? Où va le monde avec tout ça ? Les hommes se font la guerre pour le pouvoir. Et l'apport du pouvoir génère quoi au juste ? De l'argent ? De l'argent en masse apporte pas plus de bonheur.Des femmes ? Une seule suffit. Des amis ? Seulement des traitres, des focus …

Je me demande toujours ce qui m'a pris d'accepter cette mission. Nous ne sommes qu'a la première base de notre mission et j'ai déjà envie de rebrousser chemin. Nous avençons toujours dans les galeries de la base de Rachid. Elle est remplie de statuts egyptienne, miroirs … D'ailleurs qu'est-ce que je suis bo goss en uniforme militaire. Les rangers me vont parfaitement. Soudain 3 aktors nous sautent dessus et se mettent à bouffer un soldat. Aussitôt, un assaut de balle s'abattent sur eux. Nous venons de tuers 3 aktors, mais nous venons de perdre aussi un soldat. Notre effectif baisse encore. Où allons nous comme ça ? Les gars le savent tout autant que moi : vers la mort. Mais nous continuons notre avancée. Il faut trouver l'ordinateur générale de la base. Il faut que dans 1h et 27 minutes, toute la base soit neutralisée car un hélicopter de l'armée nous attendra sur le toit. Quelques secondes après, il faudra que celle-ci soit détruite …

Nous arrivons à une porte qui s'ouvre sur un balcon à l'interieur de la base. En bas, des Aktors munient des dernières armes sofistiquées. Nous subissont des tirs venants de partout. Les deux unités que j'ai envoyés à l'est et ouest de la base arrivent en même temps par d'autres portes du balcon.

« Même l'Afghanistan c'est le paradis » me lance Djared, accoudé contre un pilier du balcon.

« Moi j'ai envie de pisser » lui répondais-je. C'est vrai quoi, ça fait depuis 3 jours que j'ai pas pisser.

Soudain un énorme BOUM éclata en bas, puis plus un bruit. C'est la fin du monde. Je suis mort je crois. Cool. Enfin. Sauf que ma paupière droite s'ouvrit et vit en bas un énorme cratère. Mon regard se tourna à ma gauche et vit un de mes soldats munit d'un bazooka. Il venait de tirer un missile sur les Aktors qui étaient en bas. IL avait l'air choqué de ce qu'il venait de faire. Mes collègues se relevèrent un a un tout aussi choqués. Soudain on entendit un bruit de moteur au dessus de la base. J'ordonna à mon soldat de détruire le toit avec son bazooka, chose qu'il fit quelques secondes après mon ordre. De toutes les portes parmi lesquelles nous sommes entrés, une est restée fermée. Tandis que mes hommes monte l'échelle descendu par l'hélico, j'entra dans la pièce et vit dans un coin un ordinateur. C'est l'ordinateur de la base ! Je le prit, posa une mine en dessous d'un bureau, sortie de la pièce, descendit les marches jusqu'à l'échelle et la monta. Une horde de Aktors arriva en bas et commença à tirer sur l'hélicoptère. Un de mes hommes en train de monter tomba suite à une balle perdue tirée par un ennemie. Un de moins, pensais-je en fermant les yeux devant la cruauté qui continuait. L'hélicoptère s'envola sans que je ne me fasse touché heureusement. Je continuais de me faire remonter, l'ordinateur à la main. On était déjà loin de la base. Je me retourna et la vit exploser. C'était un jolie spectacle à voir. Nous revenons de loin. Plus que 3 bases. Cela ne fait que commencer ...

+2 de RP, je te conseille un effort sur la mise en page, tu étais pas loin du +3 mais le manque d'effort sur la mise en page t'a baissé la note.

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