[Enrico Sanchez] L'histoire de ma vie (suite)

Chapitre 9 de l'histoire de ma vie: Bang Coke

Je suis fier de moi mais je suis aussi fier de mes hommes. J'ai été propulsé à la tête d'une unité d'élite et ça s'est très passé. Djared a joué un rôle très important pour moi psychologiquement, heureusement qu'il était là. Savoir qu'il a fait l'afghanistan, l'Irak et d'autres guerres ma rassure dans le sens que c'est pas un mauviette comme moi. J'ai envie
de lui ressembler.

Nous étions de retour à Strasbourg. Je repensais à ces morts qui étaient mes amis, mes frères. Ils sont morts pour la paix. J'espère que leur mort aura servit à quelque chose. Je dois me battre pour eux et inculquer à mon équipe la soif de victoire, de faire ressortir la rage qu'ils ont en eux contre Rachid Benkhala et les Aktors. Une fois que l'hélicoptère fût atterrit, Mike Demon nous demanda à Djared de moi d'aller dans son bureau. Il ne fallut pas beaucoup de temps aux ingénieurs pour décodé l'endroit de la prochaine base de Rachid. On entra dans le bureau du boss, il était là, derrière son bureau et comme à son habitude avec un cigare à la main. Bon il faut qu'il se dépêche hein. Déjà que j'ai pas beaucoup dormit car les missions se font le soir après mes entrainements ou bien les matchs, mais en plus là je dois être au centre à 8h30 et il est déjà 8h15 … Je vais encore me faire engueuler moi. Mais bon la sécurité du monde passe avant
tout.

« Les gars vous allez devoir voyager un peu plus loin cette fois » nous lança Mike.

« Mais monsieur, vous savez très bien que si je rate un entrainement ça va être tendu avec le coach et le président et ça va attiré la presse et si ça attire la vous allez avoir des problèmes si tout se sait ! »

« T'inquiêtes pas mon garçon, la semaine prochaine, mercredi, après ton entrainement de 18h, vous partirez, Djared, toi et une unité super entrainée à 18h30. Vous voulez connaître votre destination ? »

« Ba un peu tiens ... » marmonna Djared.

« Bangkok vous connaissez ? C'est là-bas, en thailande. Capitale des dealers.»

« Mais monsieur et mon entrainement de jeudi ? Je dois y être à 8h30 encore ! Si je suis crevé je vais mal jouer et je vais me faire virer. Déjà que le coach m'a mit sur le banc lors du dernier match ... »

« Ecoutes petit, si l'unité part dès 18h30 vous serez à la destination indiquée à 19h30. Nos jet sont super puissants. Vous aurez 4h et 37 minutes à tout casser pour agir. Cette fois-ci ce sera plus dur. La zone sera renforcée car Rachid sait très bien que nous avons toutes les infos sur cette base et que chaques fordinateurs de chaques bases indique n'a
d'information que sur UNE seule autre base. Il est très malin le Rachid. Mais sachez une chose monsieurs, il faut à tout prix tuer Rachid. Si cela se fait il n'y aura plus aucun problèmes sur terre. Monsieurs, l'avenir du monde repose sur vous. Pour vous aidez à Bangkok vous aurez l'appuie de certaines de nos « créatures » que vous avez pû voir comme Starky. Ils vous seront très utiles pour des attaques aériennes, ainsi que l'aide du SWAT. Vous aurez environ 80 gars sont votre contrôle, je veux que vous en rameniez le plus possible. Si nous arrivons jusqu'à la dernière base, il nous faudra toutes nos forces réunnient. Monsieurs, c'est à vous dejouer. »

Djared et moi, sortîmes du bureau et je lui demanda :

"Ca te dis de venir me voir à l'entrainement ? C'est ouvert au public. Et puis on ira boire un verre après. »

Djared exquissa un sourir et nous npartîmes direction le centre. Je voulais en savoir plus sur Djared.

Chapitre 10 de l'histoire de ma vie: Un amor

Djared m'emmena à l'entrainement. Je voulais lui montrer que j'étais aussi bon sur un terrain football qu'avec une arme à la main. Je me suis démené lors de l'entrainement avec de superbes parades. D'ailleurs le coach me glissa à l'oreille que je jouerais le prochain match. J'étais très éxité car je suis ici aussi pour gagner ma vie et réaliser mon rêve de devenir professionnel. Mon objectif est de détroner le titulaire en lui chipant sa place de n°1. C'est bien partie …

Après l'entrainement, Djared m'emmena dans un bar branché de Strabourg. Devant une petite pinte de bière on commenca à parler :

« Hey mec, me fit Djared, tu gères trop au foot ! T'as appris ça où à sauter comme une félin ? »

« J'ai vécu sans parents dans la rue, et je jouais que au football toutes les journées avec un ami à moi, Fernando. »

« Ah okey donc tu joues depuis longtemps ! Et comment tu faisais alors pour vivre et tout vu que tes parents t'avaient « abandonnés » ? »

« Je vivais dans des familles d'acceuil. D'ailleurs je suis devenue un homme quand je suis revenu en voir une il n'y a pas longtemps. Ils ont une jolie fille, Olivia qui me plait énormément . D'ailleurs ça fait 6-7 mois que je n'ai pas de nouvelles, il faudrait que je l'appel un jour. Et toi Djared ? Qu'est-ce que tu faisais avant ? »

« Oh moi tu sais la guerre, la guerre et encore la guerre. Il n'y avait que ça dans ma vie. J'étais dans l'armée, j'ai fais plus plus grandes guerres du monde. Mes parents habitaient au Rwanda et maintenant ils vivent aux States pour être en sécurité. Sinon j'ai 7 frères et sœurs. J'étais aussi amoureux d'une fille, Laila, qui était dans mon village au Rwanda il y a 2-3 ans. »

On continuait de boire, et je dirais même qu'on se saoulait la « gueule ». A un moment donner il me lança un défi :

« Mec si tu rappel ta Olivia et que tu lui dis que tu l'aimes, t'es un homme ! Il faut pas laisser certaines choses dans la vie, si tu l'aime dis lui ! »

« Okey ça marche ».

Je pris mon téléphone, tapa le numéro d'Olivia et l'appela.

« Allo, Olivia ? »

« Enrico ! J'osais pas t'appeler ... »

« Moi je t'appel pour te dire que je t'... »

« Je suis enceinte de toi Enrico … - Il y eu un gros blanc-je ne savais pas comment te le dire ... »

« … t'aime ... »

Je raccrocha, bouche bée. Djared me demanda :

« Alors elle veut se marier ? Ahahahahahaha t'as vu un fantome ou quoi mec ? »

« Ta g***** putain ». C'est tout ce que je sût répondre à Djared.

Chapitre 11 de l'histoire de ma vie : Fernando

Olivia est enceinte je n'arrive toujours pas à le croire. Je vais être papa. Mais je ne saurais lui donner la vie qu'elle aimerait avoir. Je ne peux pas assumer. Je ne suis pratiquement jamais chez moi et en plus d'être footballeur professionnel je suis dans … oui d'ailleurs je suis dans quoi ? Ah oui les services secrets internationaux. Ce n'est pas une vie ça et même si je l'aime c'est beaucoup trop dangereux. Mais en même temps j'ai envie de partager ma vie avec elle. Mais pourquoi la vie s'acharne t-elle sur moi ??? Qu'est-ce que je lui ai fais ? Je décida de finir la soirée à boire avec Djared. Tout les deux on voulait oublier cette fucking vie. J'alla dormir chez Djared car je ne savais plus où j'habitais.

Le lendemain je me leva juste à temps pour être à l'heure à l'entrainement. Comme je n'étais pas retourné chez moi pour changer mes affaires, celles-ci sentaient la transpiration et étaient toutes mouillées. J'ai dû faire le pire entrainement de ma jeune carrière. Le soir même je décida d'appela Olivia pour mettre les choses au clair.

« Allo ? Olivia ? »

« Oui. C'est toi Enrico ? »

« Oui. Je suis désolé, hier j'étais dans un état second et je ne voulais pas dire de bétises »

« Oui je m'en doutais, vu que tu m'a raccroché au nez et que ce n'est pas ton habitude de fuir la conversation »

« Olivia, je … je ne peux pas assumer la paternité de cet enfant. Je … je suis footballeur professionnel et je ne peux jamais voir ma famille. »

« C'est faux, tu as beaucoup de temps pour toi, j'en connais plusieurs en Espagne qui sont des amis à Papa »

« Mais je … heu … Il faut que je te vois absolument. Il faut que je te parle d'une chose importante. Mais je suis en France je ne peux pas bouger j'ai un match important qui arrive ce week end et je dois m'entrainer dur ! »

« Je vais venir en France ne t'inquiêtes pas. Je demande à mes parents et j'arrives. »

« Tes parents ne m'en veulent pas? »

« Si mon père veut te tuer mais si je vais te voir il va penser que c'est pour que tu assumes »

« J'aimerais assumer tu sais mais ...mais pourquoi tu l'as gardé aussi ??? »

« On see dira tout ça en face Enrico »

« Okey … Mais une chose, appel le Fernando … s'il te plait »

« Très bien, j'aime beaucoup. Il s'appelera Fernando ».

« Je dois te laisser ... »

« D'accord, e t'aime Enrico »

« Je t'aime Olivia »

Et m**** f*cking Bi*ch p*ta*n pourquoi j'ai dis ça moi !!! Je ne peux pas être père maintenant ...

Chapitre 12 de l'histoire de ma vie: Padre ?

J'étais à la gare. J'attendais Olivia et j'esperais que ses parents l'avaient laissé venir. Elle m'avait dit 14h08 et il est déjà 10. Je m'impatientais. Allait-elle venir ? … Ah je vois une superbe fille là-bas aux cheveux longs, brune, belle poitrine et … en cloque. C'est Olivia. Qu'est-ce qu'elle est belle. Quand je la vit j'ût envie de lui sauter dessus tellement elle me manquait. J'avais envie de lui faire l'amour sur place devant tout le monde et je …

« Salut Enrico ! »

J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne l'avais même pas vu arriver vers moi. Qu'est-ce qu'elle était belle. Tellement belle que je ne pût m'empêcher de lui dire.

« Salut Olivia, tu es très belle tu sais ! »

« Merci ... » me répondit-elle en devenant toute rouge.

« Tes parents t'ont laissés venir ? »

« Oui, mon père croit que je suis ici pour que l'on se mettent ensemble ».

« Heu ... »

« Ne t'inquiêtes pas je sais que je suis ici pour parler avec toi. »

"Viens allons dans un bar que je connais dans le centre. On va là bas avec les copains du foot après les entrainements ou les matchs a domicile."

Une fois là bas Olivia était devant une grenadine. Moi une bière. Nous avons commencé à parler de nos vies respectives, ce que l'on avait fait depuis. Elle, me parlait de ses études d'Art, moi de mon football, de mes rêves de gloire et de grands clubs et stades européens, la Roja etc...

A un moment donné elle me lança d'un coup :
« Il faut que l'on parle sérieusement. Et je te jures que je ne partirais pas tout temps que je ne saurais pas la vérité et tu vas me la dire la vérité ! »

Je resta bouche bée devant elle. C'est la première fois que je la voyais énervée. Elle me déstabilisa, je débita.

« J'ai retrouvé mes parents, mon père est mort devant mes yeux, ma mère a été enlevée sous mes yeux, j'ai été enlevé à la gare de Tours lors du mercato parce que j'hésitais entre les USA et Strasbourg, j'ai découvert que mes parents étaient des espions, le monde compte sur moi, j'ai vaincu des Aktors à Abidjan, j'ai vu des copains à moi mourir, mon copain Djared qui est noir est cool avec moi. Je fais parties des Services Secrets Internationaux, il y a 4 bases à trouver pour savoir où se cache Rachid Benkhala et le tuer sinon se sera la fin du monde. Il a des idéologie extrémiste, il veut que tout le monde meurt, je peux pas avoir d'enfant sinon « ils» vont vouloir le tuer et toi aussi et je ne veux pas, je n'ai pas de famille et c'est tant mieux, le seule que j'ai c'est ma mère et je l'ai perdue. »

Et je m'éclata la tête contre la table sans crier parce que même si je m'étais fais mal j'étais un homme.

« Enrico, tu vas tout me reexpliquer calmement d'accord ? »

…..

Après 30 minutes de récit, Oivia sût toute mon histoire. Mais je l'aimais tellement … Je n'en pouvais plus de lui résister. Tellement plus que je finis par l'embrasser et lui dire :

« Retourne en Espagne, racontes toute mon histoire à tes parents en leur jurant de garder le secret et gardes cet enfant, je l'élèverais avec toi. Je reviendrais de temps en temps en Espagne jusqu'à ce que tout cela se termine et on vivra ensemble. Il ne faut que l'on reste trop ensemble pour pas que vous ayez d'ennuis toi, ta famille et le petit. Prends le prochain train pour Madrid qui est dans 2 minutes. »

" D'accord, au revoir Enrico"

" Au revoir Olivia" dis-je en lui touchant le ventre.

Après qu'elle soit monter dans le train, mon cœur battait toujours aussi vite, aussi fort, j'étais l'homme le plus heureux du monde et je ne regrettais pas du tout ce que je venais de faire. Ma première VRAI décision en tant qu'homme, devenir père.

Chapitre 13 de l'histoire de ma vie : Bangkok

C'était le mercato hivernal, synonyme bien sur d'activité sur le marché des transferts au foot mais aussi synonyme de nouvelle mission pour les SSI. On sait très bien où nous allons allé : Bangkok. Une des villes les plus sale du monde. Là où la drogue est reine. Là aussi nous aurons très peu temps pour agir. La base de Benkhala est à l'intérieur d'une sorte de forêt remplie de pièges. Surtout que d'après nos sources sur place, l'armée a été renforcée depuis notre attaque à Abidjan. On a entendue aux infos que Benkhala avait commencé à attaquer une partie de l'Orient, que son œuvre commençait. Il va falloir agir vite pour le bien de la planète, nos jours sont comptés …

5h34 : Bangkok

« Bordel Djared regardes où tu marches tu m'as démonté le pied ! »

« Oups désolé, je croyais que c'était une bête »

Qu'est-ce qu'il peut être bête celui-là quand il s'y met. Je regardais derrière moi. Les soldats étaient prêts à rigoler de la bêtise de Djared. C'est bien qu'ils rigolent, ça enlève un peu de stress. Cette fois-ci nous avions environ 70 hommes sous nos ordres. Beaucoup plus que la dernière fois. D'après nos informateurs il y en aurait le double dans la base. Cela ne nous fait pas peur. En ce moment même nous sommes dans la forêt, dans la pénombre, d'où le geste maladroit de Djared.

Tatatatatatata

« On est repéré, tous à terre !!!! »

Il y a des caméras partout. D'après ma carte nous sommes à 100m au Sud de le bas. Ils vont nous envoyés des soldats j'en suis sur. Je décida qu'il fallait tous rester grouper. Ils connaissent la forêt par cœur surement, alors que nous pas du tout. Si on formait des groupes de quelques soldats ce serait finit pour nous, d'autant qu'ils sont plus nombreux que nous. Il faut agir vite. Tout comme à Abidjan je n'ai qu'une chose à dire :

« Chargez !!!! »

J'aime bien dire cette phrase, ça me donne des frissons. En attendant dans l'assaut nous avons perdu une vingtaine d'hommes en ayant éliminés autant d'ennemis. A mon grand étonnement la base n'était pas une grande enceinte mais une sorte de campement. Nous étions tous à couvert, rampant vers l'entrée. Soudain une dizaine de Aktors se sont dressés devant nous et … BOUM. Un bazooka. Le même qui les avait terrassés avec un bazooka à Abidjan. Il n'y eu plus un seul bruit. On se retourna tous vers lui. Il était figé. Et puis nous nous sommes tous mit à rire, qu'est-ce que ça fait du bien. Il était marrant le mec avec ses lunettes de premier de classe. Tout le monde se demandait comment il était arrivé là, dans les SSI. Soudain, en me relevant je trébucha sur quelque chose. Une trappe ? Où mène-t-elle ? Je décida d'y aller avec quelques soldats. Je laissa le reste à Djared. Nous ne savions pas où se trouvait l'ordinateur de la base. Djared allait s'occuper de l'exterieur et moi de l'interieur. Une chose est sûr, à 6h34 il faudra être dehors, un hélicoptère viendra nous chercher. Tandis que Djared et ses soldats passaient les barbelés de l'entrée de la base, je descendis avec les miens par ce qui ressemblait à une bouche d'égout.

Nous descendons l'échelle. Il faisait sombre la dedans. En plus ça puait la mort.

« Bheuuuuh »

« Hé Harry va gerber ailleurs que sur ma tête !!! » dit Spencer qui descendait l'échelle juste en dessous de son frère.

« Fermez-la » leur dis-je.

On allait finir par se faire repérer. Harry et Spencer étaient des jumeaux. Pour les reconnaître, Harry à l'oreille gauche plus petite que celle de droite tandis que Spencer à l'oreille droite plus petite que l'oreille gauche. Ils s'étaient engagés dans les SSI parce qu'ils disent que se battre c'est la meilleure chose qu'ils savent faire. Ils sont originaires du Texas, aux Etats Unis et là-bas, ils étaient tout les deux dans le FBI. Ce sont deux très bons soldats.
Bon revenons à nos moutons. Nous arrivons dans des égouts. C'est glauque . Ah des rats. Mais pourquoi des égouts dans une base secrète ? Tiens j'entends du bruit.

« Plus aucun bruit » ordonnais-je à mes soldats.

Tap tap tap tap.... C'était des bruits de rangers, différentes de celles des Aktors. Puis ont entendit chuchoté. J'avais ordonné aux porteurs de lampes de les éteindre. Puis on vit celles de nos ennemies approcher de plus en plus. Nous étions dans une ligne droit et nous voyons les ombres dans le virage en face de nous. Il arrivent. Je sens des grincements de dents derrière moi. Mes hommes ont peur. Il faut que je leur redonne confiance.

« Venez bandes d'enfoirés !!! »

Je sais pas pourquoi j'ai dis ça, j'ai pété un cable je crois. Bref je pris le bazooka du mec derrière moi. Les ennemies arrivèrent dans notre galerie. Ils étaient une dizaine. Ni une ni deux je tira un roquette. Ca fait une grosse lumière ( et un gros bruit bien sûr) et puis plus rien. On avança donc à petit pas. Il était 6h déjà. Il ne nous reste plus que 34 minutes pour sortir. Soudain nous vîmes une lumière dans un couloir. Nous nous approchons de celle-ci, puis nous fûmes surpris. Du C4, des bombes, des explosifs etc … il n'y avait que de ça. Même des armes. Cette pièce faisait je ne sais combien de mètres carrés mais elle était très grande. Ca me glaçait le sang de voir ça. Il fallait détruire tout ce stock. Ca devait être le stock d'armement principal de Benkhala. Là ! Il y a l'ordinateur de la base. On aurait pût chercher longtemps à la surface il était bien caché. Je prit l'ordinateur.

« Boum »

Ce fût un boum sourd que nous avons entendu. Nous regardions le plafond. La bataille était lançée … Il fallait sortir d'ici, aider nos frères. Là ! Une échelle. On monta tous les un après les autres, elle doit mener à la surface. J'étais le premier à monter. J'ouvris la trappe et là je tombe nez à nez en pleins milieu du campement ennemies où se battaient les deux camps. Heureusement pour nous nous sommes tombés du bon coté des tirs. Une fois tous sortie de ces égouts, nous nous battions avec fougue et hargne. Des tirs fusaient de tout les côtés. Soudain un ennemie voulu nous attaquer sur un côté, il se présenta à coté de moi à 3 m. j'allais mourir. Je ferma les yeux car je n'avais pas le temps de réagir.

« Pan ! »

J'ouvris les yeux. Je n'étais pas mort. Harry s'était jeté devant moi et prit la balle à ma place. L'ennemie fût exécuté dans la seconde qui suivit par Djared. Spencer se pencha vers son frère, le prenant dans ses bras.

« Ne meurt pas mon frère »

« C'est la vie Spencer. Tu me rejoindras un jour. Je t'aime mon frère.»

Ses yeux s'éteignèrent. Spencer se coucha vers son frère en pleurant. Il se leva, chargea son fusil et sécha ses larmes. On sentait en lui une colère inhumaine. Il voulait venger son frère. Il tira, sa précision était effrayante. Il tua 15 ennemies en moins d'une minute. Même à Call of Duty j'y arrives pas ça.

Soudain on entendit l'hélicoptère arriver. Je regarda ma montre il était 6h34, l'heure du départ. Je lança un gaz qui brouilla la vision du champ de bataille. Mes soldats et moi-même en profitons pour monter à l'échelle de l'hélicoptère.

« Merde, et le stock d'armement ! » lança Djared à qui j'avais parlé vite fait de notre trouvaille.

Spencer me regarda, me fit un hochement de tête, puis descendit de l'hélico.

« Non Spencer !!!! »

« Il faut y aller Monsieur c'est trop tard » me dit le pilote.

Spencer courra, sortit une grenade de sa sacoche, la dégoupilla et sauta dans le trou. L'hélicoptère s'envola. On vit une grosse explosion dont la chaleur nous revint même au visage. Il s'était sacrifié pour le monde. Les Adams, Spencer et Harry étaient des héros.

Chapitre 14 de l'histoire de ma vie: Cérémonie

Aujourd'hui il y la cérémonie en hommage à Harry et Spencer Adams. J'ai une larme qui coule le long de mon visage lors de The Star-Spangled Banner, l'hymne américain. Je salue une dernière fois nos deux héros. Harry m'avait sauvé la vie à Bangkok, je ne pourrais jamais assez le remercier, d'ailleurs je ne pourrais jamais le faire. Une rage insoutenable s'installe en moi. Je me battrais jusqu'au bout pour eux, quitte à ce que j'y passe aussi. D'ailleurs je me battrais jusqu'au bout pour tout ceux qui croient en moi et pour tout ceux qui se batte avec moi. Nous étions tous en rang. Je regardais à ma droite et à ma gauche, il y avait pleins de têtes abattues. Je voyais ici Jones, là Dany, ou encore Pitt. Tout les gars autour de moi étaient père de familleet
se battent malgré le fait qu'ils peuvent perdre tout ceux qu'ils aiment à tout moment. Ce sont tous des héros. Pourquoi la vie est-elle faite ainsi ? Pourquoi ? C'est tellement injuste. Harry et Spencer ont perdu leur famille aujourd'hui, ou plutot leur famille à perdu deux héros. C'est dégueulasse je trouve. Une autre larme tomba le long de ma joue. Je vis que je n'étais pas le seul. Djared aussi. Je fis un discours sur Harry et Spencer, les remerciants. Je passa ma main sur les deux cercueils puis partis de la cérémonie. J'allai dans une pièce vers les cuisines, je voulais être seul …

«Jeune scalabé ne doit pas avoil peul »

Je me retourna et ne vit personne. Qui venait de parler ?

« Hé il y a quelqu'un ? »

« N'ai pas peul jeune scalabé »

Jeune scalabé ? Je me retourna la tête et je me suis souvenu que Monsieur Yang m'appelait comme ça. Vous vous souvenez ? Celui qui m'avait apprit le kung-fu à Dunkerque.

« Monsieur Yang je sais que c'est vous ! »

Et puis il m'apparût en lévitation, tel un fantôme, assit en tailleur. Il me dit :

« Yé souis avec toi scalabé,tou le sais ! Yé lé sens qué tou à peul. Sultout n'abandonne pas ta quête ! »

« J'en ai mare Monsieur Yang, je perds tout les gens que j'aime autour de moi !!! » Une larme coula encore le long de mon visage, j'avais envie de chialer.

« Cela ne vaut-il pas la paixjeune scalabé ? Il ne moulont pas poul lien. Leul molt( mort)sela utile tu velas. Continues et n'est pas peul tou est lé méssi ! »

Puis il disparue. Je cria :

« Monsieur Yang !!!! Monsieur Yang !!! J'en ai mare, ne m'abandonnez pas ! Je ne sais pas ma battre moi !»

Puis une voix de fond dit en résonnant :

« Bats toi avec ton coeul petit scalabé, et n'oublies pas, tou né pas seul ...»

Quelque chose de dure ma frappa la tête par derrière. Je me retourna et vit personne. Je souris seul. Monsieur Yang était avec moi. Je dis tout bas en regardant le plafond :

« Merci »

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