Roméo Valentin Greenfield Saint Rémy

NOM: GREENFIELD SAINT-REMY
Prénoms: Roméo Valentin
Date et lieu de naissance: 21 mars 1992, à New York
Nationalités: Américaine et française.
The start
Nîmes, a good choice
Welcome back in NY.

GREENFIELD SAINT REMY ROMEO VALENTIN ”
« that's when we high five, then it's ankward fot a little bit, and then we high five again ! »

CRÉDIT - FICHE

feat. chace crawford
ÊTRE ROMEO SAINT RÉMY C'EST:

Porter un costume Armani pour les grandes occasions • Être fier de ses origines américaines • Dédier tous ses buts à son père décédé • Ne pas savoir s'empêcher de draguer toutes les jeunes filles • Être intelligent et avoir un avis sur tout • Aimer la pluie • Pouvoir être sympathique comme être cynique et sarcastique • Se faire des amis aussi facilement qu'il se fait des ennemis • Aimer les choses simples malgré le luxe qui entoure sa famille • Avoir passé son permis dans une Lamborghini • Avoir côtoyé de nombreuses stars américaines • Être fan de cinéma américain surtout • Avoir été à la maternelle avec des, désormais, stars. • Avoir pris des cours de théatre et avoir hésité entre footballeur et acteur • Imiter à la perfection l'accent italien devant les femmes • Les enfants ? Il sait s'en occuper.

CE QUE JE VEUX
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UC

« Spoilt Rich Brat's Diary »

L'équipe aurait pu difficilement faire mieux dans ce début de saison. Quatre matchs, trois victoires et un match nul qu'on est allé chercher à l'éxtérieur. Huit buts pour et deux buts contre, pris au dernier match où nous sommes allés nous imposer par trois buts à deux à Toulouse. Pour le moment, on est premier de ce championnat des moins de dix neuf ans, c'est une bonne chose. On va avoir quatre matchs plus difficiles dans les prochaines semaines avec il me semble Paris, Rennes, Marseille et Bordeaux de souvenir, et pas dans cet ordre là. On a déja pris deux points d'avance sur le Paris Saint-Germain, mon ancien club, et le stade Rennais. Et déja neuf sur l'Olympique de Marseille tout de même. On sait que ce championnat sera dur et qu'on est pas favori de ce championnat, mais ca enlève un peu de pression.
Sur le terrain comme en dehors, je m'entends bien avec Lauren Van der Kees, mon pendant du côté gauche. Il est un peu comme moi en fait. Même vitesse à peu près, même qualité à éliminer l'adversaire, une bonne frappe de balle et un sens de la passe. C'est un peu moi, mais en droitier. Je pense qu'avoir des joueurs des joueurs percutants sur les côtés, ca oblige les équipes qui défendent à se mettre à deux au moins sur nous pour défendre, ce qui libère William et Abraham. Je m'entends assez bien sur le terrain avec eux, ca nous arrive; comme avec Lauren; de permuter, de combiner et surtout d'essayer de produire du jeu pour gêner l'adversaire. Mais, les combinaisons avec Lauren sont les plus dévastatrices quand même. On s'amuse comme des gamins quand on se met sur le même côté, avec des gestes techniques, des une deux dans des espaces ridiculement petit. Et c'est efficace, vu qu'à la troisième journée, nous avons donné la victoire à l'équipe. Le coach essaye de nous faire jouer en passe courtes, sans balancer de grands ballons. Toutes proportions gardés évidemment, cela peut faire penser à Arsenal. Etant plutôt fan du Real Madrid, je préfère ne pas nous comparer au Barca...

« Spoilt Rich Brat's Diary »

La Coupe ? Un réel objectif en soi. Quel jeune joueur ne rêverait pas de gagner la Coupe Gambardella. Même si ce n'est pas une Ligue des champions ni même une coupe de France comme on l'entend; c'est un tournoi prestigieux pour les jeunes joueurs, et soulever ce trophée serait un honneur. De nombreux joueurs très talentueux l'ont soulevés avant nous. Certains ont fait de grande carrière après cela. Mais cela ne promet pas de devenir Cristiano Ronaldo ou zinédine Zidane. L'important, même si pour l'instant l'équipe tourne bien, c'est l'esprit d'équipe. Si tout le monde joue pour sa tronche, on va droit dans le mur. Tandis que si tout le monde joue les uns pour les autres, si tout le monde couvre son coéquipier, si tout le monde fait la passe plutot que le dribble quand cela semble juste, alors l'équipe ne pourra jouer que mieux. Moi même j'essaie de me replacer défensivement, même si ce n'est pas forcèment mon rôle. Pour l'instant, dans cette Gambardella, c'est William qui met les buts surtout, mais il faudrait essayer de varier, et essayer que Lauren et moi par exemple arrivions en bonne position pour terminer les actions. Si nous gagnons encore deux matchs, nous seront au Stade de France. Et si nous gagnons celui là, à nous le trophée...

Capitaine, pourquoi pas ?
Même si peu de gens en parlant haut et fort, toute le monde, je dis bien TOUT LE MONDE en parle. La probable et très possible désignation prochaine d'un capitaine des équipes U17 et des équipes U19. A l'heure du bilan après cinq matchs, qui peut prétendre mériter plus qu'un autre. Au niveau des gardiens, il y a peu de chances de voir Lawrence Phillips être nommé capitaine, vu les récents problèmes autour de sa personne. A l'instar de Bran McPhail, qui a déja reçu un carton rouge cette saison et dont on peut douter de ses capacités à rester calme face à l'arbitre par exemple. Les performances en demi-teinte de Phindo Shuba vont surement rendre ce statut inaccessible au swazili. Au milieu de terrain, Enzo Borgessia, effacé et, pour le second, à la faute lors de la cinquième journée où il a reçu un rouge, peu de chance que le défenseur de la maitrise de soi décide de donner le brassard à un de ces deux là. Vient maintenant les quatre attaquants, tous plus ou moins capitaines potentiels. William Holmes semble le moins crédible. Un peu effacé dans le vestiaire et en dehors, malgré de bonnes performances, le Gallo-Anglais semble manquer de charisme. Favori au titre de capitaine selon moi, Lauren van der Kees. Trés remarqué dans ses performances, jamais à la faute en dehors, le néerlandais est très équilibré et semble parfait pour le rôle. Il sait garder son calme comme il peut hausser la voix lors des temps faibles. Difficile à cerner, les performances d'Abraham Lazaro semblent pouvoir lui offrir le brassard. Et voila que le dernier candidat, c'est moi. Suis-je fait pour être capitaine ? Grand-père dirait "T'es un Saint-Rémy, tu dois être capitaine !" Mais ce n'est pas un nom qui va me donner le brassard. J'imagine que mes performances sont satisfaisantes, même si je pêche encore à la finition. Déja deux passes décisives, des bons matchs dans le contenu. Oui, je peux et je VEUX être le capitaine de cette promotion.

Perfecto !

Perfecto, c'est le mot qu'emploierait mes ancêtres italiens, du côté de grand mère cette fois-çi. Un match PARFAIT, sur le plan personnel. Un taux de passes réussies proches du cent pour cent. Des initiatives souvent réussies, des une-deux, petits ponts et roulettes réussis. Mon meilleur match depuis mon arrivée à l'INF Clairefontaine. Il ne me manque qu'un petit but pour débloquer mon compteur, si seulement la barre puis le défenseur sur sa ligne n'avait pas détourné mes frappes...
Sur le plan collectif, c'est moins bien. Un nouveau carton rouge, le quatrième en six matchs. A croire que es coéquipiers devraient se défouler en dehors du terrain. Ce carton rouge, comme les trois autres, devraient hypothéquer les chances de capitanat de William Holmes. Il ne resterait, donc, dans mon esprit que trois potentiels candidats. Lauren, Abraham et moi. Que le meilleur gagne !
Seul point négatif outre le match nul concédé, c'est la perte de la première place, ex-aequo avec le Paris Saint Germain qui nous devance désormais a la diffèrence de buts. Prochaine journée, nous allons à Bordeaux alors que les Franciliens se déplacent à Rennes.

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Roméo, l'ouverture de ton site internet coincide, à quelques heures près, avec cette qualification en demi finale de la coupe Gambardella. T'en penses quoi ?

Je suis pas vraiment superstitieux et je pense pas que c'est un coup de pub qui m'a motivé. Je suis content d'avoir ce site, ca peux me permettre de m'exprimer pour mes fans. Enfin si j'en ai. Certains coéquipiers me chambrent en disant qu'il y a que les filles de quinze ans qui m'aiment mais j'éspère que les amoureux de foot m'apprécient sinon je sers à rien sur le terrain...

Pour revenir à cette qualification, vous avez du mal à vous débarrasser d'une belle équipe brestoise. Racontez nous le match.

Le match a été très difficile. L'équipe brestoise était un peu l'outsider d'après les journalistes, enfin d'après ce que j'ai pu lire. Elle était un peu moins technique que nous mais a joué avec ses armes et avec son coeur. On peut remercier Phindo par exemple, car il a pris quasiment tous les ballons de la tête. On a mené par deux fois au score mais cette équipe brestoise n'a rien laché et a réussi à égaliser puis à arracher la prolongation en fin de temps réglementaire. On a cravaché pour se qualifier et on a réussi à le faire qu'à la 119e minute pour s'éviter la loterie des tirs aux buts.

Justement, cette 119e minute, vous êtes un des acteurs de cette minute. Que s'est il passé ?

Je reçois le ballon à Enzo ou au petit nouveau, Adam, je me souviens plus très bien. Je me retrouve en un contre un avec l'arrière latéral. Puis, j'étais sur de pouvoir passer parce qu'entre mes dribbles et les accélérations de Lauren, il était crevé. Donc j'pousse mon ballon entre ses jambes, et j'accélère. En levant la tête, je vois Lauren qui est seul, en retrait, au point de penalty. Je lui mets et il n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets et il nous offre la qualification. Je suis content que ce soit lui qui marque.

L'association Van der Kees - Saint-Rémy semble très bien marcher. Quel est le secret de cette association ?

Déja, avec Lauren, on se comprend bien je pense. Sur le terrain, en match ou à l'entraînement, comme en dehors, on se parle beaucoup. On essaye de tester quelques actions à l'entraînement qu'on arrive à reproduire en match. En match, quand il y en a un qui rate une passe ou une frappe, l'autre est là pour lui parler. On a la même conception du football lui et moi. Le football, c'est avant tout un jeu. Puis, lorsque je lui offre un but, je suis aussi content que si c'était moi qui marquait. Bon là j'étais tellement content que je me suis pris un carton jaune our avoir retiré mon maillot mais bon... Et je sais que quand il m'en offrira aussi, ce sera la même chose. On joue avant tout pour l'équipe et pour le coéquipier et pas chacun qui tricote et qui joue tout seul. C'est ça le secret de notre association, et le secret de l'équipe.

Encore un match et ce sera la finale de la Coupe, au Stade de France. La pression arrive un peu là, non ?

Ce n'est que la Coupe Gambardella, vu de l'extérieur ca parait être pas grand chose. Mais, pour nous, c'est énorme. Si on arrive à éliminer Sochaux, c'est le Stade de France qui nous attend. Il ne sera peut être pas plein mais jouer dans une telle enceinte, ca n'a pas de prix. Donc oui, on a quand même un peu de pression. Mais, tous les meilleurs joueurs, et les meilleurs sportifs en général, le disent. Un champion se nourrit de cette pression, et se transcende à chaque instant. Durant la prolongation de ce quart de finale, je pense que n'importe lequel de nos joueurs auraient pu continuer pour une deuxième prolongation si la victoire était au bout.

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Ca m'fait vraiment ch**r !

Roméo, bonjour. Première défaite cette saison, que pouvez vous nous dire ?

Pff... j'sais même pas quoi dire. A chaud comme ça, j'ai envie de dire que ca m'fait chier ! Mais vraiment ! Il y avait moyen de faire beaucoup mieux, si certains s'était donné les moyens de jouer. Je ne vise pas particulièrement Lauren, je voudrais pas qu'on interprète mal. Mais, là, il a fait le c*n et il le sait comme moi. On en a pas encore discuté mais on va le faire cette semaine. Mais, au moins, même si son tacle était trop appuyé et qu'ensuite il a eu une mauvaise réaction, lui s'est bougé le c*l ! Certains dans cette équipe sont là en touristes et jouent, faute de mieux, à leur poste. Je vais pas donner de nom mais celui ou ceux là se reconnaîtront. Il y en a qui sont là, qui marchent alors qu'on est en contre attaque ! Ils pensent que parce qu'ils font acte de présence, le Real Madrid ou le FC Barcelone vont leur offrir un contrat. J'ai vraiment du mal à comprendre cette attitude et je pense en parler avec les concernés.

7 matchs cette saison et déja 5 cartons rouges, que pensez vous de cette statistique ?

Même si c'est qu'une statistiques, ca m'embête aussi. Quand on voit ça, et qu'on regarde ne serait-ce que la motif des cartons, on a l'impression d'être dans une équipe de boxeurs, ou de gamins immatures. Mais vous n'allez pas me dire que William, Lawrence ou Lauren sont des gamins immatures ! J'ai du mal à comprendre...

Aprés un départ canon et 10 points en 4 matchs, vous semblez rentrer dans le pas avec 2 points sur 9 possibles. Juste une mauvaise passe ?

C'est qu'une mauvaise passe. Il faut pas s'inquièter pour nous. On est 4e du championnat, un point derrière Lille et Rennes, on ne va pas tout remettre en question. On est aussi en demi finale de la Coupe. Si on efface tout à cause de cette mauvaise passe, on risque de passer à côté de quelque chose de grand...

Le capitaine serait, selon les rumeurs, nommé cette semaine. Vous êtes candidat ?

Y'a pas de candidat ou pas candidat. J'aimerais beaucoup être nommé capitaine. Mais peut être que d'autre personne dans l'équipe mérite plus que moi. Evidemment, si on me propose cette fonction, je l'accepterais et je serait très honoré d'être capitaine.

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Dommage de finir ainsi...

Une fin de saison (et deux défaites) met fin à cette saison. Qu'avez vous à nous dire sur ça ?

Je suis déçu, très déçu. Qui ne le serait pas à ma place. La défaite en championnat, je m'en fous un peu, on avait plus rien à jouer dans ce championnat. A cause des dernières contre performances... Mais ca m'embête quand même parce qu'on finit à une malheureuse sixième place, avec une des meilleures attaques de ce championnat, c'est décevant. On est parti sur les chapeaux de roue et on n'a pas réussi à garder ce rythme toute la saison et on craque sur la fin.

La finale de la Coupe de France, palrez nous en.

J'ai envie de l'oublier un peu cette finale... Enfin pas vraiment. La campagne de qualification a été géniale pour nous, on a gagné tous nos matchs et on a montré qu'on avait quelque chose, et qu'on avait cet esprit d'équipe. Mais la finale... c'est pas passé loin vu qu'on perd sur la plus petite des marges. Ce qui me reste en travers de la gorge, c'est que je sois sorti à la mi-temps. Si on me donne le brassard pour me soirtir à la mi-temps...j'comprends plus rien. J'en veux au coach d'avoir fait ce choix. J'aurais préféré jouer entièrement ce dernier match avec l'équipe.

Quel est votre prochaine destination pour la saison prochaine ?

Je sais pas encore de quoi sera fait mon avenir. Pour l'instant, j'ai juste envie de mettre fin à cette saison et de partir aux Bahamas avec mon amie. En revenant, je verrais avec l'agent qu'a trouvé ma famille pour choisir ma prochaine destination.

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« Why ? 'Cause i'm just the best ! »

Roméo, premier match et déja une grosse victoire. Vous avez commencé fort pour impressionner et annoncer la couleur dès le premier match ?

On peut le voir comme ça, évidemment. C'est l'impression que ca peut donner vu la domination sans partage qu'on a mise dès le début de ce match et ainsi jusqu'à la fin des arrêts de jeu de la seconde mi-temps. Il était important pour moi, pour nous, pour toute l'équipe de bien commencer cette saison et c'est ce qu'on a fait, à l'éxtérieur en plus et on y a ajouté la manière, on ne pouvait pas imaginer mieux. On est premier; même si après une seule petite journée c'est anecdotique; et pourquoi pas le rester plus longtemps ? On est pas favoris, j'ai déja connu ça l'an dernier, mais on fera notre maximum.

Dès ce premier match, vous vous montrez décisif. Vous avez déja trouvé des automatismes ?

Il y a des automatismes que je n'ai pas eu à retrouver vu que j'ai retrouvé un de mes anciens compères de l'attaque de Clairefontaine, Abraham Lazaro. On se trouvait pas mal l'année dernière et on a à peu près la même subtilité du jeu, le même esprit. Moi j'ai cette technique tout en touchers et en dribbles et lui aussi, c'est pas étonnant pour un sud-américain. On arrive à se trouver dans de petits espaces. Ca s'est vu sur le double une deux sur le but. Des passes à ras de terre, une louche et Abraham qui bat tranquillement le gardien. Avoir un visage connu à mon arrivée a été bien, j'étais pas dans l'inconnu total. Même si on se connait pas plus que ça, je pense que ces automatismes déja acquis sont un atout non négligeable pour le club. Je suis très content que Nîmes ait fait signer Abraham !

On vous sent très confiant. Quel est votre secret ?

Quand vous dites confiant, vous voulez dire prétentieux ? Ben vous avez raison, je le suis surement. Why ? 'Cause i'm just the best ! Se dire qu'on est le meilleur, ca aide. Parce que tu travailles tout le temps, sans relâche, pour prouver cela. Dire qu'on est le meilleur, c'est bien. L'être, c'est mieux. Les plus grands joueurs disent qu'ils sont les meilleurs. Regardez Cristiano Ronaldo, un peu un modèle pour moi sur le terrain; comme en témoigne le coup franc sur la barre que j'ai mis c'était un tomahawk; il se dit sans cesse qu'il est le meilleur. Et même dans les moments plus durs, il n'arrête pas d'y penser. Et il le prouve car il arrive à claquer un but. Puis deux, et là, l'équipe adverse est finie.

Merci, un petit truc à dire pour finir l'interview ?

Euh oui... je voulais dire à Fleur qu'elle arrête d'essayer de me contacter. Merci.

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Roméo, bonjour. Après un premier match très bon, vous réitérez une grosse performance face à un des favoris du championnat. Votre réaction à chaud ?

Bonsoir même. Et bien, à chaud, je pense pouvoir dire qu'on a fait un bon match dans le contenu devant notre public même si évidemment; et moi le premier; nous aurions aimé leur offrir la victoire pour cette première apparition ici cette saison. Mais on a joué quand même une des plus grosses équipes du championnat et je pense qu'obtenir ce match nul est un très bon résultat. Même si évidemment, c'est anecdotique, nous sommes tout de même deuxième. Mais, il ne faut pas nous emballer. On joue les matchs les uns à la suite des autres, sans trop se prendre la tête. On aura le temps de faire les comptes plus tard.

Vous vous êtes montré assez actif ce soir, en faisant un peu le show. Vous vouliez impressionner pour ce premier rendez-vous avez vos nouveaux supporters ?

Je ne vous cache pas qu'il me tenait à coeur de faire une bonne impression aux supporters nîmois. J'ai signe pour deux ans ici, et j'éspère bien devenir le chouchou des supporters. Et des supportrices. (Rires) Puis, c'est mon jeu de dribbler, de faire un peu le show comme vous dites. Le foot, c'est du spectacle, vous en voulez, je vous en donne, pas besoin de me remercier. C'est aussi simple que ça. Mais je pense qu'en donnant la victoire à mon équipe, sur cette barre transversale en fin de match par exemple, j'aurais fait meilleure impression. Esperons que ce ne soit que partie remise.

Suivez vous les résultats de l'INF Clairefontaine depuis le début de la saison ?

Evidemment que je les suis. Surtout parce que j'ai un de mes bons amis qui a décidé d'y rester. Puis, je suis très content pour lui, en plus d'un très bon début de saison, le coach lui a donné le brassard de capitaine. J'éspère qu'il s'en sortira mieux que moi. Je lui souhaite en tout cas.

Merci Roméo.

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Roméo, comment analysez vous votre première partie de saison sur le plan personnel ?

Sur le plan personnel, je suis plutôt satisfait. Relativement satisfait plutôt. J'ai un peu de mal à être décisif, à marquer et à faire les passes décisives mais en comptant pas les fois où je suis directement impliqué dans des actions menant à des buts, c'est pas facile de me juger sur les statistiques. Mais je sais que je dois plus marquer, plus faire marquer. Je suis un attaquant, c'est mon job de faire ces choses là. Si je ne le fais pas, je fais mal mon travail.

Ces derniers temps, on a pu lire que vous étiez peut être un des meilleurs joueurs du championnat de National, en compagnie de Derron Callen, votre compatriote. que pensez vous de ces affirmations, et que pensez vous de Derron ?

Un des meilleurs joueurs ? Wow. Il me semble avoir lu quelque part que j'étais un bon joueur mais jamais que j'étais un des meilleurs, vous m'apprenez quelque chose. (Rires) Ca fait plaisir d'avoir de la reconnaissance, évidemment. Même si je pense qu'il y a beaucoup d'autres très bons joueurs dans cette division. je pense que je suis à un stade où je suis un espoir. J'ai encore beaucoup à apprendre, besoin de m'améliorer aussi. Quelques fois, je manque de vélocité ou de punch. Physiquement, il m'arrive de me faire bouger. Niveau finition, je dois faire carrément mieux. Je suis peut être un des plus gros espoirs mais pas un des meilleurs joueurs.
Pour en venir à Derron, ca fait toujours plaisir de voir un compatriote réussir, même si j'ai la double nationalité franco-américaine. Il est très bon, je le sais pour l'avoir cotoyé à l'INF Clairefontaine puis on s'est vu la, avant la trêve, pour le Nîmes-clermont. Je lui ai même fait un tacle décisif, et dieu sait que ca ne m'arrive pas souvent pour me permettre de le faire remarquer. Tout ça pour dire qu'il y a des pépites footballistiques aux Etats-Unis et que celles ci augmonteront leur chance de percer en venant à Clairefontaine.

Retrouvez la partie 2 de l'interview très bientôt.

Roméo se dévoile.

Roméo, pour ceux qui ne vous connaissent pas en dehors du terrain, comment vous définissez vous ?

Je vais pas vous mentir, quand je me vois torse nu dans le miroir le matin, je me dis que je suis vraiment un beau gosse. La nature m'a gâté à la naissance, je vais pas m'en plaindre ni m'en cacher. Je pense que le physique que j'ai est avantageux, et bon ca me fait pas mal de fans de la gente féminine paraît-il. (Rires) Bon, je pense aussi être assez intelligent, j'ai reçu dés mon plus jeune âge une très bonne éducation, et j'ai fréquenté les meilleurs écoles privées de la capitale. Même si je l'avoue, j'aimais pas vraiment l'école et je suis bien content d'avoir pu aller à l'INF et maintenant à Nîmes parce que, il faut l'avouer, me trouver toute la journée dans un bureau, j'aurais pas supporté plus d'une semaine.

Le sport, c'était donc votre seul voie professionnelle dans votre esprit ?

Non, j'avais un autre plan, en cas d'échec. J'ai même hésité à un certain moment. En entrant au lycée, on m'a proposé un grand nombre d'options. Chinois, japonais, italien et d'autres options du genre, mais celle que j'ai décidé de faire, c'est théatre. Je me suis dit que j'avais rien à perdre et que si j'étais mauvais, j'arrêterais rapidement. Mais, je me suis trouvé une seconde passion, en plus du football. Sans vouloir me vanter, je suis plutôt un bon acteur. J'ai fait des pièces comme Roméo et Juliette, oui évidemment que j'ai joué Roméo. (Rires) A un moment, je me suis dit que je pourrais tenter d'en faire mon métier, puis j'ai reçu un contrat de l'INF Clairefontaine et il y avait plus de réflexion. C'était le football, et rien d'autre.

L'INF Clairefontaine, parlons en. Qu'est ce que vous retenez de votre année là bas ?

Mon année à l'INF Clairefontaine, dans mes souvenirs et mes pensées, elle est quand même mitigée. Avant tout, je me dis que la génération qu'on a formé ensemble, avec Lauren, Abraham, William, Bran, Aaron ou bien Neal à la fin, c'était quand même une fucking équipe qu'on avait. L'ambiance était bonne au sein de l'équipe, je m'entendais bien avec quasiment tout le monde, même si je parlais plus avec Lauren vu que sur le terrain, on permutait beaucoup ou jouait ensemble et qu'en dehors, on se comprenait bien. J'avais rêvé de jouer au Stade de France, et c'est ce match qui me reste le plus en travers de la gorge. Deux matchs avant celui ci, le coach me demande de venir dans son bureau et m'offre le brassard de capitaine. Et au stade de France, en lever de rideau de la finale de la coupe de France, et alors que j'étais pas mauvais, il me sort à la mi-temps, en finale de la Coupe Gambardella. Au final, on perd un but à zéro, et j'ai plus jamais parlé à notre coach. Et je pense que je pourrais plus jamais lui parler à vrai dire. J'ai été tellement déçu. Je m'étais montré décisif en quart et en demi finale en plus, c'était aussi grace à moi qu'on s'était qualifié et lui me fait ça. Je me dis Merde Roméo, t'as du chié quelque part. Et plus j'y repense plus je me dis que ca fait vraiment chier. On termine sixième du championnat, et on perd la finale de la Gambardella. Ensuite, un truc qui m'embête beaucoup, c'est qu'avec le nombre de cartons rouges que les coéquipiers se sont pris, on a fini avec la réputation d'une équipe qui jouait dur, une équipe d'idiots qui jouent les boxeurs sur un terrain de football. Et quand on voit le jeu qu'on avait pu produire, je me dit que c'est clairement dommage qu'on se souvienne que des 6, 7 ou 8 cartons rouges qu'on a reçus. Malgré tout, l'INF m'a permis d'avancer, d'évoluer. De grandir aussi. Et de lancer ma carrière.

Une carrière que vous poursuivez maintenant à Nîmes. L'acclimatation, les résultats. Comment ca se passe ici, et dans votre tête surtout ?

On pensait pas être la meilleure équipe du championnat, survoler les débats comme le Real Madrid cette saison et termines premier avec dix huit victoires, évidemment pas. On était parti pour jouer le milieu de tableau, voir le maintien, c'est ce qu'on fait. On est pas encore sauvés, il nous reste une journée de championnat à jouer. On a notre destin entre les mains. enfin plutot entre les pieds. Si on gagne, on se sauve et je pourrais partir en vacances tranquillement. Le rayon de soleil de notre saison, c'est dans conteste notre parcours en Coupe de France. Nos prestations ont pas été éclatantes, et on a pas rencontré d'équipes de plus haut niveau que le nôtre, mais la magie de la coupe, c'est qu'on soit arrivés en quart de finale tout de même. C'est un peu dommage de se faire éliminer par une équipe amateur, mais c'est le jeu. Les petites équipes dans cette compétition jouent et courent vers le ballon comme des morts de faim. C'est ça le football !

On éspère pour vous que le dénouement de la saison sera heureux, mais, pensez vous qu'après cette saison u peu galère, vous pourrez en revivre une même l'an prochain ?

On arrive aux questions difficiles ? (Rires) Euh, évidemment, je pense que ce sera difficile de vivre une deuxième saison comme celle ci. Quand je suis arrivé, on m'a dit que l'objectif, c'était le milieu de tableau mais qu'on pourrait essayer, pourquoi pas, de s'immiscer dans la lutte pour la montée. C'est pas ce qu'on fait, vu qu'à l'aube de la dix-huitième et ultime journée, on est pas encore sauvés de la relégation. Une fois le championnat terminé, j'aurais une discussion avec mes dirigeants. Il est déja clair pour moi, qu'en cas de descente, je quitterais le club. si on se maintient, je parlerais avec le coach, avec le président. Je signerais pas pour l'argent, ou même pour un club, mais pour un projet. A moyen ou long terme, mais c'est pour un projet que je signerais.

Vous êtes américain, même si vous avez la double nationalité franco-américaine désormais, est ce que le Major League Soccer pourrait vous intéresser ?

Pourquoi pas. Comme je vous l'ai dit, si un club vient avec une proposition, un contrat et que son discours ainsi que le projet du club me plaît, pourquoi pas. Même si le soccer n'est pas le sport numéro un aux States, par exemple lors de la Coupe du Monde en 1994, le pays a su montrer que le soccer n'était pas un sport qu'on ignore là-bas. Il ne concurrence pas encore vraiment le base-ball ou bien le basket avec la NBA, mais c'est un sport qui comptera dans quelques années, j'en suis sur. Donc si demain, un projet intéressant en provenance de la MLS me parvient, je l'étudierais avec attention. Puis, on dit que la New York Cosmos voudrait intégrer, dés cette saison, la Major League Soccer. Et quand mon grand père paternel me parlait de cette équipe, et lorsqu'aussi j'ai vu le documentaire fait sur ce club, ca m'a fait rêver. C'est pas un appel du pied mais presque. (Rires) Il parait que mon père allait voir leurs matchs, ca serait géant pour moi de jouer pour un club qu'il supportait.

Sortons un peu du football. Cette saison, lors de vos excursions dans la capitale, on vous a souvent vu avec vos lunettes de soleil et une mannequin au bras, même si celle ci changeait assez souvent. C'est un personnage que vous jouez ?

Moi, jouer un personnage ? J'ai beau avoir fait du théatre et avoir réfléchi à un moment à une carrière d'acteur, c'est pas le cas. Beaucoup de gens vous le diront, je suis quelqu'un de vrai, d'entier et je pense pas jouer un rôle. J'ai lu l'autre jour que c'était mon agent qui me présentait des mannequins avec qui sortir deux, trois fois pour faire parler de moi. C'est faux. Mon agent, Eden Rakjovic, n'a pas vocation à s'occuper de mon image. Il est là pour gérer et négocier mes contrats, rien de plus. Certaines personnes diront que je suis un manipulateur, je préfère dire que je suis quelqu'un de déterminé. Quant aux mannequins avec qui on m'a vu à Paris, et je ne cache pas que j'étais avec elle, évidemment pas; les journalistes m'ont ils vu les embrasser ? Je veux dire un vrai baiser, comme au cinéma. Ces journalistes m'ont il suivi jusqu'à l'hôtel pour savoir si on dormait, et par dormir vous savez ce que j'entends, dans la même chambre. Non ? Donc leurs papiers ne sont que des rumeurs infondés et ne sont que des affabulations de journaliste, prêt à tout pour vendre du papier.

Merci Roméo de nous avoir accordé de votre temps avant ce match si important de la dix huitième et ultime journée de ce championnat de National 2011/2012, qui se tiendra samedi prochains, avec la réception d'Amiens.

Avant tout un soulagement.

Roméo, vous sortez d'une victoire face à Amiens et le club nîmois se maintient, votre sentiment ?

En sortant du match, je me dis Putain ce que c'est bon. Je suis content d'avoir pu participé comme il se doit au maintien de mon club. Je leur ai renvoyé l'ascenseur, après qu'il m'air offert leur conscience. En première mi-temps, c'était plutôt, Putain ca va être dur. Dans ses quarante-cinq premières minutes, l'enjeu a pris le pas sur le jeu. Je suis bien obligé de dire que cette équipe d'Amiens a d'abord essayé de casser le jeu, en fisant de nombreuses fautes. D'où la jolie ouverture de mon arcade sourcilière gauche. C'était donc assez compliqué de mettre en place notre jeu, et donc on a commencé à balancer de longs ballons, ce qui était peine perdue vu que je rendais au moins dix centimètres aux deux défenseurs centraux, et que Abraham leur rendait lui encore cinq centimètres. A la mi-temps, le coach nous a dit de ne pas nous énerver, de poser le jeu et qu'on avait le temps. Donc c'est ce qu'on a fait. Même si j'avais la peur au ventre, car on ne sait jamais dans le football, on peut très bien se prendre un contre alors qu'on domine complètement l'équipe adverse. Heureusement pour nous, ca n'est pas arrivé. Même si on a attendu la soixantième minute pour ouvrir le score.

Racontez nous ce but d'Abraham justement.

L'action débute sur un corner d'Amines. Moi je me mets un peu plus loin que la surface tandis qu'Abraham est dans le rond central, avec la difficulté qu'on avait à mettre en place notre jeu, il aurait été une bonne idée de placer une contre-attaque pour ouvrir le score et avancer plus sereinement. Donc le joueur d'Amines tire son corner, rentrant. La balla arrive vers le point de penalty. La je vois l'amiénois qui a poussé notre défenseur, qui s’élève pour placer un coup de tête. Là je me dis, Merde il va la mettre au fond. Il met sa tête donc, elle se dirige vers la lucarne pour moi, enfin d'où je suis, c'est ainsi que le vois. Mais, hop, elle frappe sur la barre, mais revient sur l'avant centre. Et là, le mec rate complètement sa frappe et la balle arrive dans les bras de notre gardien. Lui, se dépêche de me la lancer dans la profondeur. La j'ai du champ, au moins cinquante mètres devant moi. donc je commence à partir avec le ballon, deux défenseurs devant moi ainsi que Abraham qui essaye de se débarasser de son garde du corps. Un deux contre deux, avec notre talent, ca c'est but. J'ai vu pendant le match que le défenseur qui se trouve face à moi se jette facilement. Donc je le provoque avec trois passements de jambes et le mec marche et comme j'anticipe le fait qu'il se jette, je le passe sans problèmes. Arrivé devant le but, le défenseur se met entre moi et Abraham. La louche que je lui met est parfaite, et il n'a plus qu'à mettre une tête salvatrice pour ouvrir le score.

Après le match, on vous a vu retarder la fête dans le vestiaire pour faire un tour d'honneur, et qu'après avoir fait venir quelques bouteilles de champagne que vous avez, à vous tous, engloutis, on vous a vu revenir sur le banc pour le feu d'artifice. Un adieu au peuple nimois ?

Je l'ai déja dit il y a quelques jours, mais je sais pas de quoi sera fait mon avenir. Si l'an prochain, je serais encore ici, c'est une question, c'est pas une chose dont je suis sur. Mais les supporters ont été énormes avec moi toute la saison, je les remercierais jamais assez. YOU'RE AWESOME ! C'est pour cela, avant tout, que j'ai fait un tour d'honneur. Pour les remercier de cette saison passée avec eux, puis avec un dénouement heureux en plus. Le feu d'artifice c'est parce que j'aime bien ça, un peu comme la magie. Je peux pas promettre que je serais là l'an prochain. Mais si je dois partir, je pense que j'aurais fait de beaux adieux à ce club, à son staff et à ses supporters surtout. J'oublierais jamais cette saison...

Roméo, comment jugez vous le début de saison de votre équipe ?

Ben, c'est pas compliqué, le début de notre saison est mauvais, il y a pas à discuter dessus. On est le New York Cosmos, le favori de cette saison, et on a gagné deux matchs sur six et fait un match nul, donc pour trois défaites. C'est beaucoup trop insuffisant pour une équipe telle que la nôtre. On doit faire beaucoup mieux pour tenir notre rang. On est là pour être les successeurs de Beckenbauer, de Pelé, de Neeskens; on doit se montrer dignes de cela et faire beaucoup mieux. Evidemment on sera pas le FC Barcelone, on sera pas le Real Madrid en cinq matchs. Mais on doit montrer un niveau bien supérieur à celui que l'on a pour le moment. Tout le monde, sans exception. Et moi le premier.

Vous semblez mécontent de vos performances, expliquez nous.

Evidemment que je suis mécontent de mes performances. Comment voulez vous qu'avec une influence minime dans le jeu, zéro passe décisive et zéro but je sois content ? J'ai l'impression que mes coéquipiers ne sont pas en confiance et ne me passent pas la balle, et ca me fait chier. Je peux comprendre que je sois mauvais mais c'est pas en me donnant pas le ballon que ca s'arrangera ! Je pense que je peux être un joueur important de l'équipe. Je pense que j'ai le talent pour l'être, sans aucune prétention. Si j'étais vraiment mauvais, je serais pas devenu footballeur professionel et je jouerais pas au New York Cosmos ! Vous pensez que le New york Cosmos ferait signer un joueur de mer*e ?! J'ai eu des problèmes dans ma vie, en dehors du football et ca m'a mis mal mais c'est pas une raison pour me traiter comme un lépreux ! J'ai besoin de confiance pour être bon, et j'ai besoin qu'elle vienne de mes coéquipiers.

Vous parlez de problèmes, vous pouvez en dire plus ?

J'ai vécu un drame familial il y a quelques semaines, un peu avant la reprise du championnat et j'ai du rentrer en France quelques jours. J'ai eu beaucoup de mal à faire mon deuil, parce que c'était une personne qui était très importante pour moi, dans ma vie de tous les jours qui nous a quittés, qui m'a quitté et que je n'ai pas eu l'occasion de vraiment lui dire au revoir. Et ca m'a fait mal au coeur, j'ai eu tellement mal que je n'ai plus vraiment eu le coeur à jouer au football. Par respect pour le Cosmos, j'ai tout de même joué les matchs. Et après le match contre le Real Salt Lake, et cette raclée qu'on s'est pris, ca a explosé dans ma tête. J'ai raté plusieurs jours d'entraînement, je me suis isolé chez moi et j'ai réfléchi à ma vie, à ma famille, aux gens qui m'entourent. Maintenant, j'ai eu une discussion avec une personne géniale il y a quelques jours et ca m'a remis en confiance, et c'est grace à elle je pense, que j'ai réussi à faire enfin un bon match pour une large victoire dans le derby new-yorkais.

La machine est relancée ?

Je l'éspère. C'est le premier coup d'éclat du New York Cosmos cette saison. Le deuxième, ce sera pour mon premier but. Suivi d'autres. C'est une promesse que je fais...

Roméo Greenfield Saint-Rémy: L'Anelka Style ?

Face au petit poucet de la compétition dans l'USA Cup', le New York Cosmos a perdu très gros dés les huitièmes de finale avec une élimination lourde par trois buts à zéro, trois buts pris durant la prolongation. Le Cosmos, réduit à dix, a pêché en fin de prolongation et n'a pu résister à l'enthousiasme du petit poucet face à l'ogre new yorkais. Réduit à dix après l'expulsion de ... Roméo. Un des seuls joueur de l'INF U19 non expulsé il y a deux saisons et ayant reçu relativement peu d'avertissement en deux saisons, le milieu offensif a littéralement pété les plombs après quelques mots "doux" échangés avec un adversaire. Après que celui ci lui ait glissé un mot à l'oreille, le franço-américain a déclenché une droite dans le nez du canadien avant de l'insulter (« Va te faire enc*ler son of bitch ») et c'est l'intervention de Roberto Jr qui a arrêté le jeune homme à deux doigts de mettre un coup de pied dans le ventre de son adversaire. L'expulsion est inévitable pour le meneur, qui au passage s'accroche avec l'entraîneur adjoint et explose une porte menant au vestiaire. Greenfield devrait s'expliquer rapidement.

Roméo Greenfield transmet ses plus sincères excuses à son homologue de Vancouver, après l'avoir insulté et frappé. Il a préféré ne pas intervenir plus longuement et souhaite oublié cette affaire.

« Je me sacrifie pour le collectif ! »

Roméo, après un début de saison catastrophique, vous voila premier. Quel a été le déclencheur ?

Il y a eu deux déclencheurs. Le premier c'est la défaite en coupe. On a eu honte, moi plus qu'un autre car c'était en grande partie ma faute, j'ai fait une connerie j'ai pénalisé mes coéquipiers en les laissant à dix et c'est inacceptable. Derrière, on a relevé la tête face aux Red Bulls, dans le derby. On les a humiliés dans leur stade et ca nous a donné une confiance incroyable en nous. Après, on a démarré une superbe série où l'on vient de gagner tous nos matchs sauf celui face à Dallas et nous voila premier.

Mis à part contre Philadelphie, on ne vous voit pas aussi extraordinaire qu'on le pensait. Qu'avez vous à répondre à cela ?

Si je ne suis pas virevoltant, si je ne suis pas décisif, c'est parce que je me sacrifie au nom du collectif. Rien qu'à voir le dernier match. Je me retrouve dans une position basse et un mec part dans le dos de notre latèral, mon boulot à moi c'est de mettre des buts et des passes décisives. Ca ne m'a pas empêché de courir pour le rattraper et faire faute. Si je le laisse partir, il y a but et on fait match nul. Là je me sacrifie et on gagne et on prend la place de leader par la même occasion. C'est aussi simple que ça. Contre Philadelphie, j'étais dans ma position préférentielle et on me donnait de bons ballons, donc j'ai fait un super match. Ca semble logique.

Un mot sur les supporters du Cosmos ?

Ils sont extraordinaires. Même si après les premiers matchs, ca sifflait pas mal, c'est parce qu'on le méritait. Une grande partie continuait quand même à applaudir et à être derrière nous. C'est clair que c'est plus facile pour eux maintenant que l'on enchaîne les performances de haut niveau et les victoires. On fait ce métier pour donner du plaisir aux gens, et je pense que c'est ce qu'on fait. On est pas le Barca, mais ca commence à jouer pas mal avec les automatismes. On peut encore faire mieux. Pour aller chercher le titre et le ramener au giants Stadium.

THE MATCH !

The Big Apple en tremble déja, les américains retiennent leur souffle tandis que les plus grands clubs européens ont déja envoyé leurs émissaires pour ce match. LE match le plus important de la saison en Major League Soccer se déroulera la semaine prochaine avec le choc des titans, le derby new yorkais. Le New York Red Bulls, emmené par Elias Slade, Derron Callen et le meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal et de l'équipe de France, Thierry Henry face au New York Cosmos, qui se devra de gagner à domicile et avec la manière pour quasiment s'assurer le titre de champion des Etats-Unis à quatre journées de la fin, cette équipe où la capitaine est Clarence Seedorf, qui apporte son expérience aux jeunes Roberto Junior et Roméo Greenfield Saint-Rémy. L'avant-match risque d'être tendu, et l'ambiance du Giants Stadium s'annonce chaude. Les 80282 places seront occupées pour ce match où le club qui joue à domicile part favori. La victoire écrasante du match aller donne un peu plus de confiance au club blanc et vert cosmos quant à cette confrontation décisive. Les deux équipes ont elles gagné pour le moment tous leurs matchs depuis la reprise du championnat, ce qui mets leur série à quatre victoires d'affilée, même si la série des Cosmos est impressionnante avec sept victoires en huit matchs. Au classement, un seul petit point sépare les deux formations au classement, où elles trustent les deux premières places devant Seattle et Dallas. Il est un joueur qui désirent plus encore la victoire que les autres côté Cosmos. Revanchard après un carton rouge reçu lors de la douzième journée, c'est en pleine forme que rentrera sur le terrain, avec son maillot blanc et vert, Roméo Greenfield Saint-Rémy. Jusque là auteur d'une saison sans éclats, même si il n'est pas plus mauvais que cela, le franco-américain a à coeur de faire exploser les compteurs lors de ce match et de montrer qu'il est bien meilleur que ce qu'il a montré. Il nous a donné ses impressions avant ce très gros match qui attend son équipe et qui déterminera peut être, le prochain champion des Etats-Unis.

Ce match ? Mais vous pouvez pas imaginer comme j'suis excité de le jouer. C'est le top du top, le must du match de football, surtout pour un vrai new-yorkais comme moi. C'est le premier derby entre ces deux équipes dans le Giants Stadium et apparemment il y aura plus de quatre-vingt-milles spectateurs les places sont toutes parties hyper rapidement. Les Red Bulls vont vouloir effacer l'humiliation du match aller, avec le trois buts à zéro qu'on leur a infligé devant leur public. Mais ils savent pas encore que c'est pas une partie de plaisir de venir jouer chez nous. Si on a la pression ? Evidemment qu'on a la pression, si on gagne, on prend quatre points d'avance en tête du championnat, à quatre journées de la fin, autant dire qu'on serait mis sur orbite pour le titre de champion des Etats-Unis. Si on mérite ce titre, on doit montrer qui est le boss et ca passe par une victoire et si possible avec la manière. Je veux, je rêve de marquer ce premier derby new-yorkais à domicile de mon empreinte, et ca passe par un très gros match. Je sais qu'on va gagner. On va gagner !

Roméo, après un fantastique match, les deux équipes se partagent les points avec ce score de trois buts partout, qu'en pensez vous ?

Je sais pas vous de l’extérieur, mais de l'intérieur, c'était une très grosse dose d'adrénaline. Des matchs comme ça, je pense que c'est pour des matchs comme celui là qu'on joue au football, qu'on fait ce métier. Je veux bien jouer gratuitement contre le fait de jouer des matchs comme celui ci chaque semaine, sérieusement. Devant un public survolté, dans un stade plein à craquer, les deux équipes ont offert un spectacle rare d'intensité et d'une qualité très haute avec des gestes de classe, des passes magiques, des tacles décisifs, des arrêts spectaculaires et des frappes magiquement chirurgicales. Et j'ai été décisif. Qu'est ce que vous voulez de plus, sérieux ?!

Racontez nous cette action, avec votre passe décisive.

Bon, en fait je recois le ballon sur l'aile droite mais il y a vraiment personne au centre et je me retrouve face à un défenseur. La meilleure solution me semblait temporiser tout en essayant de le passer et donc je fais quelques passements de jambes, là je vois Clarence (Seedorf) qui fait un gros effort et remonte le terrain à toutes enjambées, à l'instar de Roberto. Donc j'accélère et je passe le défenseur. Je centre, je suis contré. Et là, je sais pas d'où m'est venu l'inspiration mais j'te sors une reprise de volée acrobatique. J'en ai jamais réussi une seule de toute ma vie, j'ai juste réussi à passer deux mois avec des trucs qu'on met au cou là, des minerves. Et là je sais même pas comment Seedorf marque, j'avais le nez dans le gazon (Rires, tandis que quelqu'un lui souffle) Il a marqué de la tête ? Vu sa taille, mon centre devait être parfait (Rires).

Que pouvez-vous nous dire sur votre position de ce soir ?

J'ai apprécié de joué à cette place vraiment. En Italie, on dit un trequartista, c'est ça non ? Ou en neuf et demi. J'aime cette place un peu comme Kaka quand il jouait derrière Shevchenko ou Del Piero derrière Trezeguet. Ca m'a réussi puisque j'ai mis une passe décisive, que j'ai touché vraiment beaucoup de ballons et que je me suis senti vraiment bien ce soir. Je suis ailier d'habitude, à droite ou à gauche, mais je n'ai aucun problème à jouer au centre, en trequartista ou en avant centre. Je joue où on me dit de jouer. C'est clair que si on me dit tu joues latéral droit, je tirerais la gueule, mais je le ferais, pour l'équipe. Mais cette position ce soir me parait très intéressante, c'est comme être un mélange de numéro dix et d'avant centre. Ca ne me gênerait pas de jouer là souvent, même si j'aime mon aile et mordre la ligne de touche.

Qu'avez vous à dire sur les Red Bulls ?

Une bien belle équipe que ces New York Red Bulls. J'avouerais que je les pensais moins fort, car c'était le cas au match aller où l'équipe les avait complètement baladé. Bon sur ce match ca ne s'est pas vérifié, mais on est largement meilleurs qu'eux, en tout cas, la lutte pour le titre s'annonce passionante, surtout si Dallas revient dans la course.

La course au titre est lancé, vous voila dans la dernière ligne droite. L'abordez en tant que leader fait il de vous le favori ?

Je pense que lorsqu'on est le New York Cosmos, on a pas le droit de dire dans une telle position que l'on ne joue pas le titre, et qu'on est pas favoris. Evidemment qu'on est favoris. Certes, les Red Bulls et Dallas ainsi que Seattle ne sont pas très loins, mais les grandes équipes doivent battre tous leurs adversaires pour gagner au final. On a peur de personne, ni des Galaxy, ni des Red Bulls, ni des sounders, ni du FC Dallas. On est favori, on compte l'assumer et garder la place de leader encore quatre journées, et là j'aurais l'immense plaisir et l'immense honneur de pouvoir boire du champagne dans le trophée de champion des Etats-Unis.

Ne pensez vous pas que gagner le seul vrai trophée majeur des Etats-Unis dès la premiere saison rendrait le reste de votre aventure new-yorkaise sans intérêt ?

C'est une question pertinente, et une bonne question. Peut-être, je ne suis pas encore champion, je ne sais pas encore si on le sera. après, pourquoi est ce que je voudrais partir ? Même si on gagne le championnat, ma saison n'aura pas été vraiment énorme, je veux faire beaucoup mieux pour le club et pour moi. donc je ne pense pas que jouer plusieurs saisons et gagner le championnat plusieurs fois rendrait mon aventure new-yorkaise inintéressante. Je suis content de jouer ici et fier de porter ce maillot, je ne vois pas pourquoi ca changerait. Après, peut être que la vérité d'aujourd'hui ne sera pas celle du mercato, qui peut en être sur ? On verra bien mais aujourd'hui je suis à cent pour cent un joueur du Cosmos.

Un mot sur Elias Slade, éxpulsé ?

Je ne sais même pas pourquoi il a été expulsé, ce n'est pas d’actualité pour moi d'en parler.

Avant la dernière journée de championnat, vous vous trouvez troisième. Vous êtes forcèment déçu ?

Evidemment que je suis déçu, on perd contre Dallas et ils nous passent devant tout comme les Red Bulls. Cela fait maintenant un certain nombre de matchs qu'on est devant et on va se faire dépasser à la dernière journée. Je suis écoeuré, surtout par le contexte.

Justement le contexte, parlez nous en.

Si je m'emporte je vais me manger des matchs de suspension mais je suis dégouté par un arbitrage défaillant lors de ce match. Si la Major League Soccer veut grandir, il lui faut des arbitres professionels. Deux penaltys inexistants et deux cartons rouges immérités, c'est carrément n'importe quoi. J'ai été parlé à l'arbitre et il m'a dit, je cite "Si tu fermes pas ta g*eule, je te sors aussi." Moi on ne me parle pas comme ça ! Je ne compte pas porter plainte à la fédération parce que je sais comment ca marche et j'ai pas besoin de ça. Ca va automatiquement se retourner contre moi. L'arbitre nous a volé le titre. Je suis écoeuré.

Cela remet il en question votre avenir ?

Je ne sais pas, je dois y réfléchir. Peut-être bien oui.

Après sa première saison sous le maillot blanc et vert du New York Cosmos, nous avons reçu les impressions de Roméo Greenfield, numéro dix du club. Sans langue de bois, il nous ouvre son coeur. Performances, arbitrages, double nationalité, tout y passe. Voici la première partie.

Roméo, les Cosmos terminent troisième, que pensez vous de cette place sur le podium ?

Bon, je pense que tout d'abord, on a toujours ce qu'on mérite. Même si il y a eu des éléments extérieurs qui nous ont retiré injustement ce qu'on méritait, apparemment une autre équipe méritait plus que nous le titre. On termine troisième, le club visait le titre et c'est ce qui m'a fait signer ici, donc je ne peux être que déçu. Cette troisième place a un goût amer, du fait des événements du Dallas-New York Cosmos, qui ont changé le cours de la saison et mis à néant tous nos efforts. On est l'équipe qui a le mieux joué cette saison, on méritait d'être champion, mais l'arbitre en a décidé autrement. Malgré tout, avec une reprise pour le club, ce n'est pas si mal.

En dehors de l'arbitrage, qu'a t'il manqué a votre club ?

On a eu un très gros retard à l'allumage. Dallas a pris de l'avance sur nous à ce moment là et même avec un nombre incroyable de victoires d'affilée, c'est avec cet avance qu'ils se retrouvent à égalité avec nous. Je n'ai jamais vu une équipe aussi soporifique. Je m'emmerde grave devant un de leurs matchs. Je sais que je vais me faire reprendre de volée dans peu de temps, mais je m'en fiche. C'est l'anti-football qui domine avec Dallas. On se moque du championnat de France avec les Nancy et autres Montpellier -je salue Louis Nicollin, une personne que je ne supporte pas- pour le fait qu'il n'attaque pas et joue à dix derrière, mais Dallas n'est pas mieux.

Vous semblez avoir une dent contre eux. Que faites vous de Neal Khalifa, qui a joué avec vous à l'INF ?

Neal n'est pas un ami, c'est une connaissance. On ne se connait pas, on ne s'est jamais parlé et je ne m'en porte pas mal. Un mec qui fume des pétards dans sa chambre à Clairefontaine, ca ne m'intéresse pas du tout.

Que pensez vous de votre saison sur un plan personnel ?

Je pense que c'est moyen, bien trop moyen pour en être content. Je n'ai pas été assez performant, pas assez décisif. Pas assez régulier. Je joue aux New York Cosmos, c'est pas n'importe quoi. Ici, c'est l'équivalent de Manchester United ou du Real Madrid cette équipe. Moi ou Roberto, on est les héritiers des Pelé, des Neeskens, des Cruyff. C'est lourd de porter cela, mais on doit se nourrir de cette pression, pas se laisser dévorer par elle. J'ai eu du mal pendant un moment, surtout avec mes problèmes personnels mais c'est pas une excuse. Je devais faire face et j'ai pas très bien réussi à le faire. Mais j'éspère bien me rattraper rapidement.

Avez vous pensé à partir ?

Si je disais non, je serais un menteur. J'ai pensé à partir oui, surtout après le match contre Dallas. J'étais dégoûté, j'avais l'impression que le maillot était sali, par ce match et cette arbitrage impossible. J'étais ... je savais pas où me mettre après ça. J'avais l'impression qu'on venait de me plonger un couteau dans le coeur. J'avais l'impression de pouvoir toucher le trophée de champion des Etats-Unis du bout des doigts. L'arbitre a volé mon rêve. Je me suis dit que je devais partir, vite. Puis j'ai repensé à mon père et à mon grand père. Ils m'auraient dit de persévérer, de me battre et de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Puis j'ai parlé avec mon grand-père paternel. Pendant des heures, il m'a remotivé, il m'a dit que je devais me battre. Je suis tombé amoureux de ce club, je veux y gagner des titres. Je partirais sur un titre de champion des Etats-Unis.

Roméo, quels clubs vous font rêver ?

Vous savez, quand j'étais petit, mon père me parlait de sa jeunesse et de quand il allait voir l'équipe du New York Cosmos. Il me disait que quoi qu'il arrive, ce club reviendrais sur le devant de la scène, il en était persuadé et il avait raison. Il m'avait dit que ce maillot, blanc et vert cosmos, que ce maillot était légendaire et que le porter était un honneur. Depuis tout petit, je rêve de voir le New York Cosmos renaître de ses cendres. Et depuis un an maintenant, je porte ce maillot et je joue devant plus de soixante dix mille spectateurs. Les Cosmos ont toujours été un club qui me faisait rêver. Evidemment, dans les grands championnats européens, il y a d'autres équipes pour qui j'aimerais beaucoup jouer. En Angleterre, j'aime beaucoup Manchester United. Jouer pour les Red Devils, sous les ordres de sir Alex Ferguson, cela serait une consécration. Cristiano Ronaldo était un bon joueur en arrivant, il est devenu le meilleur joueur du monde sous ses ordres. Jouer à United serait un rêve. Je suis pas le genre de joueurs à jouer pour l'argent, ce que je veux, c'est un club qui a une âme, pas des pétrodollars. Si demain Manchester City m'appelle, je les envoie chier. Mais, même si j'aime beaucoup United, mon rêve c'est de jouer au Real de Madrid. C'est le meilleur club au monde et c'est le plus grand club de l'histoire du football. Signer là-bas, c'est le rêve de tout footballeur. Là-bas, c'est la Ligue des champions que tu joues, et que tu as des chances de gagner, ce n'est pas rien. J'aimerais y jouer, avec Cristiano Ronaldo, Kaka ou Karim Benzema ; sous les ordres de José Mourinho. C'est mon rêve de footballeur.

Vous possédez la double nationalité francaise et américaine, vous serez amené à faire un choix. Avez vous décidé dans votre tête ?

C'est très difficile comme choix, parce que ca mettra fin aux spéculations, mais choisir aujourd'hui voudrait dire que je suis sur et certain de mon choix, et que je dégage une de mes nations. Je me sens français, la famille de ma mère est française, j'ai longtemps vécu en France, je me sens français. Mais je suis né ici, aux Etats-Unis, mon père était américain et je vis ici, je me sens tout autant américain. Après, les deux nations n'ont pas le même niveau, et j'ai peur que dire que je veux jouer pour la France passe pour de la prétention et que dire que je veux jouer pour les Etats-Unis passe pour de la frilosité. Je vais encore y réfléchir. Mais une convocation de l'un ou l'autre pays pourrait accélérer les choses, c'est clair et net.

Le Bad boy enfin maté ... par une demoiselle ?

Tout le monde connaît désormais le Roméo Saint-Rémy. Riche, beau, arrogant ; il n'hésite pas à utiliser ses charmes ainsi que sa notoriété naissante pour séduire la gente féminine, dont la dernière fois où son ex petite amie, Charlotte Penacchio, jeune nîmoise, avait dit sortir avec le jeune homme et apprendre dans la presse que « that basterd » l'avait trompé seulement quelques heures après sa présentation aux New York Cosmos avec l'actrice Ashley Benson. Pas la meilleure façon de rompre, à vrai dire. On dit que le jeune ailier droit des Cosmos aurait enfin trouvé chaussure à son pied, ou qu'il se serait enfin plié aux règles exigeantes de la vie de couple, avec une demoiselle qui pourrait être une actrice ; d'après une source proche du dossier. Habillé d'un jean et d'un sweat, capuche sur la tête, et tenant deux cafés à la main, le New-Yorkais a eu pour seul réaction aux rumeurs un simple doigt d'honneur. Coup de pub ou love story naissante ? Qui sait ?

les new-york cosmos enfin lancés par leur prodige

Jusqu'ici en difficulté, avec deux défaites et une victoire en trois matchs, le New York Cosmos s'est réveillé face au Real Salt Lake de William Holmes, emmené par son ailier droit, excellent dans ce match. Le franco-américain s'est montré d'une efficacité diabolique durant ce match, ne ratant quasiment aucune passe, passant de nombreuses fois face à son vis à vis et marquant un but tout simplement somptueux. Après avoir dribblé deux adversaires, il a profité d'un trou entre les défenseurs pour frapper et mettre la balle sous la barre, pour l'ouverture du score des Cosmos. L'équipe adverse ne s'en est pas remis, et a encaissé deux autres buts peu après, toujours sous l'influence de son maître à jouer, Roméo Greenfield Saint-Rémy. Deux buts d'école, conclu par un jeu à trois entre Saint-Rémy, Seedorf et l'avant-centre new yorkais. Saint-Rémy profite de ce match pour inscrire son premier but en professionnel, fêté par dux doigts pointés vers le ciel, avant un coeur. Alors, Saint-Rémy serait-il tombé amoureux ? La réponse semble bien être oui.

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