[Roméo Saint-Rémy] WTF ?!

La qualification pour la finale de la Coupe Gambardella m'avait fait le plus grand bien. Pour mon premier match en tant que capitaine des U19, je ne pouvais pas imaginer mieux. Ca n'avait pas été le match de ma vie, quoi que j'avais quand même fait une passe décisive sur le but de la qualification mais je pouvais encore faire mieux, le coach devait vouloir plus de mes matchs et il avait surement raison. Je ne marquais pas, donc dés qu'on voit cela, ca fait tache sur des statistiques. Pas que je ne tente pas ma chance mais que je manque un peu de chance. Le poteau, la transversale, un défenseur sur la ligne. Mais ca viendrait, la roue tourne et elle tournera dans mon côté. Et si la chance ne vient pas à moi, je la provoquerais. C'est ce à quoi je pensais à cet instant là. Comme d'habitude, j'étais couché dans mon lit, à me poser pour faire le vide. Et au delà de cette question sur mes performances, une autre, bien plus importante peut être, prenait toute la place dans ma tête. Que pouvait bien me vouloir grand père ?! Il n'était pas du genre à m'inviter pour rien. La dernière fois, c'est lorsqu'il voulait que je reprenne la tête d'une de ces filiales. Mais, il s'était résigné à mes rêves de footballeur. Il avait toujours tenté de me proposer des trucs pendant ces réceptions, du boulot, des gens à qui parler, des filles à pas approcher. Ouais, les réceptions de grand père, faut connaitre ça dans sa vie. quoi que...
L'heure passait à une vitesse follle. J'avais l'impression que tout voulait que j'aille le plus vite possible à cette fuckin' réception. Et plus on se rapprochait du moment fatidique où je devrais pousser la porte de la demeure des Saint-Rémy, moins j'avais envie d'assister à cette fête. Parce que d'habitude, il appelait lui même et que là c'est le dude là ... euh... Albert qui a appelé. Grand-père change jamais ses habitudes. Mais là. Une exception à la règle. Mais pourquoi ? Il n'y avait qu'en y allant que j'en saurais plus. Et même si la vérité ne serait peut être pas belle, j'avais appris à faire face à la vérité. Mieux valait souffrir de celle çi, que de souffrir de son absence. Quand tu sais ce qui se passe, tu peux plus facilement y faire face. C'était en tout cas ma philosophie. On pouvait la trouver sotte, penser qu'elle n'était que celle d'un gamin immature, mais elle était là.
De toute façon, j'avais pas vraiment le choix. Si j'étais pas là, je serais déshérité... bon je le serais pas, mais mieux valait ne pas s'attirer les foudres du patriarche de la famille. Et tout le monde savait que faire ça était un demi-suicide. Je me levais donc et me dirigeais vers la douche. Après être sortie de celle çi, je sortis mon plus beau costume ainsi que ma plus belle chemise blanche. Un costume Giorgio Armani, la même marque pour le chemise. Des chaussures Dolce & Gabbana et voila Roméo prêt à se rendre à la réception de grand papa. Alors que j'allais prendre ma petite Audi A4, je vis, en sortant, la limousine de grand père. Saint-Rémy et demi-mesure, deux mots incompatibles. Je savais que c'était la sienne, les initiales SR étaient calligraphiés sur la voiture. Je rentrais dedans et c'est grand père qui m'y attendait.


Le ton de sa voix avait changé. D'un coup, sa voix était plus froide. Plus...mystérieuse. Je n'avais jamais vu grand père ainsi. Il s'efforcait la plupart du temps d'être souriant en ma présence..




Régle numro deux, quand Grand-père dit de pas approcher une fille, ne pas l'approcher. Mais Fleur, c'était... rien que d'y penser me donner la chair de poule. Comme son nom l'indiquait, elle était cette fleur qui portait une odeur si exquise qu'on n'était obligé de la sentir. Bon, ca c'était le poétique; dans notre cas, c'était un peu plus physique... Je n'étais pas amoureux d'elle, évidemment pas. Je n'étais jamais tombé amoureux. Mais, il est possible que ca m'arrive un jour et pourquoi ne serait elle pas la bonne... Mais là j'allais devoir subir les foudres de Grand-père.

Si s'attirer des emmerdes en tout genre était un sport olympique, je serais le fuckin' champion incontesté de la catégorie. Je dominerais plus qu'Usain Bolt et Michael Phelps réunis. A croire que je le faisais exprès. Mais, n'était ce pas le cas ? Certaines personnes recherchent cette constante auto-destruction. Je n'avais pas eu besoin de me l'infliger à moi-même. La sort c'en était chargé pour moi, et avait détruit trop tôt le petit garçon en moi. Faire les choses comme il faut ne m'avait pas attiré de louanges ou quoi que ce soit de gratifiant. A la limite, un "C'est bien". Mais, en faisant des conneries à tout va, on s'occupait de moi. Qui suis je ? Un gamin qui veut qu'on le regarde quel qu'en soit le prix. Un gosse, je n'étais qu'un gosse. A l'extérieur, je paraissais être un homme, qui sait ce qu'il veut et qui n'a besoin de personne. A l'intérieur, j'étais ce gamin apeuré qui vient de perdre son père et qui se demande comment il va pouvoir vivre sans lui. Les épreuves m'avaent appris qu'il fallait se montrer fort, ne pas montrer ses faiblesses à l'autre. Comme sur un terrain de football. Être le plus fort. Le prouver aux autres mais sans cesse se le prouver à soi même.

Une requête ?! What The Fuck ?! On me fait pas de "requêtes" à moi. Il m'apprend à obéir à personne, à être un Saint-Rémy et là je n'aurais d'autre choix que d'abdiquer et d'accepter une requête sans même savoir quel est elle. C'était comme si il venait de mettre un genou à terre. Grand-père s'était toujours juré de n'obéir à personne et là il voulait le faire, sans rechigner. Ce n'était pas lui, en aucun cas. Cette enveloppe corporelle était la sienne, mais en dedans, ce n'était pas le même. C'était comme si l'homme fort toujours debout avait laissé place à un vieillard à genoux. Je ne l'avais jamais vu ainsi. C'était comme si une des seules choses auquel j'avais toujours cru s'était écroulé à cet instant. Peut-être n'était qu'un moment de faiblesse mais il n'en avait jamais vu auparavant. Il avait toujours mené la famille d'une main de fer.

Oui, une requête ! Tu t'es mis dans de beaux draps, c'est à toi de t'en sortir tout seul. Je ne serais pas toujours là Roméo, je ne suis pas éternel ! Tu dois bien te rendre compte qu'un jour, je pourrais plus m'occuper de tout et sortir tout le monde de ses problèmes. Et un jour, c'est toi qui devra t'occuper de la famille, c'est TOI qui sera le chef de la famille Saint-Rémy. Je n'ai pas de fils, le premier descendant masculin, c'est toi Roméo. J'aime beaucoup ta mère, ma fille ainée mais c'est pas demain la veille que son Marco dirigera mon empire. Cet empire sera le tien un jour, peut être plus vite que tu ne le penses ! Et c'est pour ça que tu vas te débrouiller avec Fleur et avec son père !

Le revoilà ! Grand-père était là, c'était bien lui. Ce n'était pas un moment de faiblesse, il voulait me mettre face à mes résponsabilités et il avait raison. J'avais maintenant dix huit printemps, j'allais devoir m'assumer seul. Sans lui, sans ma mère, sans personne. Avec Fleur ? Tel en était la question... Passer sa vie avec une seule et même personne, ca me paraissait lointain. Je me voyais plutot comme une rock star qui ferait un tour d'Europe, papillonant de femme en femme et qui se marierait un jour. Dans mon cas, c'était un footballeur qui ferait le tour des stades d'Europe en se faisant le plus de femelles possibles et qui un jour se marierait avec une actrice ou un mannequin de renommée internationale pour donner une image de marque à la famille Saint-Rémy. Une femme genre Miranda Kerr ou Nina Dobrev... Autant dire qu'une relation exclusive, c'était pas trop mon plan pour le moment. Même si Fleur était plus que charmante.

Je sais tout ça grand père ! Mais t'as été jeune comme moi, et tu sais que quand on est jeunes on fait des conneries. C'est en faisant des conneries qu'on apprend, c'est ce que me disait mon père. Je sais qu'au fond, tu me comprends. Mais, je te remercie beaucoup. Tu as raison de me remettre dans le droit chemin. Je n'ai pas réfléchi aux conséquences de mes actes, j'y suis allé à l'instinct. Je vais pas te dire que je regrette car avec le respect que j'ai pour toi, je ne te mentirais pas. PS: T'as raison de pas aimer Marco, c'est un abruti. Et c'est quoi cette requête ?!

Il te le dira lui même ce soir. Sache que je ne serais pas là, et que tu devras lui tenir tête si il le faut. Mais, je pense que tu y arriveras. Sur ce point là, t'as hérité de moi, c'est clair et net. Et de ton père aussi. Sache que quoi qu'il arrive, je serais là pour toi Roméo...

Sur ce point là, t'as entièrement raison. Et merci.

Je n'avais même pas vu que la limousine était parti du centre... que nous étions arrivés. Je sortis de la voiture e tme retrouvais devant l'immense maison de la famille. Grand père lui resta dans la limousine pour aller la garer avec le chauffeur. C'est seul que je rentrais, habillé de la plus belle des manières, dans la maison. A peine fus-je rentré qu'une personne me poussa vers un couloir. J'eus à peine le temps de voir qui était cette personne qu'elle se mit à m'embrasser. Fleur Versier de la Tour. J'esquissais un sourire tout en lui rendant son baiser.

Je sais déja que ton père me cherche Fleur...

Ouh boy ! Il y avait pas à dire. Des comme Fleur Versier de la Tour, ca existe pas. Belle, intelligente, pleine de ressources et qui arrive toujours à avoir ce qu'elle veut. Surtout avec moi. Elle veut que je vienne avec elle faire les magasins; en clair que je vienne tenir ses sacs et parfois essayer les vêtements qu'elle veut me voir mettre; une moue, un regard fuyant, un baiser et voila monsieur Saint-Rémy en train d'essayer des vêtements, à sourire avec un "Ca te va à ravir" lorsqu'elle en essaye, à sortir la carte de crédit et à porter les sacs. Et quand, à la fin de la saison, je lui dirais que je pars en vacances, elle arrivera à me convaincre de l'emmener avec moi. On a tous nos petites faiblesses et refuser quelque chose à une demoiselle; enfin quand celle ci a ce petit quelque chose en plus, c'est à dire pas beaucoup; c'était cette faiblesse. Cette unique petite faiblesse dans laquelle s'était infiltré Fleur. Pleine de ressources.

A peine étais-je arrivé dans la maison qu'elle m'avait déja attrapé. Elle perdait pas de temps, c'était ce que j'aimais chez elle. Mais cette fois çi, ca serait pas vraiment une partie de rigolade... Le papa était là et je pense qu'il était pas très content de savoir quels relations j'entretenais avec sa fille. Je pouvais comprendre si j'avais une fille, j'aurais peut que quelqu'un lui fasse du mal. Mais ce n'était pas mon intention. Puis elle et moi c'était pas vraiment du sérieux, pas pour le moment en tout cas. Parfois, j'avais l'impression qu'elle était plutot une très bonne amie avec un peu plus quand on voulait.

Oui, mon père te cherche... Et je pense qu'il voit pas notre relation d'un très bon oeil. Il est plutot traditionnel, genre pas coucher avant le mariage pour rester pure patati patata. Que dire d'autre ... ? Dis toujours monsieur, faut surtout pas le tutoyer aussi. Et à part ça, j'pense que c'est tout. Et vaudrait mieux que ca soit un tête à tête entre vous deux, ma présence arrangerait rien.

D'accord..d'accord. De toute façon, vu l'éducation que j'ai reçu, tu dois savoir que je ne tutoie pas mes aînés, je ne changerais pas ce soir j'imagine. T'as pas la moindre idée de ce qu'il veut ?

Non, j'en ai pas la moindre idée, désolé. Il vaudrait mieux qu'il ne nous voit pas ensemble, enfin pas tout de suite... Je t'aime Roméo.

Elle me regarda un instant, avec sa moue si particulière, avant de tourner les talons. Attendait-elle que je lui répondre moi aussi par un je t'aime ? J’imagine que cela devait être ça. Elle aurait surement mérité que je lui réponde cela. Mais je m'étais déja plongé dans ma réflexion, concernant cette entrevue avec son père. Pourquoi avais je réellement ce problème ? Cette difficulté à dire ces trois mots. Surement venait elle de cette peur, cette peur que j'avais de perdre les personnes qui me sont chers. Peur que j'ai depuis la mort de mon père.

Je sortis de ma réflexion, pour me diriger vers la salle principale. Je fis un freeze frame quelques instants, pour voir qui je connaissais, qui je ne connaissais pas. Je comptais cinq filles; toutes des filles de riches évidemment; qui étaient déja passés dans mon lit. Si leurs pères respectifs étaient tous au courant, j'imagine que je serais genre l'ennemi public numéro un. Mais j'avais toujours eu besoin de plaire, de me prouver à moi même que j'étais le meilleur, la plus beau et le plus fort. On me changerais surement jamais. Alors que je me dirigeais vers la cuisine, je fus arrêté par un homme.

Roméo ? Excuse moi mais tu es bien Roméo Greenfield Saint-Rémy. Ma fille m'a énormément parlé de toi... Je me présente Nathaniel Versier de la Tour. Je te fais pas l'affront de te dire qui est ma fille...

Évidemment, et ca coulait de source, il avait pas besoin de me dire qui était sa fille. Une fille comme ça, on ne l'oublie pas. On n'oublie pas son visage d'ange, pas ses yeux noisettes, ce regard enfantin, ni même l'odeur de son parfum. Encore moins, donc, le nom de cette demoiselle. Donc, il faisait bien de ne pas me faire cet affront, qui était plutôt un affront à la beauté de sa progéniture. Puis, il devait bien se douter que j'étais pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche avec n'importe qui. Je n'étais pas quelqu'un qui se contentait d'une seule femme; en tout cas pour le moment; aussi belle soit elle. Je préférais diversifier mes conquêtes. Peut-être est-ce débile mais j'ai toujours voulu, ou au moins tenter de, discerner la beauté de chaque chose et de chaque personne. Chez une femme, apprécier la silhouette, les courbures du corps de celle ci, m'avait toujours fasciné. Plus encore que la simple nudité de celle çi. Mais, je me perdais encore dans mes pensées. Arrêter de penser, ca c'était une idée.

Je pense aussi que pour me présenter votre ravissante fille, vous avez un léger train de retard. Mais, je ne vous tiens pas rigueur de cela, on va dire que j'ai réussi à me débrouiller seul, et plutôt pas mal, enfin je lui ai pas demander mais je me débrouille plutot pas mal d'habitude. C'est peut-être bien à elle que vous devriez le demander, enfin ce n'est qu'une suggestion.

C'est qu'il était bête cet homme. Et moche de surcroit. C'était drôle de voir que des gens idiots et d'une laideur indescriptible puisse avoir une enfant aussi belle et aussi intelligente que Fleur. Un instant, je mis; dans ma tête évidemment; en cause la paternité de monsieur Versier de la Tour. Il ne serait peut etre pas mal venu de voir à quoi pouvait ressembler madame Versier de la Tour pour pouvoir avoir une opinion plus tranchée sur cette opinion, cette idée qui avait traversé mon esprit. Je pense pas que mes paroles lui plairaient, et c'était un peu le but. De toute façon, je n'avais pas besoin de son accord. Si j'avais voulu une bénédiction, je serais allé la demander, je n'aurais pas eu besoin que Monsieur ne somme mon grand père de m'inviter à cette réception. Nous étions partis dans un coin plus tranquille pour discuter, je connaissais le manoir comme ma poche et nous étions dans une des salles de réunion de grand père.

Peut être que monsieur Saint-Rémy, le bien nommé Roméo, pense être malin ? Peut être pense-t-il que ma fille veut devenir sa Juliette, la dulcinée d'un scélérat qui ne veut que la mettre dans son lit pour abuser d'elle ?

Mon cher monsieur Versier de la Tour, je vous accorde un point parce que le coup de Roméo et Juliette, il faut l'oser tout de même. Quoi qu'elle était un peu trop facile, mais passons. Votre Fleur, cette si belle rose pendant que nous sommes dans cet instant plein de métaphores, pensez vous qu'elle est bête au point de ne coucher avec un homme, en l'occurrence moi, rien que comme ça, parce qu'il est le premier qui lui tombe sous la main et qu'elle a envie d'un coup vite fait. Sérieusement, vous me décevez. Vous me donnez presque l'impression que je connais mieux votre fille que vous...

Et bien, mon cher, comme tes intentions avec ma fille sont si louables et que tu la connais si bien, et maintenant que vous avez couché ensemble, tu vas pouvoir lui demander sa main.

WHAAAAAAAAAAAAT ?!!! You're not serious ?!

C'est que le dude Nathaniel Versier de la Tour était tout de même assez drôle. Moi Roméo Valentin Greenfield Saint-Rémy, plus grand tombeur de la capitale française et des environs, me marier ? C'était la plus grosse connerie qu'il m'ait été donné d'entendre en dix neuf ans d'existence, depuis que je suis sorti du ventre de ma mère. Comment un homme aussi bête apparemment, aussi naïf et aussi antipathique pouvait être aussi riche ? Je me posais vraiment des question parfois. Grand-père était lui quelqu'un de plus intelligente que la moyenne, son argent il l'avait mérité. Mais cet homme là... La caricature de l'homme plein aux as, c'était lui, sans aucun doute possible. J'arborais un sourire narquois et moqueur sur mon visage, pour qu'il comprenne d'autant plus comme ses paroles étaient dénués de sens.

Monsieur, avec tout le respect qui vous ai du, vous ne pensez tout de même pas que je puisse m'empêcher de rire à ces mots que vous venez de prononcer ? Vous ne pouvez pas réellement éspèrer que parce qu'un mouche tsé tsé ou je ne sais quel insecte vous a piqué cette nuit et a fait que vous avez décidé que je devais épouser votre fille, que j'allais accepter avec des yeux remplis d'étoile ou que je verserais une petite larme. Pour être clair. JE NE VAIS PAS EPOUSER VOTRE FILLE. Pas même dans vos rêves les plus profonds. Donc maintenant je pense que cette discussion est close, pour sauver l'honneur qui vous reste, j'accepte de ne parler à personne de vos absurdes requêtes.

Tu n'es pas sans savoir que je suis en affaires avec ton grand père ? Tu ne voudrais pas que ces affaires qu'entretiennent nos familles depuis si longtemps soit réduites au néant à cause de toi ? Tu as déshonoré ma fille, tu dois maintenant faire preuve de courage, montrer que tu es un homme responsable et assurer tes responsabilités.

Quoi ?! (En se retournant) Oh gosh, vous avez reçu à apprendre votre texte par coeur. Pendant un moment j'me suis demandé si il y avait un prompteur ou si quelqu'un avec des écriteaux vous conseillez quoi dire. a moins que vous aillez une oreillette. Vous n'êtes pas aussi bête que je le pensais à vrai dire... Ce n'est pas mes affaires, mais celle de ma famille. Je suis dans le football, pas dans la finance ou le commerce. Puis vous savez, grand père saura très bien vous remplacer, personne ne lui est indispensable. Sur ce, je vais vous laisse dans votre soif de mariage et de belles paroles. A bientôt cher monsieur, si ca colle vraiment entre moi et Fleur, on pourrait se voir très souvent. C'est pas génial ça ? vous le pensez aussi ? C'est parfait. Ciao.

Après avoir remis en place monsieur jefaischierlemonderienquepourleplaisir, je me dirigeais vers le bar et demandait à un des serveurs de la famille de me mettre un verre de vodka. Sentant quelqu'un toucher mes fesses, je me retournais subitement et c'était Fleur. Elle m'embrassa puis retira ses lèvres des miennes pour pouvoir parler.

Ca a été avec mon père ?

Si ca a été, ca a très bien été. Si on excepte le fait que ton barjot de père pensait que j'allais t'épouser contre des menaces et que je l'ai donc un peu traité d'idiot. Mis à part ça, tout baigne.

Il s'en remettra. dit elle en m'embrassant.

Et la soirée finit comme elle aurait du commencer. Fleur, ma chambre, moi, un préservatif. What else ? I'm a fucking god.

THE END

Scénario 5/9
Contenu 4/6
Application 5/5
+3 de RP