[Holmes] Last fag

J'étais sur le blacon de mon petit studio à Chamalières, une petite commune à 2km de Clermont-Ferrand. Cela faisait deux semaines que j'étais ici et cela faisait deux semaines que je me faisais chier. Pourquoi suis-je venu ici, dans le trou du cul du monde ? C'était vraiment de la merde cette région, il n'y a rien à faire, on se fait grave chier. J'avais même acheté un paquet de cigarettes pour passer le temps. Une de temps en temps, sa ne faisait pas de mal après tout. Je me sentais moins seul quand je fumais, c'était mon instant à moi, mon instant. Heureusement, le studio que je louais était tout aménagé. Comme sa, pas besoin d'acheter tout l'électroménager ou encore une télévision. Et comme je n'ai pas dû en acheter, cela m'a permis d'économiser de l'argent et j'ai donc décidé de m'abonner à Canal + pour pouvoir suivre les différents championnats de foot. On était en pleine après midi, j'étais posé dans mon canapé devant un match de Premier League comme je les aimes. Duels, tacles dangereux, du fighting spirit anglais par excellence, une bière dans la main droite et une clope dans la main gauche. J'étais tranquille, à chaque but je me levais de mon siège pour soit crier ma joie ou soit crier contre l'arbitre tout en sachant que je ne pourrais rien faire pour bannir les injustices, les erreurs arbitrales dans le monde du football. Tout d'un coup, quelqu'un frappa à la porte. Personne ne venait jamais me voir, c'était louche. Dans un élan de panique, j'écrasa ma clope dans le cendrier, cacha ce dernier sous la table basse, posa la bière sur la table et partis ouvrir la porte. J'avais fait cela par peur que ce soit un gars du club qui vienne me voir. J'imagine bien la tête des dirigeants si ils me chopent en train de fumer alors que je viens juste de signer ici.

Quand j'ouvris la porte, je m'aperçus que j'avais fait une erreur, c'était simplement le facteur. Quel salaud, pourquoi il frappe alors que j'ai une boîte aux lettres ? Une clope de gâcher pour le facteur ! Pas croyable... Je remarqua qu'il avait un paquet sous le bras, étrange...

J'ai un colis pour vous Mr Holmes. Je vais vous demander de signer là s'il vous plaît. Merci.

Il me tendit la feuille, je la signa, il me passa le paquet et partit. Qu'est ce que c'était ce truc ? Je n'avais pourtant rien commandé... C'était peut-être un fan qui m'envoyait un truc de ouf... Impatient, j'ouvris le paquet. Il y avait une petite enveloppe dessus. Je la regarda quelques secondes comme si je m'attendais à ce qu'elle explose. Il n'en fût rien évidemment. Je pris donc l'enveloppe, la décacheta et lut ce qui était écrit à l'intérieur. La feuille avait été brûlé à quelques endroits pour faire genre que c'était une vieille lettre. Voilà le contenu de la lettre :


« Cher William,

Nous sommes heureux de t'annoncer le mariage de James & Lily qui sera célébré le 4 septembre 2011 à partir de 8h00 à la Cathédrale métropolitaine St David de Cardiff.
Nous t'invitons également à la réception qui aura lieu à partir de 10h30 à St David's Hall.
Nous te remercions d'avance de ta présence.

James & Lily <3 »


James se mariait ! C'était génial ! Une autre lettre était dans l'enveloppe. Elle n'était pas très longue, écrite à la main, mais d'une importance cruciale.

« William, je veux que tu sois mon témoin pour mon mariage, tu devras porter le costard du paquet pour le mariage. Appelle moi dès que tu as reçu le colis pour me dire si tu acceptes. Bye brother. »


Moi, témoin ?! Fantastique ! J'étais absolument fou de joie. Je pris de suite mon téléphone portable et je tapa le numéro de James. Ma main tremblait tellement j'étais heureux. Mon meilleur ami décrocha.

Yes James ! lui criai-je à l'oreille.
Will ?
Oui ! Félicitations mec et évidemment que j'accepte d'être le témoin !
Yes c'est cool ! Je savais que je pouvais compter sur toi ! Faudra que tu fasses un discours aussi...

Il savait parfaitement que j'étais plutôt timide et que je n'aimais pas prendre la parole devant du monde.

Y'a pas de problème mon frère ! J'arrive une semaine avant comme ça on fera ton enterrement de vie de garçon ensemble !
Sa serait super ! Merci Will'.
Merci à toi James.
Allez je te laisse beau gosse. Viens accompagner...
Ciao !


Et voilà, j'étais officiellement le témoin de mon meilleur pote pour son mariage. Cependant, sa dernière phrase m'avait tué. Je n'avais pas de petite amie et pas non plus d'amie avec qui y aller. Il y avait bien Indira mais je sentais que mes sentiments pour elle s'évaporaient comme la fumée d'une cigarette. Pour moi, l'amour c'est comme si j'essayais d'attraper de la fumée... Attraper de la fumée... avec les mains. J'allais y aller seul et j'aurais une semaine pour trouver un fille avec qui y aller dans mon pays natal. Après tout, il y en avait des pas mal du tout au Pays de Galles.

Je trouverais sûrement mon bonheur même si je sais que j'aurais plus de chances d'en trouver si j'allais à Londres... Peut-être pourrais-je faire un détour par la capitale britannique... J'allais voir, pour l'instant je vais déballer le paquet pour voir ce costard que je devrais mettre. C'était un truc très sobre, tout à fait ce qui me convenais. Un costume entièrement blanc. Je me déshabilla et enfila le costume. Je me mis devant mon miroir et me regarda. J'avais la classe. Petit coup de gel, lunettes de soleil, costume blanc, j'étais grave stylé. James me connaissait bien pour savoir que ce costume allait me plaire et qu'il m'irait à merveille. Je l'enleva, le reposa dans le paquet dans lequel il était arrivé et alla le ranger dans ma chambre. L'arbitre du match venait de siffler la mi-temps. Je finis ma bière et je partis m'allonger un peu sur le balcon, mon ordinateur sur les genoux. J'allai direct sur le site de Ryanair voir les vols dans la semaine du 25 août. Je réserva un billet pour Cardiff le 26 à 14h30. J'avais finalement décidé de ne pas aller à Londres malgré que j'avais vraiment envie d'y retourner. Je regarda un peu les news sur ma page d'accueil internet. La ravissante Kate Middleton faisait les gros titres, la nouvelle duchesse de Cambridge se consacrait entièrement à son mari et à sa vie de famille. Elle était retournée plusieurs fois dans son petit village où vivent ses parents ainsi que sa soeur et son frère. Sa soeur, Pippa de son surnom, est absolument ravissante. Enfin bon, il ne sert à rien que je fascine sur des femmes que je ne pourrais jamais avoir et même toucher très certainement. En plus elle a huit ans de plus que moi... Après quelques minutes à m'imaginer passant la bague au doigt de la soeur de la princesse d'Angleterre, j'entendis que le match reprenait. Je sortis de ma rêverie et alla me replacer dans mon canapé. Je regarda le match mais d'un air absent, les buts ne me faisaient plus sauter de joie, je ne plaignais pas non plus du jeu médiocre qui était présenté sur le terrain. Je n'avais qu'une chose en tête, Pippa. Sa peut sembler bizarre mais c'est vraiment la femme de mes rêves, honnêtement, je rêvais de rencontrer une fille comme sa... Le match se finit sur le score de 2-1 et j'éteignis la télé. Il se faisait tard, je commanda une pizza dans le pizzeria d'à côté, la mangea en deux temps trois mouvements et partis directement me coucher. Je passa une nuit agitée, troublé entre mes rêves de la fille de mes rêves et des cauchemars diverses et variés. Depuis que j'avais emménagé ici je faisais des cauchemars...


Nous étions maintenant le 26 août, je me suis levé vers 10h. C'était une journée comme les autres, avec le stress qui commençait à monter. J'étais un peu un stressé par nature. Je me prépara, un coup de déo, du gel dans les cheveux pour faire mon beau gosse, chemise ouverte et jean. Je m'admira dans le miroir quelques instants, sûr de moi, je sortis dehors, partit acheter mon paquet de Philip Morris et prendre mon journal, anglais évidemment. Et oui, même si j'habite en France, je lis la presse anglaise, la presse qui lance tout un tas de rumeurs, des photos exclusives, de la vraie bonne presse. En partant du bureau de tabac, une jeune femme vint me bousculer. Elle riait aux éclats en s'écartant de moi et en rejoignant ses copines qui riaient comme elle. Ma chemise ouverte faisait apparemment des ravages dans la gente féminine. Je souris un instant en pensant à cette idée, je mis mes lunettes de soleil, tourna la tête pour regarder le groupe de filles et retourna la tête pour reprendre ma route vers mon studio. Je mangea un petit bout de pain grillé et commença à lire le journal. Rien de bien spécial ce jour-là... Je me leva de la table, alluma une clope et commença à faire ma valise pour partir destination Cardiff City !

Trois heures plus tard j'étais à l'aéroport de Clermont-Ferrand, prêt à quitter la France pour rallier mon île. A 15h30 je débarqua sur le sol gallois. Personne pour m'accueillir comme je m'y attendais. Je pris ma valise sur le tapis roulant et partis pour le manoir de mes grands-parents. Je contacta plusieurs amis de James pour savoir s'ils acceptaient de venir pour l'enterrement de vie de garçon. Tous acceptèrent. En tout on sera donc six ou sept. C'était déjà une bonne nouvelle, il va cependant falloir que je m'attelle à écrire mon discours. Je ne savais pas quoi écrire sur la feuille qui me faisait face. J'étais bloqué devant cette feuille de papier blanche, inexorablement blanche. Je sortis une cigarette, la fuma et l'écrasa une fois arrivé au filtre. Toujours pas d'inspiration je mis ma tête dans mes mains et commença à dormir, d'un sommeil de plomb.

Nous étions maintenant trois jours seulement avant le mariage du couple. C'était aujourd'hui que j'avais organisé l'enterrement de vie de garçon. James, David, Alex, Enzo, Brian et moi étions de la partie. Au programme, déguisement pour notre marié, on avait aussi emmené des sonos pour qu'il mette de la musique à fond dans les rues de Cardiff. C'était plutôt marrant à vrai dire. Un mec dans une combinaison grise avec un casque de moto sur la tête qui faisait le DJ dans les rues de la capitale galloise sa attirait les passants. Certains prenaient des vidéos, d'autres regardaient d'un oeil amusé tout simplement.

On s'était placé devant un magasin de vêtements. Après 10 minutes de musiques à fond, la gérante sortit de sa boutique et nous menaça d'appeler la police. Elle nous envoya d'abord deux gros gaillards pour nous faire partir. James pour continuer à jouer son rôle vint chercher la merde avec les deux mecs et ils commencèrent à s'énerver. Sa allait partir en sucette je le sentais. Je sentais aussi que l'énervement commençait à monter au fond de mes entrailles. On fêtait un enterrement de vie de garçon et cette bonne femme nous envois deux types pour nous faire dégager, quelle attitude de merde... On était six contre deux, sa devrait le faire. Mais quand je vis que Brian et Enzo étaient déjà au sol, je sentais que sa allait mal finir pour nous. On se mit à deux sur chaque mec. Les passants nous regardaient d'un air ahuri. Moi et James réussîmes à maîtriser notre opposant et allâmes prêter main forte à Alex et David. On castagna le gars et on rentra dans le magasin pour voir la gérante. Elle tremblait de peur la bouffonne. Je lui dis qu'elle n'avait pas intérêt à appeler les flics, qu'on était juste là pour s'amuser et faire la fête. On sortit du magasin et on se dirigea vers un bar proche. Il n'y avait pas beaucoup de monde. Le barman nous offris sa tournée quand on lui eût dit que James allait se marier. C'était son cadeau de mariage d'une certaine manière. On buvait tout l'après midi. Je m'approcha de James, j'avais déjà une certaine dose d'alcool dans le sang et lui dit :

Je suis désolé que sa ait mal tourné James, je ne voulais pas que sa se finisse comme ça...
T'inquiètes Will', c'était génial, on en profite à max, merci pour cette journée gars !

Puis il cria pour tout le bar.

J'offre ma tournée les gars !

Une exclamation de joie retentit dans tout le bar. Les vieux poivrots qui se trouvaient au fond du bar s'avancèrent pour remercier James. On passa la journée comme cela, à boire même sans soif, à se marrer entre potes et à fumer comme des pompiers. C'était bon le retour au pays, que c'était bon de revoir ses amis. Soudain, une jeune femme entra dans le bar. Je fus ébloui par sa beauté. Brian qui n'était pas un mec très galant on va dire, alla direct la voir et commença à la tripoter et à lui dire des trucs du genre « Sa va beauté ? Tu veux boire un verre avec moi ma jolie ? ». Quand il essaya de lui toucher la poitrine, s'en était de trop. Je me leva et expédia mon poing dans la figure de Brian. Il tomba à terre, un peu sonné il se releva.

Mais qu'est ce qui te prends William là ?
Tu n'as pas à la toucher comme ça, c'est du manque de respect Brian !
Et alors ? Qu'est ce que sa peut te faire ?
Je ne pense pas qu'elle le mérite. A peine elle était entré, tu l'agresses déjà !
Je l'agresse pas, je la drague !
Et tu crois qu'elle va te trouver charmant espèce d'ivrogne !
Peut-être plus que toi bâtard !
Ne me traite plus jamais de bâtard...
Bâtard.

C'en était trop, je ne pouvais plus le supporter. Je lui sauta à la gorge. Il était en train d'étouffer. Si James et Alex n'étaient pas venus me séparer de cet abruti, il serait sûrement mort par asphyxie. Tous les gars me regardaient d'un air mauvais. Je savais ce qu'il me restait à faire. Partir. Je pris ma veste, poussa la porte du bar et commença à avancer dans la rue. Cependant, une voix me fit m'arrêter.

William...

Je me retourna, j'avais les yeux pleins de larmes. Des larmes de colères et des larmes de tristesse. Je venais de me mettre tous mes amis à dos. Sa allait être dur de les reconquérir après sa... Je m'essuya les yeux et regarda qui m'appelait. C'était la demoiselle que j'avais défendu. Je ne regrettais pas de l'avoir fait même si mes amis m'en veulent atrocement.

Euh... merci William. C'était courageux de ta part d'oser me défendre. Surtout que, si j'ai bien compris, ce sont tes amis. Au fait, je m'appelle Karen...
De rien, c'est normal il n'a pas à te faire ça. Oui c'était mes amis... Moi c'est William comme tu l'as remarqué...
Ce le sont toujours j'en suis sûr. Ils t'en veulent pour le moment mais ils comprendront plus tard.

Et là, sans que je ne m'y attende, elle me serra dans ses bras. Cette étreinte me revigora. J'avais l'impression qu'elle me donnait sa force, il y avait une sorte d'harmonie entre nos deux corps. Après environ deux longues minutes passées dans ses bras, je relâcha l'étreinte et la regarda.

Tu veux qu'on fasse un petit tour dans les rues ?
Euh... oui je veux bien.

Je la pris par la main et la mena dans les plus beaux endroits de la ville. Je l'emmena vers la Cathédrale. Je m'assieds sur les marches de cette cathédrale, Karen s'assied à mes côtés. C'est là que je vida mon sac.

C'est ici que mon meilleur ami, qui était dans le bar, va se marier dans trois jours. Je devais être son témoin, je ne sais pas si maintenant il acceptera que je le sois... Sa me fait mal d'avoir fait sa... Même si je ne regrette pas de t'avoir défendu, ce n'est pas contre toi mais j'ai l'impression que je viens de perdre tous mes amis en l'espace de cinq minutes...
Je suis désolé William... Mais je suis sûr qu'ils te le pardonneront, ne t'inquiètes pas. Au pire je suis là maintenant, tu peux compter sur moi.

Je tourna la tête et l'avança doucement vers la sienne. Elle en fit de même et nos lèvres se touchèrent sensuellement. C'était un baiser parfait. J'en avais besoin. Un peu d'amour me soulageait. Je n'en pouvais plus d'être seul, j'avais besoin de la présence de quelqu'un à mes côtés, à me soutenir. Karen était parfaite, elle avait l'air sensible, attentionnée et en plus elle était belle. Je posa ma tête sur son épaule et regarda dans le vide. Elle me prit par la main et m'emmena. Je ne savais pas où on allait mais je la laissa me mener où bon lui semblait. Elle démarra sa voiture et roula tranquillement.

Karen, tu veux venir avec moi au mariage ?
Oh William, avec plaisir.

Et voilà, j'avais trouvé quelqu'un pour aller au mariage. Ce n'était sûrement pas la meilleure personne mais il fallait quelqu'un et Karen me plaisait vraiment. On roula longtemps et au bout d'une heure elle s'arrêta. On était devant une belle maison en campagne. Pas de voisins, c'était une petite vie paisible que Karen menait dans cette maison.

Euh, tes parents sont là ou pas ? Je ne veux pas déranger...
Ils ne sont pas là, ne t'inquiètes pas.

Et elle m'embrassa d'un baiser furtif avant de descendre. Je descendis aussi. S'en suivit une nuit merveilleuse...

Nous étions maintenant samedi, il était 19h30 environ et j'étais partis chercher Karen pour la fête avant le mariage. On entra dans la salle, Karen à mon bras. Je remarqua que les gars étaient au bar et ils nous regardaient d'un mauvais oeil. Je laissa Karen avec une dame qui lui parlait et je me dirigea vers le groupe de gars.

Salut les gars. Sa va ?
Ouais sa va... Tu nous a ramené une bien belle nana là dis donc. Elle ressemble beaucoup à la fille que draguait Brian l'autre soir non ?
Oui je trouve aussi, dit Brian d'un air méchant.
C'est normal, c'est elle. Je sors avec maintenant.
Tu sors avec ? T'es vraiment pitoyable William.
Laissez-le les gars ! Putain demain c'est mon mariage et vous allez vous engueulez maintenant là ?

Brian continua de me regarder d'un oeil mauvais mais ne dit plus rien. Je détourna le regard de sa sale face.

Merci James. Je suis vraiment désolé pour l'autre jour.
Ne t'inquiètes pas Will', je te comprends parfaitement, j'ai failli faire la même chose...
Ah... Je suis toujours ton témoin alors ?
Bien sûr que oui !
Ok merci, dis-je dans un sourire.

Il me fit une tape sur l'épaule.

Bon alors tu te tapes la petite minette là-bas ?
Euh... ouais.
Tu me la présentes pas ?
Si si, viens.

On s'approcha de ma belle Karen et je fis les présentations.

Karen, je te présente James. James, c'est Karen.
Enchanté Karen, content de te rencontrer.
Moi aussi, c'est toi qui te marie demain ?
Oui c'est moi.
Félicitations... William m'a beaucoup parlé de toi en tout cas...
Ah bah sa fait plaisir, dit-il avec un sourire. Bon je vous laisse tous les deux.

Il me lança un petit clin d'oeil en partant, je lui souris. Il rejoignit sa femme et moi je pris soin de Karen, toute la soirée. Ce fut une soirée sans incident notable, juste un ou deux verres de cassé mais rien de bien grave. Je ramena Karen chez elle et revins à la fête pour rester avec James jusqu'à demain, le grand jour, son grand jour.