William Black El Greko
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![Masculin Masculin](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_minigender_male.gif) Nombre de messages : 5436 Age : 29 Localisation : 85 Joueur(s) préféré(s) : : Fabregas, Wilshere, Pjanic, Ramsey, Van Persie Club(s) préféré(s) : : Arsenal forever ! Date d'inscription : 19/05/2009
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| Les cartons étaient pleins, tout était emballé. L'appartement était vide comme quand je l'avais vu pour la première fois. Rien n'était accroché aux murs, rien ne trônait au milieu du salon. J'avais du tout enveloppé, tout mettre dans un camion direction l'aéroport où un avion m'emmènerait tout droit vers Salt Lake City dans l'Utah. Je regardai à présent une dernière fois ce qui avait été mon environnement durant une saison après mon premier studio.
Au fond de moi je savais pourquoi je ne voulais pas quitter cet endroit. Au fond de moi je savais qu'une seule personne aurait pu me retenir ici. Au fond de moi j'espérais que cette personne viendrait, au moins pour me dire au revoir. C'est pour cela que je ne partais pas, que je restais là à regarder l'appartement vide qui ne m'appartient plus. Quand le chauffeur de taxi fit irruption dans la pièce, il me dit.
Monsieur, c'est l'heure. Nous devons partir.
Je me retournai vers lui. Il s'en alla rejoindre son taxi et moi je marchai vers la porte, en passai le seuil et la fermai. Je fermai une porte de ma vie, je tournai une page. Cet appartement, cette ville, ces femmes, ce club, ces supporters, tout cela c'était le passé à présent. Il fallait que j'écrive mon histoire, seul, il fallait que j'aille de l'avant pour ne rien regretter. Je montai donc dans le taxi en laissant mes pensées vagabonder loin, très loin de l'endroit où je me trouvais.
Vingt minutes plus tard j'arrivais à l'aéroport. Je pris mes bagages dans le coffre de la voiture, payai le chauffeur et m'en allai dans le hall pour voir quelle était ma salle d'embarquement. C'était la 7. Drôle de coïncidence, mon numéro à Clermont à toujours été le n°7. Je souris à cette pensée. Je fis enregistrer mes valises et partis direction la salle n°7. Trente minutes plus tard on pouvait embarquer. Je pris mon sac à dos et me dirigeai vers le tunnel afin d'embarquer dans l'appareil. J'avais l'étrange impression que l'on m'observait, que des yeux me fixaient derrière moi. Je me retournai juste avant d'entrer dans le tunnel. Rien, personne ne me regardais. L'impression persistait quand même. Je n'y fis pas attention et je montai dans l'avion.
Dix minutes après l'embarquement, l'appareil décolla du tarmac direction les Etats-Unis d'Amérique, le pays le plus riche du monde, où tous les rêves sont réalisables. Une ancienne colonie de mon beau pays anglais. Au moins là-bas, pas besoin d'apprendre une nouvelle langue, les gens parlent l'anglais je suis tranquille. Il va juste falloir s'adapter à un nouvel environnement avec de nouvelles attentes. Je sais que je pouvais le faire, je n'avais donc pas beaucoup de pression à me mettre.
Dix heures après le décollage, l'équipage nous demanda de boucler notre ceinture et de nous préparer à l'atterrissage. Ceinture bouclé, je fixai mon hublot pour voir la piste se rapprocher. J'adorais l'avion, les gens à mes côtés flippaient comme des fiottes, se demandant si on allait s'écraser ou pas. Les cons sérieux, un pilote sait faire son boulot quand même, il sait atterrir au bon endroit et sur ses roues. Encore flipper dans une situation d'urgence extrême, ok. Mais là c'était absolument ridicule. Pas de turbulences, bonne visibilité, piste dégagée, on était dans les conditions optimales pour faire un bon atterrissage. Cinq minutes plus tard nos roues se posaient sur le sol bitumé de l'aéroport international de Salt Lake City. J'allais pouvoir enfin découvrir mon nouvel environnement, ma nouvelle ville, mon nouveau club, mon nouveau stade. Je récupérai mes bagages et sortis dehors pour me griller une clope. Il faisait bon, la température devait tourner autour de 30°, il faisait donc plutôt étouffant, trop chaud pour un gallois comme moi qui ne connait une température maximale de 22-23°. Il va donc me falloir un petit temps pour m'adapter aux conditions climatiques dégueulasses de cette ville. J'avais vu sur Internet les températures moyennes de la ville. Sa descend jusqu'à -10° en janvier et monte jusqu'à 35° en août. C'est vraiment de la connerie cette ville. Il fait super froid et super chaud. C'est même pas croyable. Clope au bec, je m'avançai dans les rues de la ville pour voir un peu de quel genre de personne vivait ici... | |
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