[Holmes] Investigation

J'étais l'heure actuelle sur mon balcon. La saison venait de commencer, on avait gagner deux matchs sur trois et j'ai marqué deux buts en une heure de jeu en tout. Je me démerdai vraiment pas mal franchement mais le coach a décidé de ne pas me faire rentrer lors du dernier match, enfin bon l'équipe a gagné c'est l'important... On est actuellement 3ème du championnat a égalité de points avec les deux premiers. J'étais seul mais maintenant tout le monde dans la région me connaissait. Ce n'est pas vraiment ce que je recherchai mais c'est plutôt pas mal les premiers jours. Sauf qu'au bout d'un moment sa deviens presque chiant. En effet, je n'ai plus aucune liberté maintenant, je ne peux plus rien faire en dehors de chez moi et même pas sur mon balcon. Le seul endroit où je peux faire ce que je veux, à part à l'intérieur du studio, c'était le toit de l'immeuble. C'est là-haut que des fois je me réfugie pour fumer une clope ou deux. Là-haut c'est magnifique, j'aime y aller le soir à la nuit tombée pour penser à tout et à rien, à ma vie de solitaire, à mon père, à mes amours perdus, à ma mère qui m'a lâchement abandonné... J'aimais bien penser, me laisser aller à imaginer des tas de choses toutes aussi folles les unes que les autres. Enfin bon, là j'étais sur mon balcon, il était environ 10h du matin. J'étais sorti en boîte la nuit dernière avec quelques gars de l'équipe. Un ricain de l'INF m'avait rejoint à Clermont quelques jours après mon arrivée. C'était Derron Callen, l'ex capitaine des U17. Je ne le connaissais pas encore beaucoup mais j'espère m'en faire un ami. J'étais un peu crevé et c'est pour sa que je m'étais posé sur mon transat sur le balcon, sirotant une bonne bière, lunettes de soleil sur les yeux et casquette NY sur la tête. Et ouais, depuis que je suis allé aux States, je m'habille un peu dans le style des rappeurs ricains. Je n'allais sûrement pas tarder à revenir à ma période d'habits décontractés style chemise, jean, tee-shirt col V, la classe quoi. Je passa toute la matinée sur le balcon à ne rien foutre si ce n'est regarder les gens passés quatre étages plus bas. Je m'en fichais royal de leurs gueules mais j'avais que ça à foutre... La flemme de sortir combiné à l'envie de rester seul faisait que je restai là. Ce fut une journée banale, au bout d'un moment, vers 15h précisément je décidai de monter sur le toit. Je pris mon paquet sur la table, pris une glacière avec trois bières dedans et je montai sur le toit. Je restai là trois longues heures. J'avais l'impression d'être seul au monde, complétement alone. J'avais fumé six ou sept clopes quand je décidai de redescendre. Au moment où j'arrivais devant ma porte, la glacière me glissa des mains, je restai là, pétrifié de peur et anéanti. Ma porte s'était faite enfoncé pendant mon absence. Je décidai tout de même d'entrer pour voir si l'homme qui avait fait ça était encore là. L'appartement n'avait pas bougé d'un pouce, il était resté tel que je l'avais laissé quelques heures auparavant. A une exception près, et de taille. Quand j'entrai dans le studio, trois agents de police pointaient leurs armes sur moi en me criant dessus :

« Mains sur la tête Mr Holmes ! Mains sur la tête ! »

Je m'exécutai bien entendu. Un agent me prit les deux poignets et me passa les menottes. Qu'est-ce qu'il se passait ? Que pouvait bien signifier tout cette mascarade ? C'était de la pure folie. J'étais tout tremblant, tremblant de peur. Ils me mirent dans leur voiture et on prit la direction du poste de police. Qu'avais-je fais pour qu'ils m'emmènent au poste avec eux ? Une fois arrivé au poste, ils me mirent dans une salle, assis sur une chaise. J'attendis comme cela pendant au moins un quart d'heure, les mains moites, le coeur battant comme jamais. Au bout de quinze minutes, une femme entra dans la pièce. Elle était ravissante mais bon, elle m'inculpait pour je ne sais quel motif. Elle s'assied sur la chaise face à moi, me regarda un instant, ouvris un dossier et commença à me parler.

Mr Holmes je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici...
A vrai dire non...
Je vous ai fait inculper pour le meurtre de votre père.
Qu...Quoi ? Mais l'assassin a été arrêté, il a été prouvé que c'était Xiu Chan non ?
En effet sauf qu'elle a été relâché et qu'on a repris l'enquête maintenant. Je vous soupçonne donc du meurtre de votre père. Vous avez un mobile et pour l'instant aucun alibi...
Mais enfin, je ne l'ai pas tué, c'est insensé ! C'est quoi mon mobile ?
Votre héritage, vous saviez que vous alliez hériter d'une grosse somme suite à sa mort.
Je ne connaissais même pas l'existence de cet argent inspectrice ! Jamais je n'aurais tué mon père même contre une grosse somme d'argent !
Pourtant vous n'étiez plus en contact très souvent depuis plusieurs années. C'est bien cela Mr Holmes ?
Oui en effet, j'étais rentré au Pays de Galles quand lui était resté à Singapour avec sa nouvelle femme. Cependant je l'ai vu peu de jours avant sa mort...
Et que vous voulait-il pour vous parler après trois ans sans nouvelles ?
Il voulait me dire quelque chose sur ma mère. Elle ne serait apparemment pas morte et aurait abandonné mon père et moi... Il est ensuite repartit en Asie et je ne l'ai plus revu...
Où étiez-vous le 24 août à 20h Mr Holmes ?
J'étais dans ma chambre à l'INF Clairefontaine. Demander au dirigeant Mr Dutruel, aux concierges, ils vous diront tous que j'étais bel et bien là...
Très bien, je vais vérifier sa.

Et elle sortit. Non mais attend, elle m'accuse du meurtre de mon père ! Quel flic de merde, pitoyable. Une demi heure plus tard, après avoir sûrement vérifier et réfléchit à toutes les possibilités, elle vint me chercher et me relâcha. Cependant, j'avais une requête à lui faire.

Quelques minutes plus tard, Antoine revint avec une feuille dans les mains.

Alors le propriétaire du téléphone est un certain Mr Preswick. Par contre il va nous falloir un traducteur étant donné qu'il est américain et qu'il vit à Singapour... Mais bon vous avez dû y penser. Ah aussi ! Il est depuis le mois d'août dans un appartement près de Paris. J'ai contacté la police de Paris, ils nous l'envoient.
Oui c'est exact mais aucun n'est disponible...
Euh... Je suis anglais d'origine et j'ai vécu un peu à Singapour, je pourrais peut-être faire le traducteur ?

Tous les trois me regardèrent d'un air incrédule. Antoine et Marc tournèrent tous deux leurs têtes vers Ferrand pour voir ce qu'elle allait dire et pour lui faire comprendre que c'est elle la chef et que donc il lui revient de prendre les décisions. Elle se tourna vers moi et me regarda dans les yeux. Ses yeux bruns me fixèrent un instant et elle finit par accepter ma proposition.

Il va arriver d'ici trois heures, soyez prêt Holmes.

A l'écoute de mon nom, les deux autres se marrèrent.

Je sais, c'est marrant hein ? Sa aurait été encore plus marrant si je n'avais pas été footballeur et que j'avais été détective comme je le voulais n'est-ce pas ?

Ils partirent. J'avais réussi à leur clouer le bec. Pas sûr qu'ils se foutent de ma gueule une nouvelle fois maintenant. Ferrand avait sourit quand elle m'avait entendu défendre mon nom face à ses hommes. Etonnant mais bon, mon charme avait dû la toucher elle aussi, vu comment elle me regardait.

Le suspect arriva trois heures plus tard, comme prévu. On entra en salle d'interrogatoire. C'était la première fois que je foulai le sol de cette pièce en tant que compagnon de flic. On s'assied, Ferrand et moi, face à Preswick.

Alors Mr Preswick. Nous avons la preuve que vous avez échangé en tout sept appels avec notre victime. C'est beaucoup non ? Que vous voulait-il ?
Il voulait que je vienne le voir, j'ai refusé et du coup il m'a harcelé toute la soirée jusqu'à 19h45 environ. Depuis je n'ai plus de nouvelles de lui.
Pourquoi est ce qu'il voulait que vous veniez ?
Il voulait que l'on parle de quelque chose...
De quoi ?
Je ne sais pas, il ne me l'a pas dit. Il a juste dit que c'était important.
Et pourquoi avoir refusé d'y aller ?
Il ne me disait pas pourquoi, je pensais qu'il n'avait rien de très important à me dire et qu'il voulait juste que l'on parle comme sa. Sa faisait plusieurs semaines qu'il essayé de reprendre contact avec moi. On ne se parlait plus depuis qu'il m'a renvoyé de son entreprise a mois de mars dernier...
C'est un beau mobile sa dit donc Mr Preswick.
Je ne l'ai pas tué ! Je n'aurais jamais pu le tuer !
Pourtant il vous a renvoyé, sa a dû être difficile à avaler pour vous. Vous avez voulu vous venger et vous l'avez tuer. Quelle vengeance est plus grande que la mort ?
Je le jure, je ne l'ai pas tué ! Je...Je vais vous expliquer.
Allez-y.
Je l'aimais. Et il m'aimait aussi. On ne pouvait plus bosser ensemble parce que ça se serait vu à force.
Vous voulez nous faire croire que ma victime est homosexuel ?
C'est exact. Vous n'avez qu'à pas me croire mais c'est pourtant la vérité Inspetrice.
Très bien, et pourquoi vous ne vous parliez plus ?
On avait décidé de rompre à la suite de mon licenciement. C'était beaucoup plus dur de se voir et on ne voulait pas d'une relation à distance. Quand il m'a appelé cet été, j'ai cru qu'il voulait que l'on recommence. Mais je ne voulais pas, j'avais assez souffert pour lui.
Où étiez-vous le 24 août à 20h ?
Dans un bar il me semble. Il y avait des caméras, vous pourrez me voir dessus...

La détective se leva, j'en fis de même et on sortit.

J'étais complétement choqué par ce que venait de dire cet individu. Mon père homo. Je n'y croyais pas une seconde et pourtant au fond de moi je sentais qu'il disait la vérité. Ce mec n'était pas le tueur de mon paternel, j'en était certain. Marc confirma l'alibi de Preswick. Il fut relâché et nous on retournait au point de départ. Je m'assied devant le tableau blanc où était noté les suspects, la victime, la chronologie des événements... La case des suspects était passé d'un nom à zéro. Tout à reprendre. Ferrand vint me trouver.

Je suis désolé que vous ayez appris cela comme ça si vous ne le saviez pas.
Je ne le savais pas en effet... C'est bouleversant.
Vous pouvez rentrer chez vous si vous voulez...
Non bien sûr que non. J'ai dit que j'aiderai sur cette enquête, je vais pas abandonner dès la première qu'il y a quelque chose qui me touche...
Très bien, en tout cas vous avez fait du bon boulot de traducteur, même après que vous ayez appris la situation de votre père.
Il le fallait, pour l'enquête détective...
Je m'appelle Justine en fait... Mais appelez moi Ferrand ou détective au commissariat quand nous sommes avec les autres...
Ok Justine, dis-je dans un murmure.

Enfin je connaissais son prénom. Elle m'avait même montrer de la compassion. Je la regarda. Je venais de penser à quelque chose.

Euh, c'est peut-être bête mais il est possible que Xiu Chan ait su pour la relation de mon père et qu'elle ait décidé de se venger de lui...
En effet, c'est possible. Il faut que l'on vérifie sa. Marc. Contacte la police singapourienne pour interroger Xiu Chan.
Sa marche.

Il partit. Deux heures plus tard, le téléphone sonna. Apparemment, la police singapourienne a vérifié l'alibi de Chan et elle ne savait rien de la relation. Il était maintenant 19h, il fallait que je rentre. Je salua Justine, Marc et Antoine et partis pour mon appartement. Cette affaire m'intriguais de plus en plus. On avait pas beaucoup avancé aujourd'hui mais bon c'est sa les enquêtes... Je m'allongea sur le canapé après avoir mangea un steak et des frites. Je fuma trois cigarettes et partis me coucher. A 9h le lendemain matin, j'étais de retour au commissariat avec bien sûr les deux cafés. Au programme aujourd'hui, interroger les collaborateurs de mon père dans son entreprise. On partit donc direction Singapour pour deux semaines. On arriva le jour même dans l'après midi sur l'île asiatique. On partit directement interroger nos hommes. On arriva au siège de l'entreprise et on demanda à voir les trois hommes. Aucun d'eux ne lâcha d'informations qui auraient pu nous aider mais la secrétaire nous avoua quelque chose. Elle avait apparemment entendu Peter Holmes se disputer avec une femme dans son bureau à propos d'une liaison. Les noms d'oiseaux avaient volés d'après les dires de la jeune secrétaire. Elle avait reconnu la voix de Xiu Chan et celle de son patron. Après notre passage à la Holmes Company, on prit la direction de la maison où vivaient mon père et sa femme. Chan avait hérité de la maison et devait sûrement y habiter. Elle était très luxueuse et personne n'aurait voulu quitter cette demeure. La porte était fermée. On frappa et elle vint nous ouvrir. Quand elle me reconnut, son visage se défit complétement. La peur obscurcissait chacun de ses traits. Cependant, je n'étais pas venu là pour la tuer ou quoique ce soit dans ce style là. Si j'étais là, c'était pour éclaircir la dispute alors qu'elle avait nié connaître l'existence d'une liaison entre son mari et un autre homme. On entra dans la maison. Elle me rappelai beaucoup de souvenirs mais pas beaucoup de vraiment heureux. On s'assied dans le canapé dans le salon. Georges, le majordome, nous demanda si on voulait boire quelque chose mais Xiu Chan lui demanda de partir quelques instants. Ferrand commença donc l'entretien.

Vous avez apparemment nié savoir l'existence d'une liaison que votre mari entretenait avec un autre homme. C'est exact ?
Oui en effet.
Alors pourquoi un témoin vous a entendu vous disputer avec votre mari à propos de cette même relation ?
[Silence gêné]
Eh bien oui, je le savais. Je voulais des explications, si c'était à cause de moi qu'il avait des attirances pour quelqu'un de son sexe...
Vous savez ce que je pense ? Je pense que vous l'avez tué parce qu'il ne vous aimait plus et qu'il aimait un homme à votre place. Sa a dû vous dégoûter et vous l'avez abattu.
Je ne l'ai pas tué ! C'était mon mari !
Justement, son assurance vie s'élevait à près de 5 millions de dollars. Vous n'allez pas me dire que vous l'ignoriez. C'est un très bon mobile pour un meurtre.
J'ai un alibi madame l'inspectrice, j'étais à un gala de charité en Chine, des centaines de personnes étaient là, elles pourront vous dire...
Peut-être que ce n'est pas vous qui l'avez tué mais un autre homme sous votre ordre contre de l'argent... Nous allons vérifier toutes les transactions que vous avez effectuées et nous allons bien voir si nous trouvons quelque chose d'intéressant... Au revoir Mme Chan.

Elle se leva et on partit sur ces mots.

Justine appela Antoine pour qu'il vérifie les comptes. Il ne trouva rien de spécial, aucune grosse somme versée à quiconque. Il découvrit même que les comptes étaient presque vides et que le couple avait du mal à s'en sortir financièrement. Cependant, récemment un acompte de 500.000€ était apparu. On ignorait d'où venait cet argent. On s'assied dans la voiture pour réfléchir mais au fond de moi je savais que je n'avais même pas besoin de réfléchir à la question. J'avais déjà la réponse...

Euh Justine... Je sais d'où vient l'argent... J'en ai hérité à la mort de mon père et je l'ai redonné à son propriétaire initial. Il appartient à un certain Jack Turner.
Jack Turner tu dis ? LE pirate ?
Oui c'est lui...
Et tu sais ce que ton père faisait avec un type louche comme lui ?
Turner m'a dit que c'était un pirate, un de ses complices et qu'il lui avait donné l'argent que mon père avait gagné...
Pourquoi lui avoir rendu alors que tu possédais tout cet argent ?
Parce que c'était de l'argent sale, je ne veux pas d'embrouilles moi.
Ok. Et bien je pense que ce n'est pas lui, inutile d'aller le voir...
Tant mieux, il ne me plait pas trop ce gars, dis-je dans un petit sourire.

On prit la direction de l'hôtel, on entra dans notre chambre et on s'assied chacun dans un fauteuil. Difficile de savoir qui était le coupable, on n'avait pas grand chose pour le moment.

Le lendemain on rentra en France. Je rentrai chez moi, j'étais allé boire un verre avec Justine et les gars de l'équipe. On s'était bien marré. En rentrant, je me posa sur mon lit, les yeux levés au plafond. Je m'endormis comme sa. Le voyage m'avait exténué, je n'en pouvais plus. Le matin qui suivit cette nuit, j'allai me percher sur mon toit pour prendre mon petit déj' élaboré à base de croissants et d'un jus d'orange. Je réfléchissais à l'affaire tout en regardant le lointain, la nature qui s'étendait sous mes yeux. Et soudain, je laissai tomber mon verre de jus d'orange et partis en courant chercher mes affaires. Je pris le bus direction Clermont et j'arrivai au commissariat vingt minutes plus tard. Je me précipita dans la direction du bureau de Justine.

Inspectrice Ferrand !
William ?
Oui ! Ecoutez sa !

Je partis me mettre devant le tableau blanc qui servait pour montrer les photos des suspects, de la victime. Je pointa mon doigt sur la photo de Xiu Chan.

Xiu Chan avait une liaison avec un des collaborateurs de mon père. En apprenant qu'elle a été trompé, elle désire se venger. Pour cela elle demande à son amant de le tuer. C'est un double avantage car comme ça, Xiu Chan peut vivre avec son amant et garder l'argent de l'entreprise car c'est ce dernier qui va en être le patron. L'amant accepte car pour lui et sa soif de pouvoir, c'est une chance unique ! Vous en pensez quoi ?
Euh... C'est tiré par les cheveux quand même...
Sa vaut la peine de vérifier non ?
On va vérifier mais bon...
Merci !

Je m'assied sur une chaise et regardai Marc et Antoine en train de téléphoner pour savoir si oui ou non Chan a une relation. J'étais fier de moi car je savais au fond de moi que c'était la vérité. J'en étais persuadé, c'était la seule solution plausible... Quand Antoine avait enfin réussi à avoir les aveux de Chan sur sa relation, Justine vint me voir pour me dire qu'elle et son amant allait être transférés en France pour être interrogé.

Ils arrivèrent le lendemain vers midi. Sous la menace d'une lourde peine, tous les deux avouèrent leur crime. Ils furent condamner à de lourdes peines, surtout l'amant. A la fin de l'enquête, je pris mes affaires dans le bureau. Je saluai Marc et Antoine, fis la bise à Justine et lui glissa à l'oreille un « Merci », je lui pris la main et y mis mon adresse et mon n° de téléphone. Elle le regarda, je fis un geste de la main aux gars qui avaient sûrement remarqué que ma main avait glissé quelque chose dans celle de leur chef, ils me regardèrent avec un grand sourire et un clin d'oeil. Cela me fit rire, je sortis du commissariat et rentrai chez moi.

Je montai sur mon toit avec une bonne bière et un paquet de clopes. J'en allumai une et regardai le sol. La vie est belle, le monde est beau mais pour moi la vie n'a qu'un but : réussir à tout prix dans tout ce que j'entreprends. Et ma dernière entreprise vous la connaissez, un domaine où d'habitude j'excelle mais où là je n'étais pas sûr de moi, je veux sortir avec Justine mais est-ce réciproque ? Une question à laquelle la réponse est bien difficile à trouver pour moi et à laquelle j'aurais la réponse sûrement très vite...