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 [Holmes] Evacuer cette folie destructrice.

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William Black
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MessageSujet: [Holmes] Evacuer cette folie destructrice.   [Holmes] Evacuer cette folie destructrice. EmptyJeu 4 Aoû - 12:12:25

Alors que ma folie est été révélé au grand jour, je n'avais plus d'autre choix que de prendre rendez-vous chez un psy. Je n'aime pas ces gars là mais bon je n'avais pas le choix, j'étais en quelque sorte traqué par certains journalistes régionaux. J'ai donc pris rendez-vous chez un psychologue reconnu dans le domaine dans lequel je souffre, à savoir le fait de ne pas réussir à vivre sans une femme que j'ai aimé et de continuer comme si elle était encore là. J'ai eu du mal à accepter l'idée que je devenais complétement taré mais je me suis rendu à l'évidence, je dois me faire soigner. C'est pour cela qu'au mois de février commençaient mes séances avec Mr Laffay.

J'entrai dans le bâtiment, me signalai à l'accueil et j'attendis dans la salle d'attente. Quinze minutes d'attente plus tard, le psychologue vint me chercher en salle d'attente. J'entrai dans le cabinet de l'homme. C'était une vaste pièce, un bureau se trouvait dans le fond juste devant une cheminée. Je vis quelque chose que je n'aurais jamais cru voir au dessus de cette cheminée. Le tableau Leda et le Cygne de Leonard de Vinci.

C'est le tableau de De Vinci ou une copie ?, dis-je interloqué.
C'est bien celui de De Vinci, dit le vieillard.
Le tableau perdu de De Vinci, c'est vous qui l'avez, fantastique.
Merci.

Je n'en revenais pas. Qui était-il pour avoir réussi à obtenir ce chef d'oeuvre.

Vous êtes un collectionneur ?
Non seul les obsessifs-compulsifs et les égoïstes insécures ressentent ce genre de besoins.

Il s'assied dans un fauteuil et me dit de prendre place sur le canapé face à lui. Il prit une feuille et un crayon et me dit :

Vous êtes un amateur d'art ?
Je m'y connais pas mal on va dire.
Intéressant, vous êtes le premier à reconnaître Leda et le Cygne...
Vous devez côtoyer des incultes dans ce cas, dis-je dans un petit rire.
En effet, dit-il dans un sourire qui laissa apparaître ses dents blanches.

Je continuai mon inspection de la pièce. Plusieurs plantes étaient présentes, un tapis plutôt ancien était sur le sol. La pièce était plutôt accueillante, très à mon goût.

Alors William, vous voulez me raconter ?
Vous raconter ? Bah il n'y a pas grand chose à raconter. Je n'ai pas accepté que ma copine me plaque donc j'ai continué à vivre comme si elle était toujours là. Je suis devenu comme fou quoi.
Et bah c'est bien, c'est un bon début. Vous savez où vous avez fait une erreur et c'est déjà une bonne preuve de sagesse.
Peut-être mais comment me « soigner » ?
Je ne pense pas qu'il y ait de remède à ce que vous pensez être une maladie. La seule chose que vous puissiez faire c'est de l'oublier au plus vite et de passer à autre chose avec une autre femme. Je pense que vous ne devez pas avoir de mal à trouver une copine vu votre physique donc foncez. Même si vous n'avez pas de sentiments pour elle allez-y, peut-être naîtront-ils au fur et à mesure que votre relation avance qui sait. Et s'ils ne naissent pas, ça vous aura au moins fait oublier votre ex.

Je restai silencieux quelques instants, je ne savais que répondre à cette proposition. Cela me semblait bizarre qu'un psy me dise de coucher avec toutes les femmes qui me plaisent pour oublier Justine quitte à leur faire du mal. Je fixai mon regard sur le magnifique tableau qui trônait au dessus de la cheminée. Au bout d'une heure, Laffay me dit que mon rendez-vous était fini. Je n'avais pas vu le temps passé. J'avais aimé discuter avec cet homme. Nos conversations étaient intéressantes et ne se délimitaient pas aux frontières de ma folie. On parlait de tout, d'art, de football, d'ambitions, de la retraite qui était proche pour lui. Je sortis du cabinet et je rentrai chez moi. Que faire à présent ? Mettre ses conseils en application ? Y arriverais-je ? Tant de questions auxquelles je n'avais pour le moment aucune réponse à donner. Il allait me falloir de l'envie, et ça tombe bien car je l'avais l'envie. L'envie d'oublier cette fille qui m'avait brisé le coeur.
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William Black
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MessageSujet: Re: [Holmes] Evacuer cette folie destructrice.   [Holmes] Evacuer cette folie destructrice. EmptyVen 5 Aoû - 11:38:19

Mon prochain rendez-vous chez le psy devait avoir lieu une semaine après mon premier. J'avais donc encore quatre jours pour mettre en application le conseil que m'avais donné Laffay. J'avais appelé Max un de mes potes pour aller dans un bar avec lui. Si je ne trouvais personne là-bas on avait prévu d'aller en boîte. Il était au courant de ce que j'avais décidé de faire, je lui avais raconté ce que le psy m'avait dit. Je m'habillai donc classe pour l'occasion. Costume, cravate et pour une petite touche personnelle le chapeau. Je me regardai dans le miroir et je ne pouvais m'empêcher d'aimer mon reflet. J'étais quand même un putain de beau gosse. A 20h pétante Max arriva. Il était habillé à peu près comme moi, sauf le chapeau.

On partit donc direct vers un petit bar sympa où plusieurs filles pas mal avaient leurs habitudes. J'avais déjà été en repérage depuis deux jours et certaines m'avaient tapées dans l'oeil. On prit sa voiture, une belle Alfa Roméo. On se gara juste devant le café histoire de bien impressionner dès notre arrivée. Et en effet, quand on entra dans le-dit café, beaucoup de têtes se tournèrent vers nous. Max me regarda avec un grand sourire qui ne disait long sur sa satisfaction concernant notre entrée. Je ne pus m'empêcher de lui rendre son sourire car c'était en effet plutôt pas mal. Seul deux personnes ne nous avaient pas regardés. On s'assied sur deux sièges hauts qui entouraient le bar et on commanda chacun un vodka-martini. Un groupe de jeunes femmes nous regardait depuis notre entrée. Une jolie blonde était dans ce groupe et c'est sur elle que je flashai. Elle m'avait regardé quelques secondes de ses yeux bleus étincelants dans les yeux mais avait directement détourné le regard. Je ne m'en fis pas, la soirée venait tout juste de commencer, j'aurais le temps de l'accoster plus tard. On parla longuement avec Max, il avait vu une petite blonde lui aussi dans le même groupe que la mienne. Je bus un deuxième verre, lui tapai sur l'épaule, me levai et me dirigeai vers ma jolie blonde.

Je vous offre un verre ?, lui demandai-je avec mon sourire ravageur.
Sa me va.
Un bazooka pour moi et pour mademoiselle...
La même chose, dit-elle en me regardant avec un air de défi dans les yeux.

On nous apporta nos deux shooters. On trinqua et on les bus évidemment cul sec.

Je m'appelle William enchanté, je vois que j'ai une concurrente niveau alcool.
Et oui ! Moi c'est Indira.
Tu n'es pas française je me trompe ?
Bien joué, je suis néerlandaise, mais sa fait cinq ans que je vis en France.

Son petit accent me fit totalement craquer. Elle avait de magnifiques yeux couleurs saphirs. On parla de beaucoup de choses, je sentais le rapprochement s'effectuer. J'avais bientôt atteint mon objectif que je m'étais fixé dans un premier temps, à savoir réussir à l'embrasser. Le moment fatidique arriva aux alentours de 23h. Après avoir bu plusieurs verres, elle commençait à être pompette. On avait, entre temps, été s'asseoir à l'écart des autres sur une banquette dans le fond du bar. Elle me fixa de son regard le plus beau possible, s'approcha lentement de moi et m'embrassa. La sensation qu'un baiser procurait me revint directement à l'esprit. Le fait de l'embrasser m'avait empli de joie je dirais. Elle retira ses lèvres des miennes, je la regarda l'espace de cinq secondes avec un grand sourire puis l'embrassai de nouveau.

On parla encore un peu et elle me dit honnêtement.

Tu sais William, je ne suis pas une fille comme ça moi. Je vais rentrer chez moi et si tu voulais coucher avec moi, il va falloir que tu attendes et surtout que tu me montres que tu veux vraiment commencer une relation avec moi et seulement là tu auras peut-être une chance.

Elle m'embrassa et ajouta :

Et seulement là tu AURAS une chance.

Elle m'embrassa de nouveau, se leva et partit sans se retourner. Malgré qu'elle eût bu pas mal de verres elle avait gardé une grande lucidité, elle n'était pas du tout bourré quoi. Je rejoignis Max qui s'était apparemment pris une gifle dans la gueule parce qu'il était dans son coin et avait déjà bu plusieurs verres. Je le pris par l'épaule, le ramenai à la voiture et je pris le volant de l'Alfa Roméo. On rentra chez moi, je le mis sur le canapé et je me couchai sur mon lit.
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MessageSujet: Re: [Holmes] Evacuer cette folie destructrice.   [Holmes] Evacuer cette folie destructrice. EmptySam 20 Aoû - 21:19:14

Alors William, comment c'est passé votre semaine ?
Plutôt bien, j'ai essayé de mettre en application votre conseil...
Et qu'est ce que ça a donné ?
Pas grand chose à vrai dire. J'ai réussi à séduire une fille mais elle était coriace et m'a envoyé bouler. On s'est embrassé pendant la soirée mais au moment de partir elle m'a dit qu'elle rentrait chez elle, et que je n'aurais aucune chance de coucher avec elle si on ne commençait pas une relation sérieuse ensemble.
Et cela vous dérange de commencer une relation avec elle ?

Je regardai autour de moi. Autant j'avais aimé le premier rendez-vous avec lui autant là il commençait à faire le psy et il ne me répondait que par des questions. C'était exaspérant. En plus il me posait des questions à la con auxquelles je ne savais même pas quoi répondre, comme cette dernière. Je lui répondis par la réponse la plus simple possible, qui ne lui faciliterait guère la tâche.

Je ne sais pas.

Il me regarda dans les yeux. Je détestais quand il faisait ça. Ses yeux bleu-gris me passait au crible, j'avais l'impression d'être passé aux rayons X. Pendant quelques minutes qui me parurent des heures, il ne bougea pas. Je me résignai donc à argumenter plus. Je fixai mon regard sur le tableau accroché au dessus de la cheminée, fixant Leda nue je lui répondis dans un murmure.

Cette fille est magnifique, elle me fait craquer. Mais je ne sais pas, j'ai peur de la suite. J'ai peur de l'avenir, j'ai peur que tout recommence et que mes tourments reviennent mais qu'au lieu de mon ex, ce soit avec elle que cela se passe. J'ai peur que l'histoire se répète. Peut-être que c'est mon destin de tourner en rond, de ne jamais progresser au niveau sentimental, peut-être suis-je destiné à rester seul.

Il ne cessait de me fixer. Cela m'insupportais vraiment à présent.

Vous avez l'intention de dire quelque chose pendant notre heure là ? Parce que je n'ai pas l'intention de venir vous voir pendant un an et que restiez assis là dans votre confortable fauteuil à me regarder sans dire le moindre mot !

Un sourire éclaira son visage quand mon excès de colère fut terminé. Il se leva, s'approcha de son bureau, sortit une bouteille de whisky et deux verres.

Je n'ai pas l'habitude de boire quand je suis en rendez-vous mais bon. Un whisky ?
Euh... Oui volontiers.

Il me tendit le verre qu'il tenait dans la main et prit l'autre pour lui. J'attendis qu'il boive le premier afin de m'assurer que son alcool n'était pas empoisonné. Il but, rien se produisit et commença à rire.

Mon whisky n'est pas empoisonné Mr Holmes. Vous pouvez boire sans crainte.

Je posai mes lèvres sur le bord du verre et commençai à boire rouge de honte.

Bon, pour en revenir à votre « problème ». Si je ne parle pas c'est parce que je pense que vous pouvez progresser seul. Regardez par vous-même quand je ne vous ai pas répondu à votre « Je ne sais pas », vous avez réussi à argumenter en me disant ce qui vous tourmente et les raisons pour lesquelles vous hésitez à poursuivre l'aventure avec votre nouvelle amie. Je n'ai rien eût besoin de dire pour que vous réussissiez à savoir pourquoi vous hésitez. Vous êtes torturé entre deux aspects fondamentaux, d'un côté la beauté de cette femme et de l'autre vos souvenirs de votre passé. Mais maintenant laissez-moi vous poser une question. Comment savoir si l'on a progressé si on n'essaie pas une nouvelle fois là où l'on a échoué ? Je crois savoir que vous êtes footballeur et qui plus est attaquant. Quand vous loupez un pénalty, vous allez vous dire « Non je ne tire plus jamais de pénalty à présent parce que je pense que je ne serais pas capable de le mettre maintenant que j'en ai loupé un » ? Je ne pense pas. A mon avis, vous allez recommencer encore et encore et encore jusqu'à temps que vous ayez emmagasiner assez de confiance pour oser une nouvelle fois le tirer en match. Ce n'est qu'en accumulant de l'expérience, de la confiance que vous pouvez continuer et recommencer quelque chose.
En gros vous me dites que le seul moyen de savoir si je suis capable d'avoir de nouveau une relation c'est d'en avoir une nouvelle. Vous me conseillez de prendre le risque, de replonger tête la première, quitte à revenir vous voir six mois plus tard dans le même état que j'étais lors de notre rencontre ? C'est de la folie.
Et pourtant au fond de vous vous savez que c'est le seul moyen de savoir si vous êtes capable d'avoir de nouveau une relation stable sans que ça devienne une obsession pour vous.

Cela aussi je détestais quand il me faisait voir ce que je pensais. Il savait exactement ce que je ressentais et c'est pour cette raison que chaque semaine je revenais le voir et c'est aussi pour cela que je ne regrettais pas mon choix quand je me posais des questions sur le fait de savoir si j'avais fais le bon choix en venant le voir lui.
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MessageSujet: Re: [Holmes] Evacuer cette folie destructrice.   [Holmes] Evacuer cette folie destructrice. EmptyDim 21 Aoû - 18:27:01

Je sentais à travers mes paupières closes la douce lumière du jour. Le soleil devait être déjà assez haut dans le ciel à présent. Je me décidai à ouvrir un oeil, puis l'autre. Les cils de mon oeil droit était resté collés. Il me fallut cinq bonnes minutes pour réussir à retrouver le pleine usage de mon oeil. Je détestais cette sensation malgré l'habitude. En effet, depuis ma naissance je souffrais d'une maladie qui ne me quitterais plus, à savoir la rhinite-chronique. Il s'agissait d'une infection du nez, donc je ne pouvais plus respirer que par la bouche. Cela n'a rien à voir avec les yeux je sais, mais rien que le fait de bailler ou d'avoir du vent dans les yeux me fait pleurer. Je suis donc très sensible au niveau des yeux et du pus s'en échappe quand je dors. Enfin bon, peut importe. Je m'assieds dans mon lit, appuyai sur le bouton pour ouvrir le volet électrique et regardai quelques instants le début d'activité qu'il y avait dans la ville. Je décidai à contre-coeur de me lever, de prendre mon petit déjeuner et de prendre une bonne douche. Une fois tout cela fait, je m'assieds sur une chaise et entrepris de lire le journal régional que me livrait chaque matin le facteur. Pas grand chose de neuf dans la région à mon grand désespoir. Après avoir rapidement parcouru les différentes rubriques du quotidien, je le posai sur la table et attendis comme ça, regardant le ciel. Soudain, pris d'une inspiration, je me précipitai sur mon ordinateur et imprimai une image. C'était l'image d'un tableau splendide de Degas. Je m'installai à présent devant mon chevalet et entrepris de refaire ce tableau.

La journée passait, les heures s'écoulaient au fur et à mesure que mon pinceau faisait des allers et venus sur la toile. Il était maintenant trois heures de l'après-midi, il ne me restait plus que quelques finitions à apporter à cette copie. J'étais fier de moi, le tableau était une copie quasi parfaite du tableau du maître. Je reposai mon pinceau dans un petit pot que j'avais rempli d'eau. Je brandis la feuille que j'avais imprimé et regardai, stupéfait, mon oeuvre. Le rendu était vraiment superbe et presque rien ne distinguait l'oeuvre de Degas de la mienne. Alors que j'étais là, au milieu de mon salon, la bouche ouverte dans un grand sourire qui laissait apparaître ma dentition parfaite, mon téléphone portable sonna.

Allô ?
Allô William ?
Oui, qui c'est ?
Indira. Je sais pas si tu te souviens de moi étant donné que tu avais bien bu lors de notre rencontre...
Evidemment que je me souviens de toi, ma belle hollandaise. Tu vas bien ?
Oui à part que tu ne m'as pas rappelé et que donc j'en ai conclu que tu ne voulais pas avoir de relation sérieuse avec moi...
C'est vrai, je ne t'ai pas rappelé car je ne savais pas. Je sors d'une longue relation qui m'a fais souffrir plus que tu ne peux l'imaginer. Donc j'hésitais oui c'est vrai.
Ah très bien. Bon bah je vais te laisser alors, à bientôt si on se revoit William.
Indira attend ! J'ai dis que j'hésitais, je n'hésite plus à présent. On peut se voir cet après-midi ?
Oui ! Où ça ?
Au café au bas de ta rue dans dix minutes, ok ?
Sa marche !

Je ne savais pas si c'était réellement la bonne chose à faire mais bon, je savais que de toute façon c'était la seule manière pour savoir si j'étais « guéri ». Je me préparai donc et descendis dans la rue. Dix minutes pile après le coup de téléphone j'étais au bas de son immeuble, elle m'avait donné son adresse l'autre soir c'est comme ça que je connais son adresse. Je m'assieds à une table sur la terrasse du café et attendis. J'étais persuadé qu'elle était là-haut, à sa fenêtre, pour voir si j'étais bien venu. Une serveuse vint me voir pour me demander ce que je voulais.

Un café s'il vous plaît, lui répondis-je dans un petit sourire.

A peine la serveuse fut-elle partit me préparer mon café que je l'aperçus. Elle sortait de son immeuble, ses longs cheveux blonds dans le vent. Elle regarda des deux côtés de la route et traversa une fois qu'elle fut certaine qu'aucune voiture n'allait arriver. Elle courut sur la chaussée et ralentit le pas une fois arrivée sur le trottoir. Je me levai pour l'accueillir. Une fois à ma hauteur, elle tourna en direction de ma table. Elle arborait un grand sourire et me fit la bise. J'étais surpris par cette bise. Je m'attendais à ce qu'elle m'embrasse. Je restai là, debout comme un con. Elle me regarda et dit dans un éclat de rire.

Beh qu'est-ce que tu attends ?
Rien, je pensais juste comme pouvait s'embrasser mais bon tant pis.

Elle prit un air désolé et posa ses lèvres sur les miennes. Ce baiser me transporta au paradis. Cette fille était un ange c'était certain. Je m'assieds sur ma chaise face à la belle hollandaise.

Tu bois quelque chose ?
Je vais prendre un café.

Je me levai donc pour aller passer commande au bar. J'attendis que les deux soient prêts pour enfin retourner à la table, les deux tasses dans les mains. J'en posai une face à elle et une devant moi. Pendant que je mettais du sucre dans mon café, je sentais qu'elle ne cessait de me regarder. Cette sensation était très désagréable. Je levai les yeux vers elle, la regardant droit dans ses yeux bleus saphirs. Elle ne cilla pas, imperturbable. Je ne pouvais supporter l'intensité de son regard, je baissai donc les yeux et bus une gorgée de mon café. Quand je levai de nouveau les yeux, elle avait baissé les siens et était en train de sucrer son café. Je commençai donc à l'examiner plus attentivement, elle portait une robe plutôt courte qui se séparait en deux au niveau de sa poitrine et qui laissait donc apparaître une assez grande partie de ses seins. Mes yeux restèrent fixés sur son décolleté pendant bien trente secondes.

Mes seins te plaisent ?, dit-elle avec un petit regard malicieux.

Quel con, deuxième fois que je la voyais et elle devait déjà me prendre pour un gros pervers. Et pour continuer la connerie plus loin, je lui répondis sans même m'en rendre compte.

Ils sont magnifiques.

Elle rigola et je me rendis compte de ma connerie. Elle me regarda de nouveau et plongea ses yeux dans les miens. J'étais comme hypnotisé par son regard. On parla ensuite pendant environ trente minutes. Et au bout d'un moment, elle me fit :

William, tout à l'heure tu m'as parlé d'une histoire entre toi et une fille qui c'était mal terminé, tu veux me raconter ?
Non Indira, je n'y tiens pas trop. Tu comprends, on se connait depuis peu de temps... Je préfère garder ça pour moi pour le moment.
Très bien. Et sinon tu fais quoi dans la vie.

Je sentais qu'elle avait voulu changer de sujet aussi vite que possible.

Je suis footballeur professionnel. Je joue à Clermont.
C'est vrai ?!
Oui. Et toi tu fais quoi ?
Je n'ai pas de métier, je suis étudiante en histoire.
Tu aimerais faire quoi après tes études ?
Conservatrice de musée sa me plairait bien.
Tu étudies l'art aussi ou seulement l'histoire naturelle ?
J'étudie l'art en priorité ! Par musée j'entends musée d'art comme le Louvre tu vois ?
Oui tout à fait. Tu vas pouvoir me donner ton avis sur un de mes tableaux alors.
Tu peins ?! C'est génial, une passion commune en plus !
Je peins mais je fais des copies d'oeuvres de grands maîtres.
On va voir ça ?!
Avec plaisir.

On se leva d'un même geste et on partit à pied direction mon appartement. J'ouvris la porte et elle se précipita à l'intérieur.

Fais pas gaffe au bazar.
T'inquiètes, mon appart' est dans le même état.

Elle s'approcha du chevalet où était posé ma peinture de la journée. Elle l'examina attentivement, la peinture était passé au crible. Après environ cinq minutes de murmures d'exclamations, elle se tourna vers moi et me dit avec un air incrédule.

Tu as un talent fou William. Tu as réussi à faire à très peu de choses près le coup de pinceau de Degas. Je me suis même dis que c'était l'oeuvre originale qui se trouvait face à moi.
Merci Indira.
Si tu peignais tes propres oeuvres tu pourrais devenir un grand j'en suis certaine !
Peut-être mais ce n'est pas ma vocation. Sa demande beaucoup de temps et je n'en ai pas énormément. Je joue au foot et pour rien au monde je préfèrerais devenir un peintre reconnu plutôt qu'un footballeur reconnu.

Je l'entendis murmurer quelque chose sans percevoir tout ce qu'elle disait.

Qu'est ce que tu as dis ?
Qu'évidemment tu préférais être footballeur vu la paye des joueurs de nos jours.

Cette réaction me fis sortir de mes gonds.

Quoi ? Tu penses que je ne vis que pour l'argent ? Attends de me connaître vraiment avant de me juger !

Elle me regarda, furieuse. Ses yeux lançaient des éclairs. Elle ramassa sa veste et sortit de l'appartement. Elle claqua la porte derrière elle. Je ne m'en voulais pas, pourquoi nourrirais-je des regrets alors que j'avais dis la pure et simple vérité ? Si cette fille n'était pas capable de voir la vérité en face, elle n'avait rien à faire dans ma vie. Je mis mes mains sur ma tête et restai là de longues minutes à fixer la porte close.
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MessageSujet: Re: [Holmes] Evacuer cette folie destructrice.   [Holmes] Evacuer cette folie destructrice. EmptyLun 22 Aoû - 20:32:26

Je me trouvais une fois de plus devant cet homme. Je ne le considérais pas vraiment comme mon psychologue je dirais qu'il est plutôt un vieux sage à qui je peux me confier en toute impunité. Ce qui me fascinait chez lui, c'était sa capacité à savoir ce que je ressentais, ce que je voulais dire quand je ne trouvais pas les mots qui correspondaient. Cet homme n'était pas un psy, c'était un puit de sagesse et d'intelligence, c'était un peu comme un mentor pour moi, quelqu'un sur qui je peux compter et qui comprend ce que je ressens.

Il me fit entrer dans son cabinet, m'invita à m'asseoir et n'eut même pas le temps de dire ou de me demander quoi que ce soit, j'avais déjà commencer à lui raconter ce qui s'était passé entre Indira et moi.

Vous vous êtes donc disputer plutôt violemment, dit-il après que je lui eût raconté ma mésaventure avec la jeune femme.
Ce n'a pas été violent dans les gestes mais dans les mots oui. Enfin de mon côté. J'étais furieux qu'elle pense ça de moi, elle me met directement dans une catégorie de personne sans essayer de me connaître d'avantage.

Il porta ses doigts à son menton et commença à se gratter la petite barbichette blanche qui commençait à pousser au bout de sa tête. Il resta là pendant quelques instants, méditant sûrement sur la meilleure façon de m'annoncer ce qu'il voulait me dire. Après plus de cinq minutes de silence, il arrêta d'asticoter sa barbe et reprit d'un air calme.

Et bien je pense que si tu veux qu'elle te connaisse plus amplement, c'est que tu veux entreprendre quelque chose avec elle. Est ce que je me trompe William ?

Le dialogue entre nous était comme si un maître parlait à son élève comme pour l'instruire. Il existait un lien entre nous, le vieil homme commençait à me tutoyer et moi par marque de respect, je le vouvoyais. Une hiérarchie s'était installée, il me parlait comme un père parle à son fils pour lui enseigner les aléas de la vie.

Non en effet c'est ce que je veux.
Peux-tu m'expliquer dans ce cas pourquoi tu n'as toujours pas rappelé cette fille ?
Je... Je ne sais pas. Peut-être parce que j'ai peur qu'elle me rejette.
A mon avis, tu n'as pas peur de cela. Je commence à te connaître au fur et à mesure de nos séances et je pense que tu es quelqu'un de sûr de toi, tu as confiance en ta capacité à séduire une femme et tu sais au fond de toi que tu as fais le plus dur en réussissant à la séduire. Il ne reste plus qu'à concrétiser à présent. Pour moi, c'est à cause de ta fierté que tu ne veux pas faire le premier pas. Et c'est pareil de son côté. Ravale ta fierté, et appelle la. Si tu tiens vraiment à avoir une relation avec elle fais-le, quitte à mettre ton honneur de côté.

Je le regardai sans rien répondre. Comment pouvait-il savoir à ce point ce que je ressens ? Soit il savait lire dans les pensées des gens soit il avait vécu la même chose que moi par le passé. Je ne lui demandai cependant rien, de peur de l'offenser. Faisant mine de changer de sujet, je me tournai vers le tableau et lui dis.

Vous avez d'autres tableaux de valeur comme celui-ci ?
Pourquoi, tu veux me voler ?, dit-il dans un grand rire.
Non j'adore juste l'art et voir de tels chefs d'oeuvres me fascine.
Et bien j'ai un autre tableau qui est chez moi. Je le ramènerais lors de notre prochain rendez-vous.
Quel est-il ?
Sa ce sera à toi de le deviner William, cela me permettra de tester des vraies connaissances dans cet univers à part qu'est celui des grands peintres.
Très bien. Je suis prêt à parier que je trouverais le nom et le peintre qui a fait votre tableau.
Je tiens le pari.

C'était déjà la fin de mon heure, je jetai un dernier regard sur l'oeuvre de De Vinci, serrai la main du psy puis partis. Quand je poussai la porte de mon appartement, je vis que quelque chose n'était pas à sa place. Je remis la chose en place, avançai dans le salon et fus abasourdi par la vision qui s'offrait à moi.
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William Black
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MessageSujet: Re: [Holmes] Evacuer cette folie destructrice.   [Holmes] Evacuer cette folie destructrice. EmptyMar 23 Aoû - 21:58:32

Indira était assise sur une chaise de la table. Elle parlait à une autre femme. Je l'avais reconnu aussitôt que j'étais entré dans la pièce. Cette femme, brune, cheveux longs, c'était Justine. Que faisaient-elles là toutes deux ? Comment étaient-elles entrées chez moi ? Entendant du bruit dans son dos Justine se retourna.

Bonjour William.

Bien que j'avais aimé cette fille, l'amour s'était transformé en une haine profonde. Je la regardai d'un regard flamboyant où brillait un désir infini de vengeance.

Qu'est-ce que tu fais là Justine ?
Je parlais avec Indira, dit-elle calmement.
Sa je vois bien ! Comment as-tu fais pour entrer ici et qu'est-ce que tu fais là ?!

La colère commençait à être perceptible dans ma voix. Cette dernière tremblait tellement j'étais furieux.

Je suis venu la prévenir de quel genre de personne tu es vraiment avant qu'elle n'entame une vraie relation avec toi. Pour répondre à ta première question, j'ai utilisé la clé que tu m'avais laissé de l'appartement. Je sais qu'il est à toi, je sais également que c'était un bon endroit pour rencontrer Indira et je voulais te ramener ta clé.

Elle me tendit la clé. Je lui arrachai littéralement des mains.

Comment as-tu appris la présence d'Indira dans ma vie ?
Il suffit de lire les articles sur le site web qui t'es dédié, un entier est consacré à ta possible relation avec Indira. J'ai ensuite utilisé mes relations pour savoir qui elle était et je lui ai donné rendez-vous ici.

Je restai là, debout au milieu du salon, devant ces deux femmes. Indira semblait un peu intimidé, Justine, elle, était calme, il me semblait en ce moment que rien ne pouvait troubler son calme. Je me tournai vers Justine et lui demandai, d'une voix solenelle.

Tu lui as dis quoi ?

Il n'y avait aucune crainte dans ma voix, j'assumais parfaitement qui j'étais. Elle me regarda longuement comme pour me tester. Au bout de quelques instants, elle parla avec un sourire amusé.

Je lui ai dis comment tu étais avec moi. Attentionné, gentil. Un mec super quoi. Et après je lui ai révélé comment tu t'es comporté quand j'ai rompu. Ton harcèlement, ta folie. Je suis donc venu la prévenir de ce tu avais fais pour qu'elle prenne la bonne décision et ne vive pas la même chose que j'ai vécu.
J'ai changé Justine, je ne suis plus l'homme que j'étais avant. Je suis guéri de ma folie. J'ai avoué avoir été complétement fou durant cette période, je l'ai avoué devant tout le monde. Je n'ai pas honte du passé, je n'ai pas honte de ce que je suis.

Je me tournai à présent vers Indira.

Indira, je n'ai pas grand chose à te dire. A part que je suis désolé de ne pas t'avoir révélé cette page de mon histoire. Maintenant fais ce qui te semble bon pour toi. Crois qui tu veux. Sache que je ne t'en tiendrais pas rigueur si tu décides de fuir et de vouloir ne jamais me revoir. Je serais compréhensif de la décision que tu prendras car ce sera la tienne et la bonne pour toi.

Justine me regardait d'un air abasourdi. Elle ne s'attendait sûrement pas à ce que je réagisse comme ça. Une lueur cruelle brillait dans ses sombres pupilles. Elle tourna la tête vers Indira et regarda sa réaction sans prononcer le moindre mot. La belle blonde hollandaise, elle, regardait le sol et semblait plongé dans de longues réflexions. Elle releva doucement la tête. Regarda Justine puis moi.

William, je sais que tu n'es plus celui que tu as été. Cependant j'attends une chose de ta part. Jure moi sur la vie de la personne à qui tu tiens le plus que tu me feras pas enduré ce que tu as fais enduré à ton ex.
Indira...

Je tournai le regard vers Justine. Elle souriait d'un sourire qui découvrit toutes ses dents. Elle savourait à l'avance sa victoire. Elle savait que je ne jurais jamais, elle savait que je n'allais pas le faire.

Indira, je te jure sur la vie de mon père que je ne te ferais pas enduré ce qu'à enduré Justine.

Justine en resta outrée. Son sourire s'était transformé et sa bouche prenait à présent l'apparence d'un grand O. Elle avait l'air d'une débile. Elle se leva d'un bond, sortit en courant de l'appartement en larmes. C'était à mon tour de savourer cette victoire, cette vengeance. Indira se leva de sa chaise et m'embrassa d'un baiser long et sensuel. Elle resta longtemps dans mes bras, cherchant le réconfort d'une femme qui ressentait le besoin d'être rassurée. Je lui rendis son étreinte. La soirée se passa sans encombre et je lui expliquai toute ma vie, toutes les épreuves que j'avais traversées et tous les moments heureux.
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MessageSujet: Re: [Holmes] Evacuer cette folie destructrice.   [Holmes] Evacuer cette folie destructrice. EmptyMer 24 Aoû - 15:30:12

Des montagnes s'étendaient au loin. Des bruits indistincts me parvenaient aux oreilles. Il semblait que j'étais au dessus d'eux. J'étais dans les nuages, au milieu d'eux comme pour ne pas me faire voir. Le vacarme des bruits devint de plus en plus assourdissant au fur et à mesure que je me rapprochais du sol. Je transperçai les nuages, tombant en piqué vers le sol noir, comme s'il était calciné. Des hommes se livraient bataille sous moi, les armes se cognèrent dans un grand fracas. Des flèches étaient décochées dans ma direction. Je virai brusquement pour éviter les rafales de traits. Il semblait que ce ne fut pas moi qui contrôlait mon vol. Je fis plus attention sur ce qui me portait dans les airs. J'étais sur une selle, derrière moi, une grande queue servait de gouvernail à la bête. Le corps de cette chose était couvert d'écailles. Je pensais alors que j'étais sur le dos d'un serpent volant. Cependant en continuant mon inspection je vis que l'animal avait de grosses pattes, avec au bout, des énormes griffes acérées comme des poignards. Je posai alors mes yeux sur ce qui se trouvait devant moi, une énorme tête crachait du feu. Je compris alors sur quoi je me trouvais. J'étais sur un dragon, une de ces créatures légendaires. Le dragon dont les écailles étaient d'un vert émeraude magnifique, tomba en vrille vers le sol. Il atterrit dans une clairière proche des combats. Après m'avoir déposé sur le sol, le dragon reprit son vol vers le champ de bataille. Le dragon était là, devant lui, les ailes déployées, au fond on pouvait apercevoir les montagnes dont les sommets étaient parsemés d'une couche de neige. Des arbres se tenaient entre le dragon et les montagnes.

Je me réveillai en sueur dans un sursaut effroyable. Ce rêve, ou ce cauchemar je n'aurais su le dire, me paraissait tellement réel que l'image flottait encore dans mon esprit plusieurs minutes après m'être réveillé. Je ne pouvais plus dormir. Je n'arrivais pas à me débarrasser de cette dernière image. Elle me semblait tellement belle. Il était quatre heures du matin. Sachant que je dormirais plus de la nuit, je pris un pinceau, ma palette de peinture, prit une nouvelle toile, la posai sur mon chevalet et commençai à peindre.

Alors que l'église de Clermont-Ferrand sonnait les 10h, je terminais tout juste le tableau. Le rendu était magnifique. Ma plus grande fierté est qu'il était de moi et pas une copie d'une oeuvre réalisée par un autre. Ma peinture retranscrivait exactement ce que j'avais vu dans mon rêve. J'avais été pris dans une sorte de transe pendant que je peignais, l'image avait été devant moi durant les six heures de peinture. Je n'avais jamais rien peins de tel. C'était splendide tout simplement. Je devais cependant arrêter ma contemplation de mon oeuvre personnelle car j'avais rendez-vous avec Mr Laffay. Hors de question de louper un rendez-vous avec cet homme. L'homme m'attendait pour 11h dans son bureau. La peinture aurait le temps de sécher d'ici là. J'avais donc pris la décision d'emmener ma prestation. Laffay allait amener un de ses tableaux et moi je lui montrerais ce que je venais de peindre.

Les onze heures sonnèrent dans le clocher de la ville alors que j'attendais dans la salle d'attente du cabinet. Comme toujours, Laffay était à l'heure. Il serra la main du patient d'avant moi et m'invita à entrer. Voyant le paquet que je tenais sous le bras, il me demanda, intrigué.

Qu'est-ce ?
Un des tableaux que j'ai peins, j'aimerais que vous me donniez votre avis.

Je déballai donc ma toile et la montrai au vieillard. Il la posa sur son bureau et l'examina avec attention. Après environ dix minutes à avoir analysé les moindres recoins du tableau il me dit.

C'est toi qui a peint ça William ?
C'est moi.
Tu as plus de talents que je ne le pensais. C'est un chef d'oeuvre dont tu peux être fier mon jeune ami. Tu as une part d'un grand maître qui réside en toi William. J'ai vu beaucoup d'oeuvres, mais à ce point belle et qui semble aussi réaliste très peu de fois.
Merci Monsieur.
Tu n'as pas à me remercier William, tu devrais remercier la personne qui t'as transmis des gènes à ce point formidable. Maintenant regarde cette oeuvre que je t'ai apporté. Et nous verrons si tu remportes ton pari ou si tu échoues.

Un air de défi luisait dans ses yeux. Je regardai la toile qu'il me présenta. J'avais du déployer toutes mes connaissances dans l'univers de la peinture pour découvrir le nom et l'auteur de la toile. Elle était magnifique c'était certain mais j'eus beaucoup de mal à le trouver. Ce fut au bout d'un bon quart d'heure que mon regard s'illumina.

Ce tableau est la Northumberland House à Londres de Canaletto.

Le vieux sage qui me faisait face resta figé devant cette réponse. Jamais il n'avait pensé que je trouverais la réponse apparemment. J'étais fier d'avoir réussi cette épreuve.

Fantastique, jamais je ne me serais attendu à ce que tu trouves cela. En plus de ton talent tu as de grandes connaissances dans le domaine William, tu pourrais faire carrière dans cet univers là à coup sûr.

Cette conversation ressemblait beaucoup à celle que j'avais eu avec Indira quelques jours auparavant et c'était la raison pour laquelle on s'était engueulé.

Quelqu'un me l'a déjà dit et ce que je lui ai répondu ne lui a pas plu, mais vous le savez ça.

Il me regarda d'un air malicieux, un sourire illuminant son visage.

Tu t'améliores William, je pensais que tu me répondrais la même chose que tu avais répondu à Indira mais non. C'est à croire que je te sous-estime et que t'améliores très vite. Je suis fier des progrès que tu as fais William et je pense qu'il n'est plus nécessaire à présent que nos séances continuent.
Merci Monsieur.

Mes séances allaient se terminer donc. J'étais heureux, même si ces heures de thérapie me faisaient du bien.

On pourra quand même se voir à l'extérieur pour discuter art autour d'un petit verre ?
Bien sûr bien sûr.

L'heure se terminait, je repris ma toile, serrai la main de Laffay et partis, le coeur et l'esprit léger. Mes séances étaient enfin terminées et j'allais pouvoir reprendre une vie normale, aussi normale que celle de tout footballeur professionnel, ça c'est ce que j'espérais...
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